Ouverture du Sommet ’anti-crise’

G20 : appel de Barack Obama à travailler ensemble

2 avril 2009

« Nous ne pouvons répondre à ce défi qu’ensemble » : c’est ce qu’a affirmé le président des Etats-Unis à quelques heures de l’ouverture du Sommet du G20 à Londres.

A quelques heures de l’ouverture du Sommet du G-20, Barack Obama a appelé mercredi les dirigeants du monde entier à travailler « ensemble » pour affronter la crise économique mondiale. Le Premier ministre britannique Gordon Brown s’est, lui, déclaré confiant quant à l’adoption à Londres d’« un plan mondial » de lutte contre la récession.
« Nous ne pouvons répondre à ce défi qu’ensemble », a affirmé le président américain, dont c’est le premier Sommet international, lors d’une conférence de presse conjointe avec Gordon Brown à Londres. « J’ai une confiance absolue dans le fait que cette réunion va refléter un consensus énorme sur la nécessité de travailler de concert face à ces problèmes ».
Barack Obama a appelé les pays du G-20 à soutenir la croissance et à travailler ensemble sur des réformes de régulation du système financier, plutôt que de succomber aux réflexes protectionnistes qui ont aggravé la Grande dépression dans les années 1930. « C’est une erreur que nous ne pouvons pas nous permettre de répéter », a-t-il insisté.
A ses côtés, Gordon Brown s’est réjoui de l’esprit de consensus qui, selon lui, anime les dirigeants du G-20 au moment de se rassembler à Londres. « Comme l’a dit le président Obama, jamais le monde ne s’était rassemblé de cette manière pour faire face à une crise économique », a-t-il déclaré, affirmant qu’un accord mondial serait conclu à l’issue du G-20. « Nous sommes à quelques heures, je pense, de nous entendre sur un plan mondial de reprise et de réformes économiques », a-t-il assuré.


Et l’Afrique ?

Benoît XVI a écrit à Gordon Brown pour lui demander de ne pas oublier l’Afrique lors du Sommet du G20, jeudi, à Londres sur la crise économique et financière mondiale.
Il constate que l’Afrique du Sud sera le pays du continent à avoir voix au chapitre au G20. « Cette situation doit susciter une réflexion approfondie chez les participants au Sommet puisque ceux dont la voix a le moins de force sur la scène politique sont précisément ceux qui souffrent le plus des conséquences douloureuses d’une crise pour laquelle ils ne portent aucune responsabilité », écrit le Pape au Premier ministre britannique et hôte du Sommet.
Benoît XVI estime nécessaire de se tourner vers le multilatéralisme des Nations Unies et de leurs institutions.

Crise financière G20

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