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Élections et transitions
13 janvier 2024
L’Afrique de l’Ouest a été témoin de changements politiques au cours des six derniers mois, révélant un contraste saisissant dans le cheminement de la région vers la démocratie, a déclaré jeudi l’envoyé de l’ONU pour la région. L’élection présidentielle au Liberia et la passation pacifique du pouvoir ont constitué un moment politique décisif pour un pays où les souvenirs de la guerre civile sont encore très présents, a-t-il dit.
S’adressant aux ambassadeurs au Conseil de sécurité, Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a souligné que si certains pays ont enregistré des progrès significatifs en matière de consolidation de la démocratie, d’autres ont subi des prises de pouvoir militaires, ce qui pose des menaces plus larges à la stabilité régionale.
L’élection présidentielle au Liberia et la passation pacifique du pouvoir ont constitué un moment politique décisif pour un pays où les souvenirs de la guerre civile sont encore très présents, a-t-il dit.
Il a évoqué également les prochaines élections au Sénégal, où l’enthousiasme quant au choix du prochain dirigeant du pays, lors de l’élection présidentielle du 25 février prochain, « est palpable », et au Ghana, qui a « démontré sa constance démocratique avec l’engagement des deux principaux partis dans un processus transparent, et l’élection de leurs candidats à la plus haute fonction de l’État, en préparation des élections générales prévues pour le mois de décembre de cette année ».
Cependant, les événements post-électoraux en Sierra Leone et en Guinée-Bissau ont donné lieu à des luttes intestines au sein des services de sécurité et ont mis en évidence la nécessité de renforcer de manière durable la crédibilité des institutions et des processus de gouvernance démocratique, a-t-il ajouté.
M. Simão a mis en garde contre des « conflits superposés » au Mali, où la mission de maintien de la paix de l’ONU, la MINUSMA, a achevé son retrait le 31 décembre 2023, marquant le point culminant d’un effort de dix ans pour soutenir cette nation d’Afrique de l’Ouest.
Alors que le mandat de la MINUSMA a pris fin, une incertitude plane sur les élections et la transition politique au Mali dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, a-t-il déclaré.
« L’insécurité reste répandue dans de grandes parties du pays, y compris des attaques contre des camps militaires et des civils, avec des pans entiers du pays actuellement bloqués par des groupes terroristes et des besoins humanitaires croissants », a expliqué l’envoyé de l’ONU.
Déployée en 2013 à la suite d’une violente insurrection de rebelles séparatistes et d’un coup d’État militaire qui a suivi, la MINUSMA a joué un rôle crucial dans la réponse aux défis multiformes du Mali. Malgré plus de 300 morts parmi ses soldats et son personnel, la mission a contribué à atténuer la violence extrémiste et l’insécurité généralisée.
« Alors que nous entrons dans un Mali post-MINUSMA, nous devons faire le point sur cette expérience d’une décennie et tirer les leçons nécessaires pour éclairer un avenir qui approche à grands pas. En tant qu’héritage de la MINUSMA, l’ONU continuera à jouer un rôle clé en faveur du peuple malien », a déclaré M. Simão. « Nous restons déterminés à tenir nos promesses ».
Le Représentant spécial, qui dirige également le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), a souligné que l’impact négatif du changement climatique dans la région du Sahel ne peut être surestimé, les écosystèmes fragiles subissant le poids des sécheresses prolongées et des saisons des pluies imprévisibles.
M. Simão a noté que les événements météorologiques extrêmes se combinent avec la propagation de l’insécurité dans la région, exacerbant les conflits intercommunautaires, augmentant les tensions sociales et aggravant les déplacements.
« Alors que les puits s’assèchent et que les terres deviennent peu profondes — au moment où des inondations ont dévasté d’autres régions — ce sont souvent les femmes qui subissent le plus gros des aléas climatiques et des conflits », a-t-il déclaré. « Il est impératif que les femmes prennent leur place dans les instances de décision ».
En conclusion, M. Simão a souligné que son Bureau s’engage activement à contribuer à construire la stabilité, la paix et la gouvernance démocratique dans la région, à rassembler les principales parties prenantes et à les aider à surmonter collectivement l’adversité.
Dans ce paysage aux multiples facettes, l’UNOWAS reste déterminé à favoriser le dialogue et à défendre les principes démocratiques, malgré les défis qui se profilent à l’horizon régional, a-t-il dit.
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