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12 août 2008
Irma Inaridzé, qui travaille dans la coopération franco-géorgienne depuis des années, est furieuse contre l’inefficacité de la communauté internationale à s’interposer entre Russes et Géorgiens.
« Les Baltes sont tout de suite venus, parce qu’ils nous comprennent. Les Hongrois savent ce qui se passe. Ils ont connu la même chose à Budapest en 1956. Pareil en 1968, pour les Tchèques. Vous, vous ne comprendrez jamais ce que c’est que de vivre avec le grand voisin russe, qui vous tape dessus à longueur de temps. L’Ossétie, ce n’est pas le vrai problème, c’est un prétexte. Si le conflit est résolu, ils trouveront autre chose ! Ils feront tout pour ne pas nous lâcher. »
« On ne pourra pas gagner »
Devant l’impressionnante démonstration de force de la Russie, qui a bombardé tous les objectifs stratégiques du pays et occupe l’espace aérien comme maritime, les Géorgiens se sentent impuissants. Et si, à Tbilissi, les jeunes affirment être prêts à aller se battre, ceux qui reviennent d’Ossétie du Sud, eux, sont plus pessimistes. Pour la deuxième journée consécutive, des réfugiés en provenance de villages géorgiens enclavés dans l’Ossétie du Sud occupent l’esplanade du Parlement. Après avoir vécu les bombardements qui ont rasé leurs villages, ils se veulent réalistes. « On ne pourra pas être sauvés juste par notre enthousiasme, par notre patriotisme », affirme Marita Bablouani, une réfugiée du village d’Avnevi. « On ne pourra pas gagner, même si on a fait la guerre pour la justice, la vérité. On dit que la vérité est la meilleure des armes. Mais on devient de plus en plus pessimistes. On n’aura jamais raison contre la Russie, car on est trop petits ».
Les hommes qui l’entourent l’approuvent, pourtant habitués en temps de paix à raconter l’histoire d’un peuple qui s’est toujours battu contre des envahisseurs supérieurs en nombre.
« A l’époque des Perses ou des Turcs, il n’y avait pas les mêmes armes qu’aujourd’hui. Vous avez déjà vécu un bombardement ? Nous ne sommes pas partis avant l’intervention de l’aviation. Mais quand ça a commencé, nous ne pouvions rien faire. Nous étions recroquevillés dans nos caves, complètement impuissants. Alors nous sommes partis », explique Marita Bablouani.
La petite Géorgie abandonnée
Dans la foule, personne en tout cas ne reproche au président Saakachvili d’avoir ouvert les hostilités. « Je le soutiens », affirme Tariel, « car il a fait tout ça pour les Géorgiens. Ce n’est pas nous qui avons commencé la guerre. Ce sont les Russes, ça fait dix-huit ans qu’ils se préparent à annexer la Géorgie, et ils sont arrivé à leurs fins ».
Tous reportent leur rancœur sur la communauté internationale, accusée d’avoir abandonné la petite Géorgie. « Où est l’Amérique ? Où est l’ONU ? », s’indigne Leti Gobedjichvili, l’institutrice du village. Pour elle, comme pour de nombreux Géorgiens, ce qui se passe en Géorgie n’est que la répétition d’événements plus graves, et d’une guerre qui dépassera le Caucase.
« Il faut que vous sachiez que les Russes viendront jusqu’à vous. Poutine a déclaré un jour que la situation géopolitique était déséquilibrée après l’effondrement de l’URSS. Les Russes ne vont jamais accepter l’écroulement de leur Union, et ils vont toujours vouloir la restaurer. Et pour cela, ils sont capables de détruire jusqu’à l’Europe. Sachez-le et faites-y attention ».
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