
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une nouvelle logique de développement
16 septembre 2004
Le troisième sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) a pris fin jeudi à Ouagadougou au Burkina Faso, par l’adoption d’une déclaration et d’un plan d’action plaçant la création d’emplois au centre des politiques économiques et sociales des pays. Les chefs d’État de l’UA se sont engagés à mettre en place une stratégie pour renforcer les secteurs à fort potentiel d’emplois comme l’agriculture, la pêche et l’élevage.
La bataille pour l’emploi en Afrique a connu une étape décisive jeudi à Ouagadougou. Dans la capitale du Burkina Faso, les dirigeants africains se sont entendus sur un Plan d’action, un Mécanisme de suivi et d’évaluation et une Déclaration dite de Ouagadougou.
Les chefs d’État et de gouvernement du continent s’engagent à vaincre la pauvreté en se fixant des défis. Qualifiée de "sommet de la vérité et de la responsabilité", cette troisième rencontre extraordinaire de l’Union africaine (UA), en élaborant une Déclaration dite de Ouagadougou comme guide d’orientation politique et en prenant le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) comme feuille de route, s’inscrit dans une nouvelle logique de développement. La déclaration adoptée jeudi recommande la promotion et l’application des normes internationales du travail, la couverture et l’efficacité de la protection sociale pour tous ainsi que le renforcement du dialogue social.
Pour le président de la Commission de l’UA, Alpha Oumar Konaré, l’accent sera désormais mis sur les questions fondamentales de l’éducation, de la formation continue, de l’apprentissage, de la formation professionnelle, de la sauvegarde du savoir local, des cultures et des langues africaines. Face à la misère et à la paupérisation des populations, Alpha Oumar Konaré a interpellé les dirigeants africains sur l’urgence de la mise en œuvre de ce Plan d’action, afin de placer leurs pays sur le chemin de la croissance et du développement durables. Il a déploré que 15 pays du continent soient frappés par des conflits et des guerres qui ont entraîné plus de 3 millions de réfugiés et fait plus de 13 millions de personnes déplacées.
Des critères de performance, des calendriers de mise en œuvre et le suivi de ces performances ont été arrêtés par le sommet des chefs d’État, pour pouvoir mesurer les résultats obtenus par rapport aux engagements pris au cours de cette rencontre.
Il s’agit de la création d’infrastructures à haute intensité de main d’œuvre, de la transformation de l’économie informelle, du renforcement des capacités, de l’égalité des opportunités aux groupes vulnérables et marginalisés et du renforcement du pouvoir des femmes africaines par l’accès à l’emploi décent et aux activités génératrices de revenus.
Parmi les engagements pris par les chefs d’État et de gouvernement de l’UA, figurent également la mise au point de stratégies d’emplois pour les jeunes, ainsi que le renforcement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo de Rato, a demandé aux dirigeants africains de mettre en place des programmes de développement concernant des investissements à même de soutenir la lutte pour l’emploi et la réduction de la pauvreté en Afrique. Il a souligné la nécessité d’assurer la stabilité macro-économique pour réaliser une croissance durable dans les domaines budgétaires, de la régulation des marchés et de la qualité dans la gestion des secteurs bancaires, pour favoriser la création d’emplois décents.
De l’avis des observateurs, l’appui politique apporté aux engagements de ce sommet sera, sans nul doute, une force pour leur mise en œuvre. Ils souhaitent que les dirigeants trouvent les modèles de croissance qui soient générateurs d’emplois et favorables aux pauvres.
Zot la di
L’Afrique profitera-t-elle de la croissance ?
Il ressort des statistiques du PNUD que plus des deux tiers des économies des pays africains ont connu un recul, tandis que près de la moitié d’entre elles sont toujours en-deçà des ressources par tête d’il y a 20 ans. Selon les mêmes statistiques, plus de 20 millions d’Africains ne mangent pas à leur faim et près de la moitié vivent avec moins d’un dollar par jour. Pourtant, a affirmé le directeur général du FMI, le raffermissement de la reprise économique mondiale profite au continent, car le taux de croissance de l’Afrique subsaharienne sera de plus de 4,5% cette année et de plus de 5% en 2005.
L’emploi : une grande préoccupation
De son côté, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a souligné que le Mécanisme de suivi est l’organe d’éveil, de concertation, d’appui aux gouvernements qui sont en premier lieu chargés de la mise en œuvre des politiques économiques. "C’est dans l’intérêt même des Africains, des gouvernements africains, de produire des résultats", a-t-il fait remarquer, précisant que la question de l’emploi est une grande préoccupation pour les sociétés.
"Pour une mondialisation juste"
Prévenant que les belles paroles ne produisent pas de nourriture, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Juan Somavia, a souligné que l’Afrique a besoin de partenaires à l’écoute et qui respectent l’appropriation nationale des politiques de développement.
"En mettant en commun nos connaissances et notre expérience, nous pouvons forger une meilleure voie pour une mondialisation juste", a-t-il souligné, rappelant qu’aucune organisation ne peut prétendre détenir toutes les réponses.
Impulser une nouvelle dynamique
Outre l’appui des partenaires au développement, l’administrateur associé du PNUD, Zéphirin Diabré, a souligné que l’avenir repose sur le secteur privé africain, moteur de la croissance. À cet effet, il a suggéré de libérer l’entreprenariat qui est capable d’impulser une nouvelle dynamique de croissance et de création d’emplois.
An plis ke sa
Fondation Nelson Mandela
Dans l’optique de favoriser la recherche scientifique, les dirigeants africains ont lancé la Fondation Nelson Mandela pour la promotion de la science et la technologie et la diffusion du savoir en Afrique centrale et australe. Cette fondation aura son siège en Afrique du Sud. Elle fournira ses compétences scientifiques dans la mise en œuvre du plan d’action adopté jeudi par les États-membres de l’Union africaine.
Rappel des engagements du Nord
La réunion de Ouagadougou a demandé la poursuite du dialogue avec les pays du Nord dans un esprit de partenariat véritable pour soutenir le développement en Afrique. Elle a invité ces partenaires à honorer d’urgence leurs engagements, à porter l’aide publique au développement à 0,7% de leur produit national brut (PNB), à améliorer les termes de l’échange et à accroître l’accès à leurs marchés des produits de base et des produits industriels africains.
Rapatrier les fonds
Les responsables africains ont également demandé aux dirigeants des pays industrialisés d’augmenter le flux de leurs investissements directs sur le continent, d’annuler la dette et de rapatrier les fonds illégalement acquis vers leurs pays d’origine. Ils ont aussi sollicité la prise d’autres mesures de soutien des efforts de développement et de réduction de la pauvreté en Afrique.
Le rôle des Nations unies
Les chefs d’État de l’Union africaine ont insisté pour que les Nations unies accélèrent le fonctionnement du Fonds mondial de solidarité et ont invité la communauté internationale à y contribuer. La Commission du travail et des affaires sociales de l’UA est responsable de la mise en œuvre de la déclaration et du plan d’action adoptés à Ouagadougou.
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