
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une grave catastrophe humanitaire provoquée par la guerre
22 avril 2004
L’organisme de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW), a exhorté la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies à restaurer le suivi des droits humains au Soudan, et a fermement condamné les abus commis dans le Darfour (Ouest du pays).
Selon Panapress, la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies doit voter, aujourd’hui, à Genève, une résolution sur le Soudan et le HRW affirme, dans un communiqué, qu’elle devrait condamner sans la moindre équivoque les crimes contre l’humanité et les autres abus commis, selon l’organisation, par les forces gouvernementales et les milices alliées dans le Darfour et restaurer le mandat du Rapporteur spécial pour les Droits de l’Homme au Soudan.
L’année dernière, la Commission avait mis un terme à un mandat de supervision de dix ans au Soudan car il semblait que la guerre civile qui déchirait depuis 20 ans la partie Sud du pays allait trouver une solution. "Le Darfour est un test crucial pour la crédibilité de la Commission. Avec les milliers de civils déjà tués et les centaines de milliers de personnes déplacées de force, nous sommes exactement en face de ce genre de catastrophe de droits humains pour lesquels la Commission devrait nommer un superviseur", a déclaré Joanna Weschler, représentante de HRW.
L’organisation de défense des droits humains a indiqué que depuis le mois de février 2003, "le gouvernement soudanais et ses milices arabes alliées ont lancé une guerre brutale contre l’insurrection rebelle dans le Darfour". HRW a noté que les opérations militaires du gouvernement ciblaient essentiellement les populations civiles qui étaient du même groupe ethnique que les membres des groupes rebelles, ajoutant que les forces gouvernementales et les milices "ont tué des milliers de personnes et forcé plus de 750.000 personnes à fuir leurs domiciles au Soudan et 120.000 autres personnes à chercher refuge de l’autre côté de la frontière, sur le territoire tchadien".
HRW a relevé que les entretiens avec les réfugiés soudanais au Tchad avaient permis à ses chercheurs de collecter des informations sur "les abus généralisés et systématiques commis dans le Darfour par les forces gouvernementales agissant avec la complicité des milices arabes, connues sous le nom de janjaweed".
L’organisme a affirmé que les réfugiés ont constamment parlé des bombardements aériens sans discernement des villages civils, le pillage et l’incendie de leurs maisons par les forces gouvernementales et les miliciens, ainsi que les actes de meurtre, de viol et d’enlèvements de femmes, d’enfants et de personnes âgées.
Le 7 avril, le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, avait plaidé, dans une intervention devant la Commission des Droits de l’Homme, afin que "les travailleurs humanitaires internationaux et les experts des droits humains bénéficient d’un accès sans restriction et immédiat à la région et aux victimes". Il a noté si cet accès n’est pas permis, la communauté internationale devrait alors "prendre des mesures diligentes et appropriées". Selon HRW, le gouvernement soudanais aurait refusé l’accès au Darfour à une mission d’urgence du Bureau du Haut Commissaire chargé des Droits de l’Homme au cours sa récente mission d’enquête dans le Tchad voisin, quelques jours tout juste après le discours du secrétaire général.
"Si la Commission n’agit pas maintenant, alors qu’elle dispose de preuves sur les crimes contre l’humanité, quand va-t-elle réagir ?", s’est interrogé Weschler. La semaine dernière, l’Union européenne (UE) avait soumis une résolution appelant à la nomination d’un Rapporteur spécial qui serait chargé de suivre les abus des droits humains au Soudan, mais le vote du texte avait été renvoyé au 22 avril, à la demande du groupe africain (voir encadré) .
L’Irlande et les Pays-Bas mèneraient les efforts de l’UE pour négocier avec les membres africains de la Commission un consensus sur une "déclaration du président" qui devrait, selon HRW, "être moins critique vis-à-vis des initiatives soudanaises et avoir peu de chances de déboucher sur la nomination d’un rapporteur spécial". L’organisation a demandé à tous les membres de la Commission d’opter pour une résolution forte sur le Soudan, un texte qui prévoirait la réinstallation d’un rapporteur spécial sur les droits humains.
La position du gouvernement soudanais
Le gouvernement soudanais s’est félicité de la solidarité des pays africains qui ont aidé à bloquer une résolution de l’Union européenne (UE) et d’autres pays occidentaux proposée à la Commission des droits de l’Homme de l’ONU basée à Genève, pour dénoncer les autorités de Khartoum.
Le projet de résolution de l’UE soutenu mardi par les États-Unis exprime sa préoccupation face aux attaques des milices contre les populations civiles qui, selon le texte, ne bénéficient pas d’une protection adéquate du gouvernement. Si les 53 membres de la Commission avaient approuvé cette résolution, elle aurait nommé un nouvel enquêteur spécial sur le Soudan.
"Nous remercions ce groupe de pays africains parce qu’ils n’ont pas donné l’occasion aux Européens et à d’autres pays de ternir l’image du Soudan et de mettre en œuvre leur stratégie bien connue", a déclaré à la presse à Khartoum le ministre des Affaires étrangères, Mustafa Osman Ismael.
La semaine dernière Khartoum a réfuté des allégations de l’ONU, de l’UE et d’organisations de défense des droits humains selon lesquelles des milices arabes se livraient à une campagne d’épuration ethnique contre les populations africaines de la région du Darfour occidental.
Le gouvernement, le Mouvement de libération du Soudan (MLS) et le Mouvement justice et égalité (MJE) ont signé le 8 avril dernier un accord de cessez-le-feu de 45 jours pour permettre des opérations humanitaires dans cette région. Le ministre a reconnu "qu’il y a des problèmes techniques et politiques devant être réglés" au Darfour, mais a insisté sur le fait que certains médias et organisations "fabriquaient des histoires" sur la situation au Darfour.
Le chef de la diplomatie soudanaise a indiqué que les dirigeants du pays étaient soucieux de maintenir la stabilité et la sécurité dans le pays, ajoutant que la délégation aux négociations démarrant ce mercredi à N’Djamena, au Tchad, avec les rebelles du Darfour ferait preuve de souplesse afin d’épargner d’autres souffrances à cette région troublée.
L’ONU a insisté sur le fait que le Darfour est actuellement le théâtre d’une de la pire catastrophe humanitaire du monde. Mardi, Khartoum a accepté pour la première fois une enquête sur la situation au Darfour par la Commission des droits de l’Homme de l’ONU.
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