
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
27 novembre 2020, par
Hier a eu lieu une journée nationale de grève massivement suivie dans toute l’Inde. Elle était appelée par l’ensemble des syndicats ouvriers nationaux (CITU, INTUC, AITUC, HMS, AIUTUC, TUCI, SEVA, AICCCTU, LPF et UTUC), à l’exception du BMS, proche du BJP du Premier Ministre Narendra Modi, ainsi que par de nombreuses organisations paysannes et soutenue par les partis communistes CPI et CPIM.
Malgré la forte répression et les attaques commises par des militants du BJP, qui ont notamment conduit à la destruction d’un local du PCI à Tripura (État du Nord-Est de l’Inde), ce sont plus de 250 millions de travailleuses et travailleurs qui ont participé à la grève dans tout le pays.
Le choix de la date de cette grève n’est pas dû au hasard : en effet, les Indiens célébraient hier le Constitution Day, qui commémore comme son nom l’indique l’adoption par l’Assemblée Constituante de la Constitution indienne le 26 novembre 1946, et cette journée est donc un fort symbole démocratique pour l’ensemble des Indiens.
Or, ils considèrent que la Constitution est actuellement flouée par de nombreuses réformes organisées par le gouvernement Modi et du BJP, qui profitent de la situation de crise due au COVID-19 pour détruire les conquis sociaux dans les Etats qu’ils détiennent ainsi qu’au niveau fédéral. Ainsi par exemple dans des Etats détenus par le BJP, la quasi-totalité des droits des travailleurs a été suspendue pour une durée de 3 ans, et ce dans l’objectif de « stimuler l’économie ».
Les paysans, qui ont également participé à cette journée nationale de grève sont quant à eux en lutte depuis septembre du fait de la mise en place par le gouvernement fédéral de trois réformes agricoles importantes, qui selon eux ne vont conduire qu’au fait d’être encore plus exploités demain qu’ils ne le sont aujourd’hui et mettent en danger la sécurité alimentaire du pays.
Pour toutes ces raisons, les travailleuses et travailleurs de toute l’Inde se sont donc mobilisés pour défendre leurs droits et en conquérir de nouveaux. Voici les revendications nationales portées hier :
- la fin des lois anti-ouvriers et anti-paysans
- la fin des départs forcés à la retraite anticipée de fonctionnaires fédéraux
- une allocation de 7500 Rs/mois pour les familles non imposables
- Une ration alimentaire de 10kg/mois pour ceux étant dans le besoin
- la fin des privatisations
- la mise en place de pensions de retraites universelles
Au-delà de ces revendications portées par les ouvriers et les paysans, le CPI, dont les membres ont également participé à la grève nationale, dénonce une violation constante des droits humains par le gouvernement Modi et le BJP, notamment par la discrimination constante envers les Dalits (Intouchables), les travailleurs migrants et l’emprisonnement de journalistes, accusant ainsi le BJP de vouloir instaurer une dictature fasciste.
Mathieu Raffini
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)