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Mesures de l’Union européenne face aux naufrages en Méditerranée
22 avril 2015
Après les récents drames, survenus ces derniers jours, la responsabilité de l’Union européenne est mise en cause. L’opération Triton est décriée pour son inefficacité. Au cours de la réunion d’urgence organisée lundi 20 avril entre les ministres des affaires étrangères, dix propositions d’action pour lutter contre les passeurs et empêcher les candidats à l’immigration de risquer leur vie.
Le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, avait annoncé lundi que les dirigeants européens ne pouvaient pas « continuer comme cela, nous ne pouvons accepter que des centaines de personnes meurent en essayant de traverser la mer pour venir en Europe ». Une déclaration qui fait suite aux propos durs tenus par certains politiques français, à lire dans l’édition précédente de « Témoignages », et notamment celles de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini : « Nous n’avons plus d’alibi ».
La Commission européenne prévoit ainsi de renforcer les opérations de contrôle et de sauvetage, de confisquer et détruire les embarcations utilisées pour transporter les migrants, d’augmenter la coopération entre les différentes organisations, de déployer des équipes du Bureau européen de soutien à l’asile (EASO) mais également de prendre les empreintes digitales de tous les migrants.
Les ministres veulent également mieux répartir les réfugiés entre les États, mettre en place un programme de réinstallation dans les pays de l’UE, renvoyer rapidement les candidats à l’immigration non-autorisés à rester, agir en partenariat avec les pays voisins de la Libye et envoyer des officiers de liaisons pour l’immigration dans des pays tiers, afin de collecter des informations sur les flux migratoires et permettre à l’Union européenne de mieux cerner l’origine et le parcours des réfugiés.
Ces propositions d’action visent à renforcer les deux précédentes opérations mises en place : Opération Triton et Opération Mare Nostrum, destinées à lutter contre les passeurs et secourir les migrants en mer. En octobre 2013, les autorités italiennes décident de mettre en place une opération militaire et humanitaire suite au drame de Lampedusa, où 366 migrants ont trouvé la mort au large des côtes italiennes.
Mare Nostrum vise à secourir en mer les immigrés clandestins, mais en raison du coût de cette opération, l’Italie décide de mettre fin à celle-ci. En effet, le gouvernement italien a déboursé près de 9 millions d’euros par mois, et même si cette opération a permit de sauver près de 150 000 migrants en une année et arrêter 351 passeurs, l’Italie seule ne pouvait porter ce budget.
Suite à cela, l’UE décide de reprendre en main l’opération en mettant en place l’opération Triton de Frontex, en novembre 2014. Ainsi la France, l’Espagne, la Finlande, le Portugal, l’Islande, les Pays-Bas, la Lituanie et Malte décident d’apporter une aide financière mais aussi technique et humaines pour contrôler les frontières.
Cette opération au rabais, avec un budget de 3 millions par mois est vivement critiquée parce que « quel que soit son habillage, Triton n’est pas une opération de recherche et de sauvetage, mais de surveillance » avait expliqué Nicolas Beger, directeur du bureau européen d’Amnesty, au journal Le Monde en novembre 2014.
Après la réunion entre les ministres des Affaires étrangères de lundi, un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement aura lieu jeudi 23 avril, à Bruxelles. Les dirigeants européens tenteront d’élaborer une réponse aux drames à répétition survenus en Méditerranée et de limiter l’afflux de candidats réfugiés voulant se rendre en Europe, au péril de leur vie.
Le dernier bilan du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) fait état de 800 morts suite au naufrage dans la nuit de samedi à dimanche. Il s’agit du bilan humain le plus lourd enregistré au cours des dix dernières années. L’ampleur de la situation oblige l’Union européenne a mettre en place des mesures efficaces, car « Nous payons les erreurs du passé », a expliqué Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières et professeur à Sciences Po Paris, au magazine Le Point.
En effet, « le niveau de la discussion, comparé à celui qu’on avait il y a 20 ans, est proprement incroyable. Cela n’aurait pas été possible dans le passé, la rhétorique raciste, la rhétorique d’intolérance. Dans les années 60, 70, 80, nous n’aurions jamais accepté cela », a déploré Laurens Jolles, responsable du HCR en Italie. Un niveau qui s’explique par la montée du populisme en Europe, tant en France, Allemagne, Italie qu’en Grèce.
Cependant, « l’Europe a besoin d’immigration. c’est une réalité économique incontestable ». Raison pour laquelle, il apparaît indispensable de mettre en place une politique européenne commune. « Il nous faut adopter une démarche plus ouverte, plus réaliste en matière d’immigration, mais cela exige une certaine détermination politique », a expliqué Rony Brauman.
Pour ce dernier, cela passe par « sortir d’une attitude purement défensive comme on semble l’adopter aujourd’hui. Des frontières fermées imposent la fixation, y compris clandestine, des migrants. Des frontières ouvertes permettent une mobilité souhaitée par la majorité qui se révèle économiquement productive ».
SaiLin
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