
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
24 mai 2006
Cette journée particulière célèbre la signature des accords de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le 25 mai 1963.
Fondée voici 43 ans par 30 États africains indépendants (à l’exception de la République sud-africaine), cette organisation internationale a pour objectifs le renforcement de l’unité africaine, le maintien de la stabilité des États africains indépendants, la coopération économique et la décolonisation de l’Afrique. Son siège était situé à Addis-Abeba.
Les accords du 25 mai marquaient une étape importante pour la décolonisation du continent. Plusieurs jalons avait été déjà posés.
Le 15 avril 1958, la conférence d’Accra, qui réunit les États indépendants d’Afrique (Égypte, Éthiopie, Ghana, Liberia, Libye, Maroc, Soudan, Tunisie), proclame le principe de soutien aux mouvements émancipateurs de la tutelle coloniale en Afrique. Deux autres conférences suivent à Tunis en 1960, puis au Caire en 1961. On distingue alors 3 grandes tendances : les États francophones modérés ("groupe de Brazzaville") ; les États du Commonwealth ; les États refusant tout compromis avec le colonialisme ("groupe de Casablanca").
L’empereur d’Éthiopie, Hailé Sélassié, organise une conférence à Addis-Abeba, qui voit le 25 mai 1963 la création de l’OUA (Organisation de l’unité africaine). Trente pays africains adhèrent à la nouvelle organisation.
La Journée mondiale de l’Afrique célèbre l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA. Chaque pays est invité à organiser en cette occasion des activités appropriées, pour rapprocher les peuples africains, raffermir leur foi en l’intégration et populariser l’idéal d’union du continent. Cette journée (déclarée fériée sur l’ensemble des États africains) est aujourd’hui devenue une tradition fortement enracinée dans les pays africains et représente le symbole du combat de l’Afrique pour la libération, l’émancipation, le développement et le progrès.
De l’OUA à l’Union africaine
Adopté le 12 juillet 2000 à Lomé au Togo par la 36ème Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), signé par 53 chefs d’État et de gouvernement, l’acte constitutif de l’Union africaine fixe le cadre d’une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique.
Le texte constitutif de l’Union africaine récuse, d’une manière explicite, les "assassinats politiques" et les "changements anti-constitutionnels de gouvernement".
Il en appelle, dans ses principes de base, au "respect des libertés fondamentales et des droits de l’Homme". (article 4)
En son article 3, le traité retient, au nombre de ses objectifs, "la promotion des principes et institutions démocratiques".
Il engage également les États-membres à "promouvoir la participation populaire, la bonne gouvernance (et) le développement durable" et les invite à "protéger les droits de l’Homme et des peuples" et à appuyer les instruments de promotion des mêmes droits.
Le même document se propose par ailleurs de "promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, en éliminant le fléau des conflits sur le continent".
Il réaffirme le principe de la "non ingérence d’un État-membre (de l’Union) dans les affaires intérieures d’un autre".
L’acte fondateur reprend à son compte tous les grands objectifs de l’OUA attribués désormais à l’Union, dotée de compétences élargies.
Il en est ainsi des objectifs d’unité et de solidarité africaines, d’intégration politique, sociale, économique et culturelle, de "défense des positions africaines" et de "coordination et d’harmonisation entre les communautés économiques existantes et futures, en vue de la mise en place progressive de l’union". (article 3)
Le projet de traité considère la "coopération" et le "développement" comme des moyens d’élever le niveau de vie des peuples africains et de "permettre au continent de jouer le rôle qui est le sien dans l’économie mondiale".
Il encourage "la recherche dans les domaines de la science et de la technologie" et l’élimination, en Afrique, du "fléau des pandémies".
L’Unité africaine au secours du Darfour
Continent unique, berceau de l’humanité, l’Afrique est aujourd’hui un creuset de peuples, de langues, de religions et de traditions. Cela ne doit malheureusement pas occulter les défis qui reste à relever : PIB par habitant le plus faible du monde, endettement très lourd, pénurie d’eau, sans oublier le SIDA qui touche plus de 10% de la population, et les conflits.
Parmi ces derniers, celui du Darfour est particulièrement dramatique. Impliquée dans les démarches visant à rétablir la paix, l’Union africaine a délégué dans cette région du Soudan une force internationale.
Depuis qu’ils ont éclaté en 2003, les combats entre le gouvernement de Khartoum et les groupes rebelles du Darfour ont fait 200.000 morts et 2 millions de déplacés.
De retour d’une visite sur le terrain au Soudan et au Tchad, Jan Egeland, le secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, a appelé, lors d’un exposé au Conseil de sécurité, à renforcer d’urgence la Mission de l’Union africaine et le financement des secours humanitaires.
"Les prochaines semaines seront absolument cruciales pour des millions de personnes dans la région. Avec la signature de l’accord de paix sur le Darfour, avant mon arrivée au Soudan, il y a enfin un véritable espoir. Mais l’on risque aussi d’entrer dans une spirale qui précipitera des millions de personnes au fond des abysses", a-t-il déclaré le 19 mai dernier.
Face à cette perspective, Jan Egeland a appelé à mettre en œuvre l’accord de paix et à y rallier ceux qui ne l’ont pas signé, renforcer immédiatement et substantiellement la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS), prendre des mesures concrètes pour accélérer la transition vers une opération des Nations-Unies et garantir le financement et la sécurité des secours humanitaires apportés à plus de 3 millions de personnes.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)