
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Plus de 23 000 Palestiniens et 1200 Israéliens tués depuis le 7 octobre
25 janvier 2024
Une lettre ouverte publiée le 24 janvier par 16 ONG humanitaires appelle tous les États membres de l’ONU à cesser d’alimenter la crise à Gaza et à éviter d’exacerber la catastrophe humanitaire et les pertes de vies civiles.
« Gaza est aujourd’hui l’endroit au monde le plus dangereux pour un enfant, un journaliste et un travailleur humanitaire. Ces conditions ont créé une situation de désespoir total à l’intérieur de Gaza, conduisant les hauts responsables de l’aide humanitaire à déclarer qu’il n’y avait plus les conditions nécessaires pour entreprendre une réponse humanitaire appropriée à Gaza », rappelle notamment la déclaration.
« Nous, les organisations soussignées, appelons tous les États à cesser immédiatement les transferts d’armes, de pièces détachées et de munitions à Israël, ainsi qu’aux groupes armés palestiniens, tant qu’il existe un risque qu’elles soient utilisées pour commettre ou faciliter de graves violations du droit international humanitaire ou des droits humains.
Les bombardements et le siège israéliens privent la population civile des éléments de base nécessaires à la survie et rendent Gaza inhabitable. Aujourd’hui, la population civile de Gaza est confrontée à une crise humanitaire d’une gravité et d’une ampleur sans précédent.
En outre, les attaques menées par des groupes armés palestiniens ont tué environ 1 200 personnes et ont pris des centaines d’Israéliens et d’étrangers en otage, dont des enfants, et continuent de détenir plus de 130 otages à l’intérieur de Gaza. Les groupes armés à Gaza ont continué de tirer sans distinction des roquettes sur les centres de population en Israël, perturbant les classes des enfants à l’école, et déplaçant et menaçant la vie et le bien-être des civils. Les prises d’otages et les attaques sans distinction constituent des violations du droit international humanitaire et doivent cesser immédiatement.
Les agences humanitaires, les groupes de défense des droits humains, les responsables des Nations unies et plus de 153 États membres ont appelé à un cessez-le-feu immédiat. Toutefois, Israël continue d’utiliser des armes et des munitions explosives dans des zones densément peuplées, ce qui entraîne de graves conséquences humanitaires pour la population de Gaza. Les dirigeants du monde entier ont exhorté le gouvernement israélien à réduire le nombre de victimes civiles, mais les opérations militaires israéliennes à Gaza continuent de tuer des personnes à un rythme sans précédent, selon des déclarations récentes du Secrétaire général de l’ONU. Les États membres ont la responsabilité légale d’utiliser toutes les démarches possibles pour garantir la protection des civils et le respect du droit international humanitaire. La dernière source de subsistance à Gaza — une réponse humanitaire financée par la communauté internationale — a été paralysée par l’intensité des hostilités, y compris des tirs sur des convois humanitaires, des interruptions récurrentes des services de communication, des routes endommagées, des restrictions sur les aides essentielles, une interdiction quasi totale des biens commerciaux, et un processus bureaucratique lourd pour envoyer de l’aide à Gaza.
La campagne militaire d’Israël a détruit une majeure partie des maisons, des écoles, des hôpitaux, des infrastructures d’approvisionnement en eau, des abris et des camps de réfugiés de Gaza ; ces bombardements sans distinction, ainsi que la répétition de dommages disproportionnés aux civils qu’ils causent systématiquement, sont inacceptables. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a mis en garde contre le « risque accru de crimes d’atrocité » commis à Gaza et a appelé tous les États à empêcher que de tels crimes ne se produisent. Depuis cet appel, la crise humanitaire à Gaza n’a pourtant fait que s’aggraver :
• Plus de 25 000 Palestiniens, dont au moins 10 000 enfants, ont été tués en moins de quatre mois, selon le ministère de la Santé. Des milliers d’autres sont ensevelis sous les décombres et présumés morts.
• Plus de 62 000 personnes ont été blessées, dont beaucoup ont subi des séquelles permanentes qui les laisseront avec un handicap à vie ; parmi eux, plus de 1 000 enfants palestiniens ont été contraints d’être amputés de leurs membres supérieurs ou inférieurs.
• Un nombre indéterminé de civils palestiniens, parmi lesquels des enfants, ont été illégalement détenus, selon l’ONU, et doivent être libérés.
• Des Palestiniens continuent d’être tués presque chaque jour dans les zones vers lesquelles le gouvernement israélien leur a demandé de fuir. Au cours de la première semaine de 2024, une frappe aérienne israélienne a tué 14 personnes — pour la plupart des enfants — près d’une zone désignée par les forces israéliennes comme « zone humanitaire ».
• Plus de 85 % de la population de Gaza, soit environ 1,9 million de personnes, ont été déplacées de force. Beaucoup ont suivi les ordres émis par Israël de se déplacer vers le sud et se retrouvent aujourd’hui coincés dans de minuscules zones qui manquent de tout, incapables de permettre la vie humaine, et qui sont devenues un terrain propice à la propagation des maladies.
• Plus d’un demi-million de Palestiniens à Gaza sont confrontés à la famine et plus de 90 % de la population est confrontée à une insécurité alimentaire aiguë, soit la proportion la plus élevée jamais enregistrée par un organisme humanitaire technique chargé d’évaluer l’insécurité alimentaire basée sur des données factuelles.
• Plus de 70 % des maisons de Gaza, une grande partie de ses écoles et de ses infrastructures d’eau et d’assainissement ont été détruites ou endommagées et ont laissé la population avec très peu d’accès à l’eau potable.
• Aucun établissement médical de l’enclave n’est pleinement opérationnel, et ceux qui fonctionnent partiellement sont submergés de cas de traumatismes et affectés par des pénuries de médicaments, de matériel médical et de médecins. Plus de 300 employés médicaux ont été tués.
• Plus de 167* travailleurs et travailleuses humanitaires à Gaza ont été tués par les bombardements israéliens, plus que dans tout autre conflit de ce siècle.
Gaza est aujourd’hui l’endroit au monde le plus dangereux pour un enfant, un journaliste et un travailleur humanitaire. Ces conditions ont créé une situation de désespoir total à l’intérieur de Gaza, conduisant les hauts responsables de l’aide humanitaire à déclarer qu’il n’y avait plus les conditions nécessaires pour entreprendre une réponse humanitaire appropriée à Gaza. Cela ne changera pas tant que le siège, les bombardements et les combats ne cessent pas. Les Nations Unies ont récemment décrit l’accès humanitaire en janvier comme « significativement détérioré ». Les forces israéliennes ont refusé à plusieurs reprises de donner l’autorisation aux convois humanitaires d’atteindre les zones situées au nord de Wadi Gaza, où la population court le plus grand risque de famine.
Ces dernières semaines, de hauts responsables israéliens ont commencé à appeler à l’expulsion des civils palestiniens hors de Gaza. Le transfert forcé à l’intérieur de Gaza et la déportation d’une partie de la population au-delà des frontières, sans aucune garantie de retour, constitueraient de graves violations du droit international, équivalant à un crime d’atrocité.
Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et appelons tous les États à mettre fin aux transferts d’armes susceptibles d’être utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire et des droits humains. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit assumer sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité mondiales en adoptant des mesures visant à mettre un terme aux transferts d’armes au gouvernement israélien et aux groupes armés palestiniens et à empêcher les transferts d’armes risquant d’être utilisées pour commettre des crimes internationaux, et cela immédiatement.
Tous les États ont l’obligation de prévenir les crimes d’atrocité et de promouvoir le respect des normes qui protègent les civils. Il est grand temps que la communauté internationale soit à la hauteur de ces engagements.
*Note :
Le nombre total de travailleurs et travailleuses humanitaires tués inclus des employés de l’ONU, d’ONG, ainsi que du Croissant-Rouge Palestinien. Le nombre annuel des travailleurs et travailleuses humanitaires tués dans d’autres contextes sont disponibles dans la Base de Données de Sécurité des Travailleurs et Travailleuses Humanitaires.
Soussignés
1. Fédération Handicap International — Humanity & Inclusion
2. War Child Alliance
3. Christian Aid
4. Norwegian People’s Aid
5. Médecins du Monde Réseau International
6. Mennonite Central Committee
7. medico international
8. Oxfam
9. Center for Civilians in Conflict (CIVIC)
10. Danish Refugee Council
11. Save the Children
12. Plan International
13. Norwegian Refugee Council
14. Diakonia
15. Amnesty International
16. American Friends Service Committee (AFSC)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)