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Une centrale nucléaire ravagée par un tsunami
10 mars 2012, par
Un an après le séisme et la destruction de la centrale de Fukushima Daiichi, le Japon se demande quelles alternatives sont possibles pour sortir du nucléaire. Les autorités sont particulièrement inquiètes de l’ampleur de la contamination des sols et des produits agricoles de l’archipel. Déçus par le gouvernement, citoyens et entreprises ont décidé d’organiser eux-mêmes la surveillance de leur nourriture et de leur environnement.
Le 11 mars 2011, le Japon a du faire face à un séisme d’une magnitude 9, déclenchant un tsunami, faisant plus de 20.000 morts et déclenchant la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
La peur du nucléaire
Les Japonais vivant à proximité de la centrale craignent encore les effets des radiations. De même qu’à Fukushima, Tokyo ou Shizuoka, les familles s’inquiètent d’une éventuelle contamination des cours d’écoles ou de la dangerosité de leurs aliments. Des personnes interrogées par “Les Echos” fustigent les autorités et les médias : « Le gouvernement nous dit qu’ici tout va bien, que le sol n’est pas trop contaminé, que l’on peut donc manger les fruits et légumes, mais je n’ai plus confiance », s’est emportée Nobuko Tsunada, une jeune mère de famille de Minamisoma. « Il y a eu tellement de mensonges », a-t-elle ajouté.
Le gouvernement a mis en place des réunions publiques pour informer les citoyens, le professeur Tatsuhiko Kodama du centre des radioisotopes de l’Université de Tokyo, a ainsi rappelé aux habitants la complexité de la contamination des sols et des maisons. « Au sein même de la ville, il y a des taux de radioactivité très différents. À des dizaines de kilomètres de la centrale, on trouve aussi des “points chauds” où la contamination est très forte », a-t-il expliqué.
Après les explosions dans la centrale, des poussières radioactives ont été dispersées dans l’archipel au gré du vent, avant d’être fixées au sol par la pluie ou la neige. Les traces de radioactivité dans l’environnement vont mettre des décennies à disparaître, de même que les séquelles psychologiques qui vont marquer à vie les Japonais qui ont vécu la catastrophe de Fukushima.
Le malheur des Japonais
Cité par 20minutes, Hélène Romano, psychologue à la Cellule d’urgence médico-psychologique du Val de Marne a expliqué que le drame a été à la fois personnel, avec la perte de proches ou de leurs maisons, et culturel. « Pendant 15 jours, il n’y a eu aucune prise en charge, aucune communication. Cette désorganisation totale a mis à mal la croyance dans la force du peuple japonais et sa capacité à tout affronter. C’est très déstabilisant », a-t-elle expliqué. Wolfgang Weiss, président du Comité scientifique de l’ONU sur les effets de la radiation atomique (UNESCEAR), a également expliqué que les Japonais étaient morts de peur et avaient peu d’espoir dans l’avenir.
Derrière la catastrophe naturelle puis humaine, les troubles psychologiques persistent, d’après Christian Navarre, psychiatre et auteur de « Psy des catastrophes », a expliqué que les rumeurs de revenants et de visions fantomatiques étaient habituelles. « Ce sont des signes de deuil traumatique » ne savent pas si leurs proches sont décédés ou pas. De plus, « dans la culture japonaise, l’âme errante n’est pas anxiogène. Mais quelle que soit la culture, l’être humain ne supporte pas les morts sans cadavres. Sans sépulture et sans les rituels, on garde l’idée que son âme n’est pas en paix et peut errer », a ajouté Hélène Romano sur 20 Minutes.
Céline Tabou
Baisse du marché nucléaire
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a anticipé une baisse du marché du nucléaire de l’ordre de 50%. Un an après Fukushima, le marché mondial du nucléaire a été décalé dans le temps et légèrement ralenti, toutefois, il reste dynamique. En effet, plus d’une trentaine de pays ont confirmé leur engagement dans l’atome et sept pays vont même lancer leur première construction cette année, et l’an prochain (Vietnam, le Bangladesh, les Émirats arabes unis, la Turquie, le Belarus, la Jordanie et l’Arabie Saoudite). Le nucléaire "profite" en fait d’un coût élevé et instable des énergies fossiles, d’une demande en électricité qui va doubler d’ici 2035 et d’une nécessité de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, a indiqué le site Chine Nouvelle.
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