
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
L’aide est insuffisante pour répondre aux "besoins humanitaires sans précédent"
31 octobre 2023
Le gouvernement israélien a exclu tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l’aide est insuffisante. Depuis le 27 octobre, opérations au sol et frappes israéliennes se sont intensifiées, avec pour objectif d’« anéantir » le Hamas. Benjamin Netanyahou a exhorté la communauté internationale à exiger la libération « immédiate et sans conditions » de tous les otages.
Le gouvernement israélien a exclu lundi tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l’aide est insuffisante pour répondre aux "besoins humanitaires sans précédent" selon les Nations Unies, au 24ème jour de la guerre par l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre.
Depuis le 27 octobre, les opérations au sol et frappes israéliennes se sont intensifiées, avec pour objectif d’"anéantir" le mouvement terroriste Hamas et de "ramener les otages à la maison". Ils seraient 239 personnes retenues depuis le 7 octobre dans le territoire palestinien.
Le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a exhorté la communauté internationale à exiger la libération "immédiate et sans conditions" de tous les otages. "Les appels à un cessez-le-feu sont des appels à se rendre face au Hamas. Cela ne se produira pas", a-t-il insisté.
Washington, allié d’Israël, a également estimé qu’un cessez-le-feu n’était pas "la bonne réponse pour l’instant", préférant "des pauses humanitaires", selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
La guerre a fait des milliers de morts, majoritairement des civils, et met à très rude épreuve les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre à un "siège complet" la privant d’eau, de nourriture et d’électricité.
Le Hamas affirme que plus de 8.300 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre. En Israël, d’après les autorités, plus de 1.400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées le jour de l’attaque du Hamas.
Situation humanitaire « désespérée »
Au total, 117 camions d’aide sont arrivés à Gaza depuis le 21 octobre, selon l’ONU, quand il en faudrait 100 par jour. D’autant que des tonnes d’aide s’entassent au poste-frontière de Rafah, séparant l’Egypte de Gaza, en attendant d’être inspectées par Israël, selon un responsable américain ayant requis l’anonymat auprès de l’Agence France Presse.
La Maison Blanche a jugé possible d’arriver "dans les prochains jours" à faire entrer "100 camions par jour", selon John Kirby.
L’aide qui entre à Gaza "n’est rien" au vu des "besoins humanitaires sans précédent", a déploré le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Philippe Lazzarini a appelé les membres du Conseil de sécurité à l’aide et réclamé un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".
Le bureau du Premier ministre israélien a indiqué que la nourriture et les médicaments qui rentrent à Gaza sont "contrôlés et inspectés par le personnel de sécurité israélien" et "livrés via l’Égypte". De fait, les délais de contrôle sont à l’appréciation des israéliens. D’autant que les hôpitaux sont également la cible des forces israéliennes.
"Ces convois sont destinés à la population civile, s’il s’avère qu’ils sont accaparés par le Hamas, ils seront interrompus", a ajouté le bureau de Benyamin Netanyahou.
Dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas en 2007, l’UNRWA avait mis en garde contre un effondrement de "l’ordre public" après le pillage de centres d’aide alimentaire.
L’inquiétude porte aussi sur la situation des hôpitaux où, selon le Croissant-Rouge palestinien, les bombardements mettent en péril les patients et les milliers civils qui y sont réfugiés.
Israël accuse le Hamas de se servir des hôpitaux pour cacher armes ou combattants, ce que le Hamas dément.
A Gaza, les médecins "opèrent à même le sol" et pratiquent des césariennes ou des "amputations de gamins sans anesthésie" en raison du manque de médicaments, a dénoncé Médecins du monde (MDM).
"Ce sont des milliers de morts civils, des centaines d’aidants qui n’ont rien à voir avec des terroristes qui sont en train de mourir", selon Jean-François Corty, le vice-président de l’ONG. Face au manque d’eau potable, "les gens boivent de l’eau de mer, les gens de mon équipe ont des diarrhées, leurs gamins dans quelques jours seront déshydratés", a-t-il ajouté.
Frappes aux abords d’un hôpital du Croissant-Rouge palestinien
"Frappes d’artillerie et aériennes continues dans la zone de Tel al-Hawa à Gaza où se trouve l’hôpital al-Quds", a écrit le Croissant-Rouge palestinien sur le réseau social X (anciennement Twitter).
"Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur et à la panique", a-t-elle ajouté. Le Croissant-Rouge avait déjà fait part de bombardements dans cette zone dans la soirée du 29 octobre.
Le directeur de l’hôpital avait indiqué à l’AFP avoir reçu l’ordre d’évacuer de la part de l’armée israélienne. Cependant, face à l’ampleur de la tâche, du nombre croissant des victimes et du manque de moyen pour se déplacer, les appels au départ sont vain. D’autant plus que ces appels lancés par l’armée israélienne auprès d’une population sans électricité, ni internet ne servent qu’à satisfaire les occidentaux.
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait qualifié cet appel de "profondément préoccupant", estimant impossible d’évacuer un hôpital sans mettre la vie des patients en danger.
Chars israéliens près de Gaza-ville
Pour la première fois depuis le début de la guerre, des chars israéliens ont été aperçus en lisière de Gaza-ville, selon des témoins cités par l’Agence France Presse. D’après ces sources, les chars et l’aviation israélienne ont bombardé un axe routier nord-sud avant de se retirer.
La branche militaire du Hamas a affirmé avoir riposté en tirant des obus en direction "de deux blindés". En 24 heures, l’armée israélienne assure avoir frappé "600 cibles", qui seraient des dépôts d’armes, des zones de lancements de missiles et ds caches appartenant au Hamas.
Elle assure également avoir tué "des dizaines de terroristes". De son côté, le Hamas a lui fait état de "combats intenses" dans le nord du territoire, sans donner de bilan.
Le conflit a aussi exacerbé les tensions en Cisjordanie occupée. Le 30 octobre, cinq Palestiniens ont été tués lors d’un raid de l’armée, d’après le ministère de la Santé local. Selon lui, près de 120 Palestiniens ont été assassinés depuis le 7 octobre en Cisjordanie par des tirs de soldats et de colons israéliens.
Alors que la communauté internationale redoute un embrasement régional, les tensions restent très vives à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israélienne et des groupes armés, notamment le Hezbollah. Le groupe a d’ailleurs annoncé la mort d’un de ses combattants, portant à 47 le total de ses membres tués depuis le 7 octobre.
Dans un entretien le 30 octobre à l’AFP, le Premier ministre libanais Najib Mikati a assuré que son pays faisait tout son possible pour ne pas être entraîné dans le conflit mais "je crains qu’une escalade n’englobe toute la région".
D’autant que le même jour, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé plusieurs cibles en Syrie, en réponse à des tirs de roquettes. L’Iran a pour sa part justifié les récentes attaques contre des bases des forces américaines en Syrie mais aussi en Irak, en évoquant l’aide apportée par Washington à Israël dans la guerre.
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