
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Objectif : piller les richesses du peuple irakien
26 avril 2003
Un article de ’l’Humanité’ de jeudi dernier explique le but rechercher par le gouvernement américain lorsqu’il exige des Nations-Unies la levée de l’embargo prononcé contre l’Irak au lendemain de l’invasion du Koweït en 1990.
En adoptant, le 14 avril 1995, la résolution 986, les Nations Unies ont mis sur pied un programme vite baptisé "Pétrole contre nourriture" qui les place, du point de vue du droit international, comme les gestionnaires de fait de la ressource pétrolière irakienne. C’est naturellement cet aspect qui gêne aujourd’hui les dirigeants américains. Et c’est ce verrou juridique qu’ils s’emploient à faire sauter en demandant la levée des sanctions. Son principe est simple : financer l’achat d’aide humanitaire pour la population irakienne par les exportations de pétrole irakien. À l’origine, un tiers des revenus tirés de ce programme était mis de côté au titre des dommages de guerre dus au Koweit (25%), du développement du Kurdistan irakien (13%), des frais engagés par le personnel onusien (2,2%) et du programme d’inspection des armements (0,8%). Aux termes d’une révision intervenue en juin 2002, le programme couvrait vingt-quatre secteurs économiques et concernait le bâtiment, l’éducation, les télécommunications, la justice et la finance. Jusqu’alors, l’Irak était autorisé à vendre du pétrole pour une valeur totale plafonnée à 5 milliards de dollars. Selon l’ONU, ce programme distribuait l’équivalent de 500.000 tonnes de nourriture à plus de 90% de la population. Suspendu avant le début de la guerre, "pétrole contre nourriture" a été remis en route le 28 mars avec l’adoption de la résolution 1.472, qui donne au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, quarante-cinq jours éventuellement renouvelables pour mener à bien ce programme.
En exerçant, de façon directe ou indirecte, leur mainmise sur les ressources pétrolières irakiennes, les stratèges américains visent relativement rapidement à une chute du coût de l’énergie, capable de regonfler les marges aujourd’hui déprimées des groupes. À plus longue échéance, le temps de remettre en état de marche l’outil de production irakien, fortement endommagé par les années de guerres et d’embargo, ils entendent s’assurer une source d’approvisionnement décisive, le pays détenant les secondes réserves prouvées de la planète.
L’OPEP, qui s’efforce, vaille que vaille, de maintenir un prix de vente suffisamment rémunérateur pour financer le développement des pays membres, est donc dans le collimateur. L’objectif de baisse des cours est entamé aujourd’hui. Compte tenu de la production, excédentaire par rapport à la demande actuelle, cette baisse devrait se poursuivre. Le prix du baril se fixerait alors, selon les experts, à un cours proche de 25 dollars. Un niveau jugé encore bien trop élevé du côté des États-Unis, premiers consommateurs de pétrole de la planète.
Pour accentuer la pression, la Maison-Blanche se doit donc de dissiper au plus vite, aux yeux des marchés, quelques incertitudes concernant l’exploitation du trésor irakien. D’où le forcing sur la levée des sanctions économiques de l’ONU.
Le casse-tête juridique international |
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L’avertissement est venu du directeur de la Banque mondiale : l’Irak ne bénéficiera des plans de soutien financier qu’à la condition d’être reconnu par le droit international. De même, le Fonds monétaire international (FMI) ou l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’interviendront que sur la foi d’une résolution mettant un terme aux sanctions internationales contre l’Irak. Les États-Unis doivent donc obtenir du Conseil de sécurité la levée de l’embargo commercial, financier et militaire mis en place après l’invasion du Koweït en 1990 et faire avaliser l’administration provisoire irakienne par les instances internationales. D’où le bras de fer autour des sanctions de l’ONU contre Bagdad. En affirmant que leur suspension est actuellement envisageable, la diplomatie française fait un pas vers Washington. En échange d’un feu vert du Conseil de sécurité, Washington pourrait être contraint de lâcher du lest, espère-t-on à Paris. Jusque dans le secteur pétrolier où la France avait signé de fabuleux contrats à terme avec l’ancien régime irakien ? Rien n’émerge pour l’instant. Le marchandage continue. |
L’OPEP diminue sa production |
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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), réunie jeudi à Vienne en Autriche, a décidé de diminuer sa production effective, mais de relever le plafond de celle-ci, et ce, dès le 1er juin.
L’OPEP a décidé de réduire sa production de 2 millions de barils par jour (Mb/j), mais de relever son plafond de production à 25,4 Mb/j au 1er juin, ont annoncé jeudi des ministres du cartel. Le nouveau plafond de production a été fixé à 25,4 Mb/j, contre 24,5 Mb/j actuellement, à compter du 1er juin. L’OPEP a souhaité réduire sa production de pétrole par crainte d’une chute des prix, mais pourrait se contenter de promettre de cesser de dépasser ses quotas, ont laissé entendre mercredi des ministres de l’organisation. En attendant, l’annonce d’une progression de 9 millions de barils des stocks de bruts américains la semaine dernière a fait chuter le cours du pétrole Brent de près d’un dollar (à 24,50 dollars) mercredi en fin d’après-midi à Londres. Pour l’OPEP, l’objectif est d’éviter un effondrement des prix du baril - donc une chute de ses revenus - comme cela s’était produit en 1991 après la guerre du Golfe, d’autant que la demande de pétrole recule traditionnellement au deuxième trimestre. Mais l’équation est plus compliquée. Une pièce essentielle manque au puzzle du cartel : quand Bagdad sera-t-il à nouveau en mesure d’exporter du pétrole et combien ? |
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