
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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2 juin 2023, par
Lors de la réunion des présidents sud-américains à Brasilia, le mandataire chilien a critiqué la situation des droits de l’homme au Venezuela.
Par Salim Lamrani, Université de La Réunion - Depuis son intronisation à la Présidence du Brésil en janvier 2023, Lula da Silva s’est évertué à relancer le processus de coopération régionale, dans un continent fragmenté et divisé. Dans cette optique, il a organisé le Sommet de l’Amérique du Sud qui a réuni les présidents de la zone les 29 et 30 mai 2023 afin de renforcer l’intégration et le dialogue entre les différentes nations, dont le Venezuela. Ce pays subit des sanctions économiques extrêmement sévères imposées par les États-Unis depuis des années, qui portent gravement atteinte aux droits fondamentaux des Vénézuéliens.
Le Président Lula a dénoncé l’ostracisme et la guerre politique, économique, diplomatique et médiatique dont est victime le Venezuela, pointant du doigt « le récit qui a été construit contre le Venezuela, d’anti-démocratie, d’autoritarisme », notamment pour des raisons idéologiques. Il a également fustigé le double discours de certains pays : « Il est très étrange (que) les exigences du monde démocratique vis-à-vis du Venezuela soient absentes pour l’Arabie saoudite ».
Le Président de l’Uruguay Luis Lacalle Pou et le Président du Chili Gabriel Boric ont critiqué les propos de Lula au sujet du Venezuela. Si la posture du dirigeant uruguayen, conservateur, est peu surprenante, celle du dirigeant chilien, de centre-gauche, a suscité davantage d’incompréhension. Ce dernier a insisté sur « la douleur de centaines de milliers de Vénézuéliens qui se trouvent aujourd’hui dans notre patrie », sans prononcer un mot sur les sanctions économiques étasuniennes qui étouffent le pays et qui sont la principale cause de cet exode. « Les droits de l’homme doivent être toujours et partout respectés », a-t-il conclu.
Deux réalités remettent en cause la sincérité des préoccupations du dirigeant chilien. Tout d’abord, le dernier rapport d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme en Amérique latine est accablant pour beaucoup de pays. Si l’on se base sur la réalité factuelle de cette étude, il n’est pas possible de pointer spécifiquement du doigt le Venezuela sur cette question. Les violations des droits humains sont nombreuses et gravissimes à travers tout le continent.
Ensuite, pour pouvoir s’ériger en juge, il est indispensable de disposer de l’autorité morale nécessaire. Or, le dernier rapport d’Amnesty International de 2022/23 sur le Chili aurait dû amener Gabriel Boric à faire preuve de plus d’humilité. En effet, l’institution a dénoncé l’impunité dont bénéficiaient les agents de l’État responsables de « violations des droits humains ». AI a également souligné que les forces de l’ordre s’étaient rendues coupables de « crimes contre l’humanité » et « de torture et autres mauvais traitements » durant la crise sociale de 2019. De la même manière, AI a fait part de nombreuses « arrestations arbitraires » : « Beaucoup [de personnes] ont été acquittées faute de preuves après avoir passé de longues périodes en détention provisoire ». AI a signalé également des cas de « torture et autres mauvais traitements » à l’égard de patients d’un hôpital psychiatrique et souligne que, loin de poursuivre les responsables de ces crimes, « le parquet de Valparaiso a demandé le classement définitif de l’affaire ».
Face aux caméras, Gabriel Boric avait exprimé sa compassion à l’égard des migrants et des réfugiés vénézuéliens. Il s’agissait en réalité d’une posture de façade destinée à la presse et dépourvue de sincérité. En effet, Amnesty International dénonce les violations « des droits des personnes réfugiés ou migrantes » au Chili. « Les autorités ont repris les expulsions immédiates de personnes étrangères sans évaluer leur besoin de protection international ». AI a même adressé une lettre ouverte à Gabriel Boric exprimant sa « grave préoccupation quant à la situation dans laquelle se trouvent des personnes ayant besoin d’une protection internationale à la frontière entre le Chili et le Pérou », dénonçant le « déploiement des forces armées et l’instauration de l’état d’urgence », des mesures contraires « aux obligations internationales du Chili ».
Au regard de ces éléments, Gabriel Boric ne dispose pas de l’autorité morale pour disserter sur la situation des droits de l’homme au Venezuela. Ses déclarations sont davantage motivées par des considérations politiques et la volonté de s’attirer les faveurs de certains secteurs que par une préoccupation sincère sur le sort du Venezuela. Si le Président chilien a le souci du bien-être du peuple vénézuélien, il devrait condamner les sanctions économiques étasuniennes contre Caracas et exiger leur levée immédiate.
Docteur ès Études ibériques et latino-américaines de Sorbonne Université, Salim Lamrani est Maître de conférences HDR à l’Université de La Réunion et spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.
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