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Résultat serré, pas de parti majoritaire au Sénat
27 février 2013, par
La coalition de gauche menée par Pier Luigi Bersani a remporté 29,5% des voix, obtenant la majorité des sièges à la Chambre, soit 340 sur les 630. Cependant au Sénat, les résultats ne donnent pas de majorité claire, car la gauche est en tête sans pour autant obtenir la majorité.
Le centriste Mario Monti, président sortant du Conseil a largement été désavoué. « C’est sûr que s’il y a une majorité à la Chambre et une autre au Sénat, il n’y a pas de gouvernement » , a expliqué Stefano Fassina, économiste du Parti démocrate, au quotidien "Le Monde".
Tenter les alliances
Pier Luigi Bersani a remporté la majorité à la chambre basse, mais n’a pas obtenu la majorité au Sénat, selon des données publiées mardi matin par le ministère de l’Intérieur. Basés sur le dépouillement de 99,9% des bureaux de votes, les résultats ont démontré que le chef du Parti démocrate Pier Luigi Bersani et sa coalition ont gagné la chambre basse avec 29,55% des votes, à peine 0,38% de plus que la coalition de Silvio Berlusconi. Malgré cette majorité de députés, les résultats aux élections restent incertains, la coalition de Pier Luigi Bersani a remporté 121 des 315 sièges au Sénat alors que le milliardaire Berlusconi en a remporté 117. Selon les lois électorales italiennes, un parti ou une coalition a besoin de 158 sièges au Sénat pour remporter la majorité. L’humoriste Beppe Grillo du Mouvement 5 étoiles a obtenu une douzaine de sièges, bloquant la majorité.
Pier Luigi Bersani devra trouver des alliés afin de mettre en place un nouveau gouvernement. Cependant, le Premier ministre a surtout besoin du soutien de la Chambre basse et du Sénat pour gouverner le pays. Les deux institutions partagent les droits législatifs de façon égale, rendant le système de vote du pays notoirement complexe et difficile à comprendre, même pour les Italiens. Pour l’heure, le centre gauche a besoin du Mouvement 5 Etoiles de l’humoriste Beppe Grillo ou du centre droit de Silvio Berlusconi pour faire passer ses réformes. Mais pour l’instant, ni l’un, ni l’autre n’ont manifesté leur intention de négocier, laissant craindre que de nouvelles élections.
Une situation complexe
Pour le quotidien romain "Il Messaggero", « le vainqueur est l’impossibilité de gouverner » , tandis que La Repubblica notait que « le premier parti du pays » était le « non parti » , terme désignant le rejet de la classe politique traditionnelle, a expliqué l’agence de presse Reuters. Face à cette instabilité politique, les marchés financiers ont noté un net repli de l’euro qui s’établissait à 1,3025 dollar en début de séance européenne, soit le plus bas niveau de la monnaie unique depuis le 10 janvier, a indiqué Reuters. Ce vote de protestation est un camouflet pour le président du Conseil sortant, l’ancien commissaire européen Mario Monti, arrivant en 4e position.
« Ce n’est pas si surprenant que ça, compte tenu de l’ampleur de la désillusion à l’égard des formes traditionnelles de la politique », a commenté Mario Monti, à la presse. La presse italienne s’inquiète de la situation, « un pays ingouvernable, politiquement, mais aussi techniquement avec peu d’issues fondées sur des alliances presque impraticables et numériquement insuffisantes » , a commenté Massimo Razzi dans la Repubblica. Pour ce dernier, la seule issue est de retourner voter, soit pour tout le Parlement soit seulement au Sénat. Pour Mario Secchi, l’un des candidats de l’alliance centriste de Mario Monti, « nous nous dirigeons vers une situation ingérable, un pays ingouvernable » .
Le sentiment est général, « il ne pourra pas y avoir de gouvernement stable et nous devrons revoter » , a expliqué Stefano Fassina, économiste du Parti démocrate. D’autant qu’une cohabitation a peu de chance de voir le jour.
Céline Tabou
Les Bourses européennes en baisse Selon "les Echos", les spéculateurs présents dans les places financières européennes ont fait chuter les indices, et augmenté le taux d’intérêt des emprunts souscrits par l’État italien. La Bourse de Paris s’inscrit en forte baisse, plombée, comme les autres places européennes, par l’impasse résultant des élections générales en Italie. Le risque d’instabilité politique fait craindre une reprise de la crise de la zone euro et son corollaire, le renchérissement du coût des emprunts. Les valeurs bancaires sont donc les plus touchées, l’indice Stoxx 600 associé accusant la plus forte baisse sectorielle (-2,44%). Les assureurs suivent de près (-1,96%). La crainte d’instabilité ramène les investisseurs vers les placements réputés sûrs comme la dette allemande, le rendement du Bund à dix ans diminuant de 8 points de base à 1,4713%. Celui de l’emprunt italien de même échéance augmente de près de 40 points de base à 4,8393%. Rome a placé ce matin pour 8,75 milliards d’euros de bons du Trésor à six mois au rendement brut de 1,237%, le plus élevé depuis octobre dernier, contre 0,731% le 29 janvier. A la Bourse de Milan, les banques Intesa Sanpaolo et UniCredit, fortement investies en dette italienne, abandonnent respectivement 10% et 8%. S’ils sont prudents, les responsables politiques européens insistent sur la nécessité d’une poursuite des réformes engagées par le gouvernement Monti. |
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