
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Les Grecs pourront choisir dimanche
2 juillet 2015
Dans une allocution télévisée, le premier ministre grec s’est dit déterminé à maintenir le référendum pour laisser la possibilité aux Grecs de s’exprimer. Il s’est clairement positionné en faveur du « non », espérant qu’un refus donne un levier supplémentaire à la Grèce dans les négociations avec ses créanciers pour « obtenir un meilleur accord ».
La Grèce, qui n’a pas remboursé à temps 1,6 milliard d’euros dus au FMI, est officiellement en défaut de paiement et ne peut plus prétendre aux crédits du programme d’assistance financière qui a parallèlement expiré mardi à minuit, même si les discussions se poursuivent.
Depuis son arrivée au pouvoir, fin janvier, le gouvernement Tsipras insiste pour que la question d’une restructuration de la gigantesque dette grecque, proche de 180 % du PIB, soit au centre de ses négociations avec les « institutions » (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI).
Une grande partie de ses partenaires s’y sont refusés lors des cinq mois écoulés de négociations tortueuses, réclamant d’abord qu’Athènes s’engage sur des réformes économiques et fiscales en échange du déblocage de la dernière tranche du plan d’aide avant de discuter ultérieurement du poids écrasant de la dette grecque.
Mais les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro, qui ont très mal pris l’annonce par le premier ministre grec d’un référendum, ne semblent guère laisser de place à des négociations avant le scrutin de dimanche.
« La seule chose que nous puissions faire est d’attendre l’issue (du référendum) et voir alors s’il y a des bases pour continuer à aider la Grèce, et de quelle manière », a déclaré mardi soir à Reuters le président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, à l’issue d’une réunion, par téléphone, des ministres des Finances de la zone euro, la douzième depuis l’arrivée au pouvoir à Athènes du parti de gauche anti-austérité Syriza.
« Ce qui peut changer, c’est la posture politique du gouvernement grec qui a mené à cette situation malheureuse », a-t-il poursuivi.
À Berlin, la chancelière Angela Merkel, a été également très claire : « Nous ne négocierons sur rien de nouveau avant que le référendum, tel qu’il est prévu, ait eu lieu », a-t-elle dit mardi en fin d’après-midi, alors que venait d’être annoncée la tenue de cette réunion extraordinaire de l’Eurogroupe.
Cette téléconférence avait été convoquée à la hâte à la suite de nouvelles propositions émanant du gouvernement grec, qui demandait en premier lieu une prolongation de quelques jours du programme d’assistance financière, mais aussi un accord sur deux ans avec le Mécanisme européen de stabilité (MES) pour couvrir ses besoins financiers avec, en parallèle, une restructuration de la dette.
L’extension du programme d’aide élaboré en mars 2012 a été rejetée dans la soirée par l’Eurogroupe. « Nous n’en sommes plus là, cela arrive trop tard », a dit Dijsselbloem.
Depuis mardi minuit, le deuxième plan d’aide négocié entre la Grèce et ses créanciers en échange de mesures d’austérité n’est donc plus d’actualité, de même que ses dernières tranches de financement dont le déblocage dépendait d’un accord sur des réformes économiques et fiscales.
De même, avec le défaut de paiement constaté par le FMI peu après minuit (22 h GMT), Athènes n’aura plus accès à des financements du Fonds monétaire international tant qu’elle n’aura pas réglé cet arriéré de 1,6 milliard d’euros.
C’est la première fois qu’un pays développé se retrouve en défaut de paiement vis-à-vis du FMI, créé en 1944 pour œuvrer à la stabilité financière et à la coopération monétaire internationale.
Pour ce qui est de la suite, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis demande dans une lettre adressée au président de l’Eurogroupe l’élaboration d’un nouveau programme de crédit pour que la Grèce, à court de liquidités, puisse faire face aux échéances attendues d’ici 2017.
Les ministres de l’Eurogroupe, qui doivent tenir à partir de 17 h 30 (15 h 30 GMT) une nouvelle téléconférence mercredi, commenceront à en discuter. Mais Jeroen Dijsselbloem a prévenu qu’un nouveau programme d’aide pourrait être assorti de conditions plus strictes qu’auparavant.
Après les programmes de mai 2010 (110 milliards d’euros) et de mars 2012 (130 milliards d’euros) qui ont maintenu à flot les finances publiques du pays en contrepartie d’un régime sévère d’austérité, il s’agirait d’un troisième plan d’assistance depuis que la Grèce a basculé dans la crise, fin 2009.
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2 juillet 2015, 13:56, par Maillot Joseph Luçay
Le résultat du référendum prévu en Grèce pour son maintien ou son retrait de l’union européenne n’aura pas seulement des conséquences graves pour la Grèce , mais également pour l’ensemble de l’union européenne .
En effet si le oui l’emporte, il faudra que l’union européenne et en particulier les locomotives de l’Europe que sont l’Allemagne et la France continuent de soutenir la Grèce à bout de bras au détriment des intérêts de leurs propres ressortissants et les grecs pourront continuer de faire du chantage aux européens comme ils le font depuis quelques années ( Donnez nous de l’argent ou nous nous retirons de l’Europe )
Mais d’un autre côté, si le non l’emporte , les grecs assumeront seuls leur destin et en porteront seul la responsabilité de leur échec ou de leur réussite dans la guerre économique sans merci , qui se déroule dans le monde entier depuis une vingtaine d’années . Ils ont montré depuis plus de 2500ans qu’ils étaient capables de livrer tous les combats et de l’emporter même devant un ennemi beaucoup plus puissant qu’eux . Il n’y a qu’à se référer aux grands moments de leur histoire, et notamment aux victoires emportées sur les perses au 4eme siècles avant JC et à l’empire immense créé par Alexandre le grand en moins d’une quinzaine d’années grâce à son intelligence , mais aussi à la bravoure et aux courage de ses soldats . Et même si le peuple grec est aujourd’hui le résultat d’un large métissage entre les populations aryennes et et orientales , les gènes de l’intelligence , de la bravoure et du courage qui ont été légués par les ancêtres sont encore là dans leur sang. Et en ce sens il ne faut pas désespérer de leur avenir.
Mais si le non peut changer le destin des grecs , il risque aussi de changer le destin de l’union européenne telle qu’elle existe aujourd’hui .
En effet l’exemple de la Grèce peut également faire boule de neige et convaincre une grande partie des autres pays de l’union européenne qu’ils ont plus à gagner à se retirer de l’union qu’à y rester . Si le premier ministre britannique , David Cameron , tient ses promesses électorales , les anglais devront eux aussi se prononcer prochainement sur leur maintien ou non dans l’union européenne . Ils risquent de suivre plus facilement l’exemple de la Grèce si elle dit non . Mais il pourrait y avoir d’autre demande de retrait , du côté du sud ou de l’est de l’Europe où il y a encore des économies très faibles qui ont du mal à suivre le rythme imposé par les technocrates de Bruxelle pour que l’union puisse faire face à la crise économique et garder la tête hors de l’eau . Et en définitive la belle construction européenne ,commencée dans les années 1950 pour éviter les luttes fratricides des années antérieures, risque de voler en éclat très rapidement .
Pour éviter cela il n’y pas cinquante solutions, il faut avancer vers une union politique plus solide et plus solidaire . Les premiers pas de la construction européenne ont été basés sur le libre échange , c’est à dire la libre circulation des biens et des personnes sur les territoires de l’union. Cette union commerciale , est terminée depuis longtemps et a été confortée par la création d’une monnaie unique , l’euro , qui règles tous les échanges européens , sauf ceux des anglais qui ont conservé leur livre sterling pour pouvoir entretenir des relations privilégiées avec les membres de leur ancien empire, le Common Wealth , mais sans remettre en question leur appartenance à l’Europe , et depuis les années 2000 ,l’Europe commerciale s’est acheminée petit à petit vers une union politique en se dotant d’un parlement élu au suffrage universel et d’une présidence européenne plus forte . Mais les européens n’ont pas osé ou n’ont pas pu jusqu’ici faire le dernier pas qui créerait vraiment le ciment de l’union politique , notamment en mettant en place une vraie fiscalité européenne dans laquelle les citoyens européens verseraient individuellement leurs contributions et recevront collectivement la contrepartie de leur impôt .
Si une telle démarche avait déjà été mis en place aucun des pays membre de l’Union ne pourrait justifier son retrait parce qu’il ne retire pas suffisamment de bénéfice de son adhésion . L’impôt européen serait redistribué comme c’est le cas dans les fédérations telles que la Suisse ou les USA .On distinguerait les dépenses fédérales et les dépenses nationales . Chaque pays garderait sa liberté d’action mais personne ne pourrait dire je m’en vais parce que vous m’oubliez .ou parce que je pourrais faire mieux sans vous . Le ciment de l’impôt européen permettrait d’instituer une véritable solidarité européenne basée sur l’effort de chacun et non exclusivement sur la richesse des grands pays de l’union que sont la France et l’Allemagne et empêcherait certains pays de demander leur retrait .
Forte de cette grande solidarité qui déboucherait sur une grande fraternité européenne , l’Europe pourrait enfin prendre la place qu’elle doit avoir dans l’avenir de la planète . Un avenir sans guerre fratricide comme l’ont rêvé ses pères fondateurs , Jean Monet et Robert Schuman, mais aussi un avenir dans lequel les hommes ne manqueraient plus de rien et pourront continuer leur évolution vers le haut pour ne pas dire vers la nouvelle Jérusalem de Saint Jean l’évangéliste .
Joseph Luçay Maillot