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Relations Sud-Nord
7 juin 2010, par
Avec le développement du partenariat entre les pays africains et les grandes puissances économiques de demain que sont l’Inde, la Chine ou le Brésil, le 35ème Sommet France-Afrique s’est déroulé dans un contexte nouveau. Car la France fait partie du continent qui est maintenant le plus touché par la crise.
C’est dans un contexte de crise que le 25ème sommet Afrique-France s’est déroulé à Nice, du 31 mai au 1er juin. Au moment ou l’ordre mondial est en train de changer, la France tente de renouer avec ses anciennes colonies africaines.
Après des tensions dues aux propos de Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007, le chef de l’État français a changé de stratégie pour consolider des relations commerciales et diplomatiques avec les pays africains afin de voir aboutir l’Union pour la Méditérranée.
Un passé ambigü
Emmanuel Riondé avait indiqué que le dernier Sommet Afrique-France à Cannes en février 2007, est à l’instar des précédents, « resté dans ce genre très particulier de rencontre où la diplomatie s’exerce sur fond d’indécrottable paternalisme post-colonial. Bongo, Biya, Compaoré, Sassou Nguesso, Eyadéma fils et les autres, ils étaient tous là, les piliers plus ou moins usés de la « Françafrique ». Et Jacques Chirac n’a pas manqué de rappeler la teneur des « liens personnels » établis avec certains d’entre eux, soulignant combien « la France aime l’Afrique, se sent liée à elle par les engagements de la fraternité, de l’histoire et du cœur ». Tout en prenant bien soin de ne jamais mentionner le caractère très probablement ultime de cette rencontre officielle avec le « cher Jacques », la plupart des dirigeants africains lui ont bien rendu cet étalage de fraternité ».
Cinq mois plus tard, dans son allocution à l’Université de Dakar, Nicolas Sarkozy déclare « le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ». Tollée auprès des hauts responsables africains, dont Abdoulaye Wade qui fustige Nicolas Sarkozy, « ces propos, bien entendu, sont inacceptable », reporte "Libération". Cette phrase révèle l’intérêt que porte le nouveau chef de l’État envers l’Afrique, contrairement à son prédécesseur, plus « paternaliste ».
En 2008, Nicolas Sarkozy annonce une renégociation des accords militaires entre la France et les pays africains. Il s’agit d’une première, car comme l’a expliqué Olivier Thimonier, secrétaire général de l’association Survie, « aucun chef de l’État (français, NDLR) n’avait osé remettre en cause des accords de coopération qui datent, pour certains, des indépendances. Le fait que le président propose d’associer le Parlement français aux grandes orientations de la politique de la France en Afrique est une bonne chose ».
Ce geste envers l’Afrique a été perçu comme un signe positif de la part des dirigeants et ONG, mais cela reste un « intérêt stratégique » pour la France et ses partenaires africains, qui sont souvent des régimes où la lutte pour la démocratie est un combat quotidien.
Changement de ton de Nicolas Sarkozy
Le 25ème Sommet Afrique-France a mis en avant une nouvelle politique africaine de la France. Le ton est donné : les échanges commerciaux d’abord. Les échanges bilatéraux entre la France et les pays africains sont passés de plus de 40% dans les années 1960 à quelque 2% aujourd’hui. Cela est dû à plusieurs à la présence de l’Inde et de la Chine, qui sont parvenues à devenir des alternatives économique à la France, et les États-Unis.
Cet enjeu géopolitique possède également une dimension nationale. À l’approche des élections présidentielles, Nicolas Sarkozy souhaite relancer son projet phrase : l’Union pour la Méditérranée (UPM). Fondé en juillet 2008, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, l’UPM rassemble certains États riverains de la mer Méditerranée, et l’ensemble des États membres de l’Union européenne. Mais l’occupation israélienne d’une partie de la Palestine ne contribue pas à la réalisation de ce projet.
Céline Tabou
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