
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Avec son jugement sur le “Traité de Nice”
5 avril 2005
Pour le député de Saint-Benoît, le Traité de Nice est ’calamiteux’ et a été ’bidouillé’. Un jugement qui condamne les dirigeants du PS, à commencer par Lionel Jospin et qui ont été des artisans actifs du Traité de Nice : ils l’ont élaboré, soutenu, défendu et voté.
(page 5)
Faute de pouvoir argumenter, les partisans du “oui” recourent à la menace, au chantage. Si le “non” l’emporte, disent-ils, ce sera le chaos.
Mercredi dernier, devant l’assemblée du Conseil général, Jean-Claude Fruteau a annoncé que "la victoire du “non” signifierait un retour au “calamiteux Traité de Nice, bidouillé dans la nuit par des ambassadeurs et des fonctionnaires".
Contrairement à ce qu’affirme le député européen, le traité de Nice n’a pas été "bidouillé" en une nuit. Lors d’un débat à l’Assemblée Nationale, le mardi 5 juin 2001, Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères rappelait que c’est le Conseil européen de Cologne de juin 1999 qui a décidé d’ouvrir un débat sur l’élargissement. Pour cela une Conférence intergouvernementale a été créée... "Les travaux de cette CIG ont débuté le 14 février 2000 et se sont achevés, pour les chefs d’État et de gouvernement, le 11 décembre à l’aube. J’ai signé pour la France le 26 février 2001, à Nice, le Traité qui en est résulté", a expliqué Hubert Védrine. Entre le début des travaux, l’élaboration du traité son examen par les chefs d’État et de gouvernement - dont Jacques Chirac et Lionel Jospin - et la signature définitive du Traité, il s’est passé énormément de temps. Il n’a pas été réalisé dans la précipitation et au cours d’une seule nuit comme on le laisse entendre.
Négocié sous la présidence française, le Traité de Nice a reflété une bonne part des positions françaises. Il suffit de relire les débats qui ont eu lieu à l’Assemblée Nationale puis au Sénat sur le Traité pour en être convaincu. Aussi, toutes les appréciations portées sur le Traité ont été positives, qu’elles émanaient des rangs de la droite ou du Parti Socialiste. Le Traité de Nice délivre un nouveau message clair sur l’irréversibilité de l’élargissement, en prévoyant, pour chaque nouvel État, sa place au sein des institutions. (...) "Le Traité de Nice est indispensable en tant qu’étape nécessaire après l’échec d’Amsterdam", déclarait Michel Vauzelle, rapporteur socialiste de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale. "Le Traité ne peut être apprécié dans l’abstrait. Au total, l’accord de Nice est le meilleur possible étant donné les positions des pays européens aujourd’hui. Que l’on pense à la situation dans laquelle nous aurions été en l’absence d’accord ! Nous étions convaincus que ce résultat serait progressivement reconnu à sa juste valeur, puisqu’il permettait à l’Union de dépasser des blocages vieux de dix ans, et qu’il ouvrait la voie à un élargissement maîtrisé et réussi", commentait pour sa part Hubert Védrine, ministre socialiste des Affaires étrangères.
Le Traité fut donc ratifié au Sénat et à l’Assemblée Nationale par une large majorité de parlementaires RPR, UDF et PS rassemblés.
Interrogé le 30 mars sur France Inter dans le cadre de l’émission “respublica”, François Hollande ne s’est pas prononcé sur le contenu du Traité de Nice lui-même, il n’a pas porté de jugement de valeur mais il constatait qu’il n’était plus adapté à une Europe à 25. Devant les conseillers généraux de La Réunion, Jean-Claude Fruteau n’a pas eu la même prudence de langage. Il a condamné en des termes définitifs le Traité. Pour cela il n’a pas hésité à forcer le trait. L’élu de Saint-Benoît met en cause le processus d’élaboration du Traité et juge, en contradiction avec la majorité de ses camarades, négativement son contenu. Pensant qu’il s’adressait à des personnes ignorant le rôle et le positionnement dans la mise en œuvre du Traité, Jean-Claude Fruteau a cru pouvoir manipuler les élus du Conseil général. Pour les besoins de sa cause, afin de se faire passer pour un champion du “oui”, il a trahi ses propres camarades. En 2001, ces derniers ont - au niveau de responsabilité qui était le leur - contribué à l’élaboration du Traité, l’ont défendu, l’ont soutenu et l’ont voté. Quatre ans plus tard, Fruteau estime publiquement qu’ils ont fait un travail calamiteux et bidouillé. Il met directement en cause l’ancien Premier ministre, Lionel Jospin, artisan de premier rang du Traité de Nice. Pour avoir “marché “sur ses propres camarades”, il a été baptisé par la droite de “pédagogue” et s’est fait applaudir par elle.
J. M.
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