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Quand le drapeau français est utilisé par des opposants au retour à l’indépendance pour soutenir un discours de division
24 février, par
Le 22 février à Nouméa, des opposants au retour à l’indépendance de la Kanaky Nouvelle-Calédonie ont pris à parti Manuel Valls après qu’il a rappelé l’existence d’un peuple premier dans ce pays. En 1984, le Gouvernement provisoire de la Kanaky avait été constitué. Le peuple premier a fait une concession essentielle pour préserver la paix lors des négociations qui ont abouti à l’Accord de Nouméa. Il a accepté que les descendants de colons et les immigrés français vivant depuis de nombreuses années dans le pays puissent participer aux élections provinciales qui déterminent le Gouvernement de la Kanaky Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’aux consultations sur le retour à l’indépendance. Il s’agissait d’intégrer toutes les composantes du pays dans la citoyenneté calédonienne. C’est ce que des opposants ultras soutenus par des élus veulent remettre en cause en espérant la « départementalisation » du pays, ou à défaut le maintien de l’administration française dans la région de Nouméa, comme à Mayotte aux Comores, quand la Kanaky Nouvelle-Calédonie redeviendra indépendante.
Ce 22 février à Nouméa, des opposants au retour de la Kanaky Nouvelle-Calédonie ont pris à parti Manuel Valls, ministre des Outre-mer. Montrant ostensiblement de nombreux drapeaux français, ces opposants ont fait part de leur indignation face à un fait rappelé par le ministre : il existe en Kanaky Nouvelle-Calédonie un peuple premier, autrement dit les Kanaks.
Personne ne peut nier que ce peuple a vécu plusieurs milliers d’années dans ce pays avant qu’il ne soit colonisé par la France au 19e siècle, quand cette puissance coloniale était une dictature militaire dirigée par un empereur.
Les descendants de colons et immigrés français présents lors de cette opération d’intimidation visant un ministre n’acceptent pas cette réalité. Ils veulent déchirer l’Accord de Nouméa qui a permis 30 ans de paix dans le pays. Ils prétendent en substance qu’ils sont autant un peuple premier que le peuple kanak. Ils sont soutenus par des élus qui soufflent sur les braises. Une partition de la Kanaky Nouvelle-Calédonie s’inspirant de celle des Comores a même déjà été évoquée l’an dernier, sous couvert de donner plus d’autonomie aux Provinces. La région de Nouméa serait alors comme Mayotte quand la Kanaky Nouvelle-Calédonie redeviendra indépendante, avec le maintien de l’administration française. Ces ultras ont même demandé le statut de département français.
Rappelons que selon le droit international, les peuples autochtones sont reconnus, le peuple kanak en fait partie. Le peuple premier a fait une concession essentielle pour préserver la paix lors des négociations qui ont abouti à l’Accord de Nouméa. Il a accepté que les descendants de colons et les immigrés français vivant depuis de nombreuses années dans le pays puissent participer aux élections provinciales qui déterminent le Gouvernement de la Kanaky Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’aux consultations sur le retour à l’indépendance. Rappelons qu’en 1984 avait été créé le Gouvernement provisoire de la Kanaky, sur la base d’un droit élémentaire : celui du peuple premier de décider de l’avenir de son pays.
Le peuple premier a donc permis l’élargissement de l’accès à une citoyenneté calédonienne à d’autres composantes du pays. Les Kanaks ont accepté cette importante concession.
Paris doit aussi prendre pleinement conscience de cette concession pour rompre définitivement avec une politique de soutien aux opposants du retour à l’indépendance du pays, comme ce fut le cas l’an dernier. Paris doit aussi libérer les prisonniers politiques exilés en France. Si ce n’est pas le cas, alors le règlement de cette question sous l’égide de l’ONU s’impose.
M.M.
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