Plus de 10 000 morts palestiniens dont plus de 4000 enfants

Gaza est un « cimetière pour les enfants »

7 novembre 2023

Des responsables de l’ONU jugent « inacceptable » la poursuite des bombardements sur Gaza, alors qu’Israël refuse tout cessez-le-feu.

La guerre d’Israël contre Gaza a transformé l’enclave palestinienne en « un cimetière pour les enfants », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. En effet, le nombre de Palestiniens tués en un mois de frappes aériennes et de bombardements d’artillerie a dépassé les 10 000, dont plus de 4 000 enfants.

La protection des civils « doit être primordiale », a déclaré Antonio Guterres, le 6 novembre. « Nous devons agir maintenant pour trouver un moyen de sortir de cette impasse brutale, horrible et angoissante de destruction », a-t-il ajouté, en appelant une nouvelle fois à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.

Israël a rejeté les demandes internationales croissantes en faveur d’un cessez-le-feu et affirme que les otages pris par les militants du Hamas lors de leur attaque contre le sud d’Israël le 7 octobre devraient être libérés en premier.

Des responsables au sein des Nations unies ont appelé à l’arrêt immédiat de la guerre. « Une population entière est assiégée et attaquée, privée d’accès aux éléments essentiels à sa survie, bombardée dans ses maisons, ses abris, ses hôpitaux et ses lieux de culte. Cette situation est inacceptable. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c’est trop. Cela doit cesser immédiatement », ont-ils déclaré.

Parmi les 18 signataires de la déclaration figurent Volker Turk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’Organisation mondiale de la santé, et Martin Griffiths, responsable de l’aide humanitaire des Nations unies.

Malgré les nombreux appels, Israél continue ses bombardements aérien, terrestre et maritime de la bande de Gaza, qui ont été l’un des plus intenses depuis le début de l’offensive israélienne à la suite de l’attaque du 7 octobre, au cours de laquelle le Hamas a tué 1 400 personnes et pris plus de 240 otages.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que des dizaines de personnes avaient été tuées par les frappes aériennes israéliennes dans la ville de Gaza et, plus au sud, dans des quartiers très fréquentés de Gaza, tels que Zawaida et Deir al-Balah.

Des sources médicales ont indiqué à l’Agence France Presse qu’au moins 75 Palestiniens ont été tués et 106 blessés dans ces attaques. Les autorités sanitaires ont fait état de huit morts lors d’une frappe aérienne sur l’hôpital de cancérologie Rantissi, dans la ville de Gaza.

Selon le ministère, les forces israéliennes ont tué au moins 47 personnes lors des frappes du 5 novembre dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans la bande de Gaza.

Dans une autre attaque, 21 Palestiniens d’une même famille ont été tués dans des frappes aériennes, selon le ministère de la Santé.

L’armée israélienne a déclaré que ses frappes avaient touché « des tunnels, des terroristes, des complexes militaires, des postes d’observation et des postes de lancement de missiles antichars ».

De plus, les troupes au sol auraient tué plusieurs combattants du Hamas lors de la prise d’un complexe militant contenant des postes d’observation, des zones d’entraînement et des tunnels souterrains.


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