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Moyen-Orient
Le monde arabe condamne à l’unanimité l’attaque en Syrie
8 octobre 2003
La frappe de l’armée israélienne sur la Syrie, intervenue dimanche dernier, a suscité un réel malaise en Egypte, où les médias officiels sont mobilisés depuis plusieurs jours pour célébrer le trentième anniversaire de l’offensive arabe lancée contre Israël le 6 octobre 1973.
Cette frappe répondait à un attentat suicide commis la veille, samedi, dans un restaurant de la ville israélienne de Haïfa, causant la mort de 19 personnes et en blessant 60 autres. Elle visait, selon le gouvernement israélien, le camp d’entraînement d’une organisation armée palestinienne localisé dans la région d’Ain Al-Sahab, à quelque 20 kilomètres au Nord-Ouest de la capitale syrienne, Damas, et constitue la première attaque israélienne frappant en profondeur la Syrie depuis 30 ans.
Au cours d’une conférence de presse conjointe tenue le jour même avec le chancelier Gerhard Schroder -en visite officielle en Égypte- le président Hosni Moubarak n’a pas manqué de condamner « cette agression contre un pays frère », et d’appeler à un arrêt immédiat de la violence au Moyen-Orient.
De leur côté, les 22 représentants des organisations et États membres de la Ligue arabe -dont plus du tiers sont des pays africains- se sont réunis dans la soirée au siège de l’organisation, situé au centre-ville du Caire, pour condamner le raid israélien.
Une date symbolique
Malgré ces réactions rapides, un sentiment de malaise prévaut au Caire où les médias officiels se sont gardés de mettre en exergue l’événement tandis que des retransmissions de ballets commémorant l’offensive du 6 octobre 1973 continuaient à être diffusés.
À cette date, une offensive surprise avait permis aux forces armées syriennes et égyptiennes d’infliger de lourdes pertes à l’armée israélienne, tandis que les pays arabes producteurs de pétrole utilisaient, pour la première fois, cette ressource comme une arme stratégique en imposant un embargo aux pays occidentaux appuyant Israël. Malgré la vigoureuse contre-offensive israélienne qui avait suivi, l’Egypte considère que la guerre d’octobre constitue une véritable victoire psychologique pour les Arabes.
Le fait que la frappe israélienne contre la Syrie soit intervenue à la veille de l’anniversaire de l’offensive éclair d’octobre 1973 est perçu comme un signe adressé par Israël aux pays arabes. Selon l’éditorial du quotidien arabophone "Al-Goumhouria", « le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, est en train d’étendre la sphère de conflit au Moyen-Orient pour masquer son échec à apporter la sécurité aux Israéliens ».
« La frappe contre la Syrie m’a mis en colère », souligne Salim, un jeune commerçant du quartier de Dokki, qui ajoute : « je sais bien que l’écrasante majorité de mes compatriotes peine à joindre les deux bouts, et a des soucis plus terre à terre que les questions de politique régionale et la solidarité avec les pays arabes ».
Situation économique difficile
Depuis plusieurs semaines, c’est en effet surtout la flambée des prix des denrées de première nécessité et la forte chute de la livre égyptienne face aux principales devises qui préoccupe la population. Pour Salim, employé de banque au centre-ville, « les Arabes dorment. Ils passent plus de temps à se tirer dans les pattes qu’à essayer de s’unir pour faire face à l’adversité et cela nous fragilise terriblement ».
Force est de constater que la configuration géopolitique régionale a été profondément bouleversée par l’occupation américaine en Irak, et l’impasse persistante dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien. Comme d’habitude, la rue égyptienne exprime avec humour son amertume, soulignant que les nombreuses émissions télévisées égyptiennes commémorant l’offensive de 1973 avaient sans doute mis en colère Ariel Sharon, provoquant sa décision de frapper la Syrie à défaut de frapper une Egypte "protégée" par son partenariat stratégique avec les États-Unis.
La Libye fait part de sa solidarité avec la Syrie |
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Le secrétaire du Comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Aderrahman Chalgham, a fait part, lundi, à son
homologue syrien, Farrouk Charaa, de la solidarité et du soutien de la Libye à la Syrie après l’agression israélienne de dimanche. Au cours d’un entretien, à Tripoli, avec Farrouk Charaa, le chef de la diplomatie libyenne a en outre vivement dénoncé cette agression. Le responsable syrien a, de son côté, exprimé la grande considération de son pays vis-à-vis de la position inaliénable de la Libye dans son appui à la Syrie dans sa résistance face à l’agression israélienne. |
Maurice condamne l’agression israélienne |
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Le ministre mauricien des Affaires étrangères, Anil Gayan, a condamné l’attaque menée dimanche par l’armée israélienne en territoire syrien en estimant que celle-ci risque d’aggraver la situation au Moyen-Orient, a-t-on appris hier de source officielle à Port-Louis.
Selon le ministre mauricien, « l’attaque israélienne contre le territoire syrien est très grave et risque d’étendre la tension dans une région du monde qui est explosive ». « Tout pays est tenu de respecter l’intégrité territoriale des États. Ce qu’a fait Israël est une violation du droit international », a estimé le ministre mauricien qui a ajouté que son pays a demandé à Israël d’arrêter ce genre d’attaques. « En même temps, nous lançons un appel aux autorités palestiniennes pour qu’elles empêchent les attaques suicides qui provoquent une riposte musclée d’Israël », a poursuivi le ministre. Anil Gayan a appelé les États-Unis « à s’engager en faveur de la création d’un État palestinien existant côte à côte avec celui d’Israël à l’intérieur des frontières reconnues internationalement ». |
Relations Afrique/USA |
• Kibaki demande à Bush la levée de la mise en garde contre le Kenya
En visite d’État aux États-Unis, le président Kibaki qui a exprimé cette demande au cours d’un banquet d’État donné en son honneur par George Bush à la Maison Blanche, dans la soirée de lundi, a indiqué que cette mise en garde aux ressortissants américains a gravement affecté le secteur du tourisme, pilier de l’économie du Kenya. Le gouvernement américain a lancé cette mise en garde en mai 2003, en citant des menaces spécifiques contre la sécurité des citoyens et des intérêts américains au Kenya. Une mise en garde similaire de la Grande-Bretagne à ses ressortissants, qui avait entraîné l’annulation des vols de British Airways sur le Kenya, a depuis lors été retirée. Le président kenyan a indiqué que sa visite aux États-Unis a pour but de renforcer les valeurs de la démocratie et de la liberté partagées par les deux pays. Il s’est déclaré optimiste sur le fait que cette visite allait marquer le début d’une nouvelle ère d’engagement entre le Kenya et les États-Unis. M. Kibaki a aussi assuré au président Bush le soutien de son gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. Pour sa part, le locataire de la Maison Blanche a souligné que le Kenya est un partenaire respecté de l’Amérique et un exemple pour le reste du continent africain. Le secrétaire d’État américain Colin Powell pourrait se rendre au Kenya ce mois d’octobre, afin de consolider un éventuel accord de paix entre le Soudan et les rebelles du Sud qui mettrait fin à une guerre civile de 20 ans, ont indiqué de hauts responsables du département d’État américain. Ces officiels, cités par l’agence de presse soudanaise (SUNA), ont déclaré que Colin Powell envisage d’effectuer ce déplacement en raison de la priorité élevée que le président américain George Bush accorde au processus de paix inter soudanais. Ces négociations ont repris lundi dans la ville kenyane de Naivasha avec de bons espoirs de succès, rappelle-t-on. Les responsables américains, qui se sont exprimés sous le couvert de l’anonymat, ont insisté sur le fait qu’aucune décision n’a encore été prise sur la visite de Colin Powell mais ont ajouté que cette éventualité était présentée à Khartoum et aux rebelles pour les inciter à parvenir rapidement à un accord. |
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