
C’était un 30 juin
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Première journée de la visite de l’ancien ministre de l’Outre-mer
29 avril 2005
Le socialiste Henri Emmanuelli est arrivé hier à La Réunion. Ancien secrétaire d’État aux DOM-TOM, ex-secrétaire national du PS et ex-président de l’Assemblée nationale, il est venu faire campagne pour le “non” au référendum sur la Constitution européenne. En délicatesse avec la direction nationale du PS qui appelle à voter “oui”, il est invité par Christophe Payet, député socialiste de la 4ème circonscription et le collectif réunionnais pour le “non”.
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"La constitution européenne telle qu’elle est rédigée est dangereuse pour notre économie, sur le plan des libertés et sur le plan social. Dire le contraire est monstrueux". Henri Emmanuelli (PS) n’a pas mâché ses mots à l’occasion de la première journée de son séjour à La Réunion. "Que la droite mente à la gauche, ce n’est pas étonnant, elle ne serait jamais majoritaire sans cela, mais que la gauche mente à la gauche, ce n’est pas acceptable", disait-il en ouverture du déjeuner-débat qu’il a eu avec les représentants des 17 organisations et partis politiques composant le collectif réunionnais pour le “non”.
Égratignant au passage la direction nationale du parti socialiste qui fait campagne pour le “oui”, Henri Emmanuelli rappelait, "jusqu’à l’été dernier, le PS disait que le Traité constitutionnel était inacceptable en l’état et posait 7 conditions pour sa ratification. Aucune de ces conditions n’a été prise en considération. Pourtant, pour des raisons qui m’échappent, ce traité qui comportait tous les défauts s’est brusquement chargé de béatitude". Il n’hésitait pas à affirmer : "j’estime que la social-démocratie commet une erreur historique (en appelant à voter “oui” - NDLR)".
Vers une crise sociale grave
Argumentant son propos, l’ancien président de l’Assemblée nationale lançait : "cette Constitution fixe des choix économiques et sociaux qui vont ancrer l’Europe dans l’ultra-libéralisme". Ainsi, le traité stipule "une concurrence libre et non faussée" et pour Henri Emmanuelli cela est synonyme de "menace énorme sur le service public". De même, dans "une économie déjà fragilisée par les délocalisations et la concurrence des pays d’Asie", un renforcement des libres échanges dans tous les domaines de l’économie, "des meubles à la haute technologie", serait "catastrophique".
Henri Emmanuelli rappelait aussi que la Constitution européenne interdit les déficits budgétaires, les localisations ou encore l’harmonisation fiscale. "Je ne rêve pas, je ne phantasme pas, nous allons vers une crise sociale grave, nous sommes sur le chemin d’une catastrophe", estimait-il.
Concernant La Réunion plus particulièrement, l’ancien secrétaire d’État aux D0M-TOM remarquait "l’expression “mesures spécifiques” a disparu du traité, quant aux fonds européens alloués aux “objectifs 1” (La Réunion bénéficie de ce fonds - NDLR) leurs montants restent inchangés alors que l’Union européenne passe de 70 millions d’habitants à 125 milllions". Un constat qui lui faisait commenter : "c’est cela l’assiette bien remplie par l’Europe ? Ceux qui disent cela soit ne savent pas compter soit confondent leur assiette avec celle des Réunionnais". Allusion directe à la phrase du député européen réunionnais Jean-Claude Fruteau (PS) qui affirmait récemment : "il faut voter oui car i donn pa in koud’pié dann son zasièt mangé".
Dans l’après-midi, Henri Emmanuelli a rencontré les syndicats. Il a ensuite participé à un meeting.
Aujourd’hui, il sera dans le Sud, notamment à la Petite-Île, la ville du député-maire socialiste Christophe Payet. Il tiendra ensuite un meeting à Saint-Louis.
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