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Une politique de bombardements massifs en zone urbaine soutenue par Washington et ses alliés : la civilisation occidentale en pleine crise
11 décembre 2023, par
En deux mois et quelques jours à Gaza, l’armée israélienne a tué plus de 17 000 personnes, dont plus de 7 000 enfants et plus de 5 000 femmes. C’est notamment cela que soutient le gouvernement des États-Unis. Tout d’abord, Washington déploie deux porte-avions nucléaires pour couvrir son allié de Tel-Aviv. Ensuite, il empêche l’application d’une résolution de l’ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza. Le monde est témoin de ces actes de Tel Aviv, de Washington, et du refus des gouvernements occidentaux de condamner l’État responsable de ce massacre. A qui profite donc l’intensification de la guerre coloniale en Palestine ?
La chaîne TV d’information en continu « Al Jazeera » a cité hier le bilan de la guerre à Gaza depuis le début de l’attaque des militaires israéliens, fait par les services de santé palestiniens : en 64 jours, plus de 17 000 morts, dont plus de 7 000 enfants et plus de 5 000 femmes. Ceci montre la méthode utilisée par l’armée d’occupation depuis son offensive à Gaza : des bombardements pour tout écraser dans une zone densément peuplée. Les armes des militaires tuent indistinctement combattants et civils. Pour justifier un tel bilan, le gouvernement d’extrême droite au pouvoir à Tel Aviv ira-t-il jusqu’à dire que les combattants du Hamas sont composés majoritairement de femmes et d’enfants ?
Gaza est une zone urbaine peuplée de plus de 2 millions d’habitants. Ce sont principalement des réfugiés palestiniens et leurs descendants. A partir de 1947, ces réfugiés ont été chassés de leur maison pour que d’autres prennent leurs biens et leurs terres. Certains ont résisté à cette déportation, la réponse fut la répression la plus violente : des habitants du village étaient massacrés, les maisons incendiées. C’était le message clair des colonisateurs aux Palestiniens qui refusaient d’être volés par des Européens récemment immigrés dans leur pays. Aujourd’hui, ils sont la cible d’une des armées les plus puissantes du monde, et qui dispose de l’arme nucléaire.
La trêve humanitaire a pris fin par la relance des bombardements par l’armée israélienne. Depuis le début de l’offensive contre Gaza, le gouvernement des États-Unis a choisi de placer deux porte-avions nucléaires en Méditerranée, près des côtes de la Palestine. La rapidité de ce déploiement d’armes de destruction massive peut être étonnante. L’existence de l’État d’Israël est loin d’être menacée par le Hamas au point d’avoir besoin de l’appui de deux bases aériennes militaires flottantes de la marine des États-Unis. L’armée israélienne bénéficie du soutien du complexe militaro-industriel de plusieurs États, et elle dispose de la bombe atomique. Cette arrivée de deux porte-avions nucléaires dans ce théâtre d’opération rappelle l’importance stratégique de la Méditerranée orientale, et donc celle d’Israël pour l’OTAN. Dirigé par des Occidentaux, c’est un allié important, et la seule puissance nucléaire de la région carrefour du Moyen-Orient, entre Afrique, Asie et Europe.
Compte tenu de la configuration de Gaza et des parties prenantes, la guerre pourrait durer et ne pas seulement se limiter à ce ghetto.
Étant un des États disposant officiellement de l’arme nucléaire, les États-Unis ont un droit de veto pour empêcher l’adoption d’une résolution contraignante de l’ONU envers un État. Washington a ainsi usé de son droit de veto pour empêcher l’application d’une résolution soutenue par plus de 100 États.
Ce document adopté par la majorité de la communauté internationale demandait un cessez-le-feu à Gaza. C’était trop pour Washington au service de son allié de Tel Aviv. La puissance coloniale en Palestine veut continuer à bombarder et ceci a pour conséquence de justifier la présence de porte-avions nucléaires des États-Unis dans la région.
Mais ce refus alimente une crise de civilisation en Occident. Les dirigeants de ces États sont tous des défenseurs de la démocratie et des droits humains. Alors comment peuvent-ils laisser faire un tel massacre : plus de 17 000 morts, dont plus de 7 000 enfants et plus de 5 000 femmes en deux mois.
Si ce massacre avait lieu en Afrique ou en Asie, dans un pays doté d’importantes richesses naturelles, nul doute que ces dirigeants occidentaux n’auraient pas manqué de faire pression sur l’ONU pour donner à leurs militaires le mandat pour faire la guerre à l’État responsable du massacre. A qui profite donc l’intensification de la guerre coloniale en Palestine ?
M.M.
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