
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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8 juillet, par
Le 13 juin 2025, l’opération surprise "Rising Lion" est lancée par Israel. Des frappes larges et coordonnées sont larguées contre plus de 100 cibles iraniennes et une grande offensive aérienne est menée. Parmi les cibles touchées figurent des installations nucléaires (Natanz, Fordow, Arak), des bases militaires, et des commandants supérieurs.
La riposte iranienne est massive. L’Iran répond par des centaines de missiles et drones, visant des villes et infrastructures israéliennes. Toutefois, Israël intercepte une majorité de ces missiles et drones, grâce à ses défenses.
Le 22 juin 2025, les Etats-Unis entrent en guerre et lancent l’"Operation Midnight Hammer". Les Américains interviennent directement avec des B2Stealth larguant des bombes bunker busters sur Fordow, Natanz et Isfahan,et des Tomahawk sont tirés depuis un sous marin. Le but pour le Pentagone est détruire le programme nucléaire iranien, mais en vain, car les attaques américaines et israéliennes sur les sites nucléaires iraniens n’ont fait que retarder son programme de plusieurs mois.
Toutefois, la stratégie américaine n’est pas uniquement de venir en aide à son précieux allié israélien, mais l’instauration d’"une nouvelle architecture de sécurité au Moyen-Orient, offrant à Israël une plus grande autonomie en tant qu’allié des États-Unis et servant de modèle à d’autres partenariats régionaux en Europe et en Asie. Cette approche permet aux États-Unis de réduire leurs propres engagements militaires directs tout en renforçant le pouvoir de leurs alliés", ont expliqué les auteurs d’un rapport publié sur le Forum sur la défense et la sécurité d’Israël.
D’ailleurs, Gilles Gressani, directeur du Grand Continent, a expliqué sur Radio France que "ce qu’essaie de faire Donald Trump, c’est que l’intégralité du processus politique ne passe que par lui". "C’est pour ça que cette crise est assez similaire aux dernières grandes crises qui ont été, pour la plupart du temps, provoquées par lui : les tarifs, l’envoi de l’armée sur son propre sol. C’est à chaque fois chaotique mais c’est lui, c’est par sa personne que se réabsorbe la crise. On est face à une théorie de la souveraineté très classique : le souverain est celui qui décide de l’état d’exception, qui le déclenche et décide".
Deux jours après les attaques massives des israéliens et américaines contre l’Iran, un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur le 24 juin, après l’annonce d’une trêve par Donald Trump le jour même. C’est alors la fin de la "Guerre de douze jours" qui aura fait trembler le Moyen-Orient et le monde.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé qu’"après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa grande détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre, imposée par l’aventurisme et la provocation". De son côté, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pour sa part déclaré avoir "obtenu une victoire historique", et a redéployé toute ses forces militaires contre Gaza.
Dans ce conflit Israël-Iran, l’autre intention de Donald Trump est d’adresser un message à la Chine et à la Russie : la présence américaine est là et bien là. Un pied de nez aux dirigeants chinois qui étaient parvenus à réunir les ennemis Iranien et Saoudien - aussi alliés aux Américains - à la table des négociations pour engager la réconciliation. De plus, la Chine considère l’Iran comme un maillon dans un jeu plus global. "L’Iran fait partie d’une stratégie plus large pour la Chine, laquelle consiste à augmenter son influence au Moyen-Orient pour sécuriser des marchés et une offre stable et diversifiée en énergie, tout en affaiblissant l’influence des Etats-Unis", ont indiqué Christopher Chivvis et Jack Keating, chercheurs au Carnegie Endowment for International Peace, un think tank américain.
Or la prise de position de Donald Trump assure à la Chine que son engagement croissant dans la région n’est pas assuré. D’autant que Pékin a peu de leviers sur Israël, l’allié de toujours des Etats-Unis. De son côté, la Russie avait engagé un approfondissement des relations avec l’Iran, en vue d’élargir les liens commerciaux et les investissements mutuels dans les domaines du transport et de l’énergie. Moscou avait d’ailleurs proposé dès mai 2025 de contribuer à faire avancer les négociations entre l’Iran et les Etats-Unis, concernant le programme nucléaire iranien. Au début du conflit entre les ennemis jurés, le président russe, Vladimir Poutine, avait été l’un des premiers à proposer sa médiation entre l’Iran et Israël. Mais cette proposition n’a pas abouti, car les européens et américains avaient rejeté cette initiative de la Russie, accusée de ne pas respecter le droit international dans sa guerre contre l’Ukraine.
Les États-Unis veulent surtout limiter l’influence iranienne en Syrie, même si cela vient en contradiction avec les efforts de la Russie pour stabiliser le régime de Bachar al-Assad. Cela rappelle à la Russie que les États-Unis continuent de jouer un rôle majeur dans la géopolitique du Moyen-Orient, et que leurs actions peuvent contrecarrer les objectifs russes en Syrie. De plus, les Etats-Unis ne toléreraient pas une expansion de l’influence iranienne, même si cela signifierait des tensions directes avec la Russie, pourtant très proche de l’actuel président républicain. Or sur ce dossier, Donald Trump a décidé de faire pression sur la Russie et lui a ainsi envoyé un message clair : la Russie devrait choisir de quel côté elle se place : soutenir l’Iran et risquer une confrontation indirecte avec les États-Unis, ou se distancer de l’Iran et rechercher une coopération plus fluide avec Washington.
Donald Trump a souvent vu le Moyen-Orient comme une zone de concurrence stratégique non seulement avec l’Iran, mais aussi avec la Russie et la Chine. Dans cette optique, l’implication américaine dans le conflit entre Israël et l’Iran a été vue comme un moyen pour les États-Unis de conserver son influence dans la région face à d’autres grandes puissances, en particulier la Russie, qui cherche à accroître leur présence au Moyen-Orient.
Enfin, la politique de Donald Trump en matière de Moyen-Orient est unilatérale, avec l’idée que les États-Unis ne dépendraient pas des autres puissances (notamment la Russie et la Chine) pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs alliés. En soutenant Israël de manière unilatérale, Donald Trump a montré que les États-Unis étaient prêts à agir seuls si nécessaire, sans nécessairement chercher l’accord ou l’approbation des autres grandes puissances. Signe qu’il peut engager une telle démarche dans une autre région du monde.
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