
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Sommet Trump-Kim à Singapour
13 juin 2018, par
Le monde entier retenait son souffle et la poignée de mains Trump-Kim libéra les poumons et les cœurs. C’est la magie de la télévision de pouvoir faire partager l’histoire en directe. Ce fut un moment politique, et comme tel il est suivi d’analyses. C’est que nous tenterons de le faire à travers 3 articles.
La poignée de mains est une mise en scène de 2 personnages. L’un est plus connu et reconnu par la communauté internationale. L’autre était présenté comme une curiosité de l’Histoire de la guerre froide. Le geste s’accompagne toujours de quelques mots instructifs et tactiques.
Trump a déclaré : “Ravi de vous rencontrer Monsieur le Président”. C’est probablement le moment qui était tant attendu par Kim Jung Un : être reconnu et légitimé sur la scène internationale par son principal adversaire qui n’avait jusque-là que du mépris pour lui, son peuple et son régime politique. Il a laissé venir l’adversaire et le coup a été bien joué.
Auréolé de cette reconnaissance flatteuse, Kim est entré par le vif du sujet, sans jamais souligner le titre de celui qu’il avait en face : “cela n’a pas été facile mais nous avons surmonté tous les obstacles pour être ici”.
La poignée de mains laissa la place à la photo officielle devant les 2 drapeaux. Le cliché a été repris quasiment en instantané sur les réseaux sociaux. Les symboles de 2 peuples à égalité.
La victoire a donc été totale pour Kim et la surprise est venue des Coréens du Sud qui applaudissaient devant leurs petits écrans. Probablement l’espoir qu’ils vont pouvoir vivre en voisins et accélérer le processus de visites entre les familles séparées par la guerre. Car, à vrai dire, sur la Paix avec le Sud, deux rencontres bilatérales avec le Président du Sud, Moon Jae In a déjà fait beaucoup de progrès. Ils n’ont pas eu besoin de Trump.
Trump a fait beaucoup de compliments à Kim. Sincères ou pas, stratégiques ou sentimentaux, c’est désormais écrit, ces mots sont livrés à l’analyse de tous.
A la fin de la signature du document final, il déclare : « Nous avons passé une journée formidable et nous avons beaucoup appris les uns sur les autres et sur nos pays." “Il est un très bon négociateur très intelligent ». « C’est un homme très talentueux, j’ai aussi appris qu’il aime beaucoup son pays ». Au final, « Nous nous reverrons, nous nous rencontrerons plusieurs fois ».
Et pour calmer les impatients, il a souligné à juste raison que c’est déjà le résultat d’une seule journée de travail.
Après la clôture de la rencontre et le départ de Kim, il a senti le besoin de tenir une conférence de presse pour positiver la rencontre et répondre aux questions des journalistes durant une heure. Il a eu cette phrase : « Le président Kim a devant lui une occasion unique de se souvenir du leader qui a inauguré une nouvelle ère de prospérité pour son peuple. » Il a répété à plusieurs reprises l’engagement de Kim en faveur de la dénucléarisation de la péninsule. D’ici-là, les sanctions seront maintenues.
A l’examen des faits, on constate qu’il a été incapable d’avoir un discours d’encouragement progressif du genre “les sanctions seront levées progressivement”. Cela n’aurait diminuer en rien son autorité.
L’autre aspect notable, c’est l’absence du Président de la Corée du Sud. L’histoire avait mis en face à face le Sud et le Nord qui étaient soutenus au Nord, par les communistes de l’Union Soviétique et la Chine, et au Sud par les Américains et occidentaux. Pourquoi ne l’a-t-il pas associé ?
Il aurait eu un geste à la hauteur de l’évènement alors que la Chine et la Russie avaient fait confiance à Kim (qui a voyagé avec l’avion du Premier ministre chinois, Li Kejiang). Cette erreur a propulsé Kim à l’égal des Etats Unis et le vrai interlocuteur des enjeux majeurs de la péninsule. Et, la rencontre de 45 minutes en tête à tête laissera toujours interrogatif.
Ary Yée Chong Tchi Kan
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)