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Malgré le changement climatique et les guerres
12 avril 2016
Le changement climatique et les conflits posent des défis et une action conjointe est nécessaire afin de respecter les engagements, selon le Directeur général de la FAO.
L’Afrique a fait d’énormes progrès dans la lutte contre la faim - en réduisant de 30 pour cent le nombre de personnes souffrant de la faim pour la période allant de 1990 à 2015 - mais le changement climatique, les conflits et les inégalités sociales représentent encore des défis majeurs pour le continent en quête d’un avenir libéré de la faim et de la pauvreté, a déclaré aujourd’hui le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva.
Alors que le nombre d’africains en situation d’insécurité alimentaire a globalement baissé, les chiffres relatifs à l’insécurité alimentaire révèlent des « variations significatives » d’un pays à un autre, a-t-il ajouté.
« La performance économique de l’Afrique demeure solide avec des taux de croissance au-dessus de la moyenne mondiale. Toutefois, sa vulnérabilité au changement climatique est élevée, les pertes après récolte sont considérables, les ressources naturelles s’épuisent peu à peu et tout le monde ne bénéficie pas des retombées de la forte croissance économique actuelle. L’accès à un revenu rémunérateur, à des systèmes de protection sociale et à des possibilités d’emploi décent reste limité pour de nombreux ménages en milieu rural », a indiqué le Directeur général de la FAO.
Il s’exprimait vendredi lors de l’ouverture officielle de la Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique, qui se tient cette semaine à Abidjan en présence du Premier Ministre de la Côte d’Ivoire Daniel Kablan Duncan.
M. Graziano da Silva a exhorté son auditoire à poursuivre le travail conjoint afin d’exploiter la puissance du secteur de l’alimentation et de l’agriculture, tel un catalyseur de la croissance inclusive, en vue de réduire le taux de pauvreté et de lutter contre la faim : « En dépit des nombreux obstacles, je vous invite aujourd’hui à tenir compte du chemin déjà parcouru pour éradiquer la faim de notre vivant. »
Le thème de la conférence « La transformation des systèmes alimentaires africains pour une croissance inclusive et une prospérité partagée » reflète la vision de l’Union africaine et celle de l’Agence de planification et de coordination du NEPAD pour une vision nouvelle du secteur agricole en Afrique.
« Cette conférence donne une nouvelle impulsion aux efforts de changement d’orientation du développement rural et agricole en Afrique visant à transformer les vies des Africains et ce, conformément aux termes de la Déclaration de Malabo de 2014 et à l’Agenda 2063 pour l’Afrique », a déclaré le Directeur général de la FAO.
Plus de 300 personnes participent à l’évènement, dont 51 ministres africains de l’agriculture et d’autres secteurs liés, ainsi que des experts techniques et des spécialistes du développement, des représentants d’institutions et d’organisations régionales, des membres de la société civile et du secteur privé.
Le changement climatique et les conflits ont été identifiés par M. Graziano da Silva comme des défis urgents pour l’Afrique.
L’actuel phénomène El Niño touche de vastes régions du continent africain, principalement la zone australe mais aussi certaines régions d’Afrique de l’Est, comme l’Ethiopie et la Tanzanie, et a particulièrement affecté le secteur agricole, a-t-il noté, tandis que les conflits en République centrafricaine, en Somalie et au Soudan du Sud continuent d’avoir de graves répercussions sur l’insécurité alimentaire.
La FAO est présente dans toutes ces zones à risque, fournissant des semences, des outils et d’autres types d’assistance aux agriculteurs afin de maintenir et de renforcer leur capacité de production et de gagner des revenus.
« Ces crises nous rappellent l’importance d’intensifier les interventions de résilience en faveur des populations vulnérables dont les moyens d’existence dépendent principalement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, des forêts et d’autres ressources naturelles renouvelables », selon M. Graziano da Silva
Il a également souligné l’importance d’empêcher de futures épidémies telles qu’Ebola, qui a affecté la sécurité alimentaire et les moyens d’existence de milliers de personnes en Afrique de l’Ouest. La FAO a récemment lancé un programme sur cinq ans dans 13 pays africains pour surveiller et contrer les risques de pandémie à leur source chez les animaux.
Atteindre l’objectif « Faim Zéro » d’ici à 2025, dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD), nécessitera un partenariat varié et « La FAO est prête à soutenir les Etats membres africains pour la réalisation des ODD, en collaboration avec l’Union Africaine, avec d’autres institutions régionales et humanitaires et avec des partenaires de développement », a ajouté M. Graziano da Silva.
En appui au PDDAA, la FAO a participé à la formulation de 95 projets d’investissement dans l’agriculture et la sécurité alimentaire, dans 40 pays africains, avec le soutien financier de partenaires tels que la BAD, la Banque Mondiale et le Fonds international de développement agricole (FIDA), a souligné le Directeur général de l’Organisation.
En 2012, la FAO a participé à la mise en œuvre du Fonds fiduciaire de solidarité (ASTF), une initiative novatrice visant à mobiliser des fonds octroyés par les pays africains en appui aux projets de sécurité alimentaire dans les zones les plus défavorisées du continent. A ce jour, 34 millions de dollars ont été alloués à 15 programmes et projets dans 36 pays différents, contribuant ainsi au renforcement des efforts en matière d’éradication de la faim.
Il a encouragé les gouvernements à continuer de financer le Fonds, qui travaille à la transformation de l’agriculture africaine et à en faire un moteur de croissance économique et de prospérité.
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