
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Analyse
4 avril 2005
Dans un article paru le 2 avril, Jean-Louis Andréani analyse pour “Le Monde”, le projet de Constitution. Il en souligne ’le déficit social’, et articles du texte à l’appui, il souligne que la sécurité et la protection sociales en sont les parents pauvres.
(Page 7)
"Si le “non” n’était pas arrivé en tête dans des sondages d’opinion en France, la directive Bolkestein aurait sans doute continué son chemin dans les circuits européens", écrit-il. Tout en notant que ce document "n’avait certes pas de rapport direct avec le texte de la Constitution", le journaliste constate qu’"elle a montré comment l’Europe peut facilement tomber du côté où elle penche".
Pour lui, "le projet de directive n’était en effet qu’un mode d’emploi "outrancier", selon la formule de Jacques Chirac le 23 mars lors du sommet européen de Bruxelles, pour la mise en œuvre du marché unique des services, dont l’importance est réaffirmée par le Traité constitutionnel". Or, remarque-t-il, "la fermeté qui accompagne l’évocation de cet objectif tranche avec la façon, beaucoup moins volontariste, avec laquelle les objectifs sociaux sont traités. Ainsi, pour la sécurité et la protection sociales ou les conditions de licenciement, une loi européenne ne peut être adoptée qu’à l’unanimité du Conseil des ministres, et non à la majorité qualifiée, (article III-210)".
"L’Europe sociale est l’éternel point faible de la construction de l’Union. En dépit des avancées saluées par ses défenseurs, la Constitution n’inverse pas la tendance", écrit Jean-Louis Andréani. Ce dernier cite un extrait d’un article cosigné par Michel Rocard, Stéphane Hessel et Pierre Larrouturou d’un point de vue publié par “Le Monde” du 9 juin 2004. L’ancien Premier ministre "rappelait qu’en 1992, quelques jours avant le référendum sur le Traité de Maastricht, Jacques Delors avait lancé : "Votez “oui” à Maastricht, et on se remettra au travail tout de suite sur l’Europe sociale". M. Rocard continuait : "Jacques Delors reconnaissait que le traité était très insuffisant en matière sociale mais demandait aux citoyens de ne pas casser la dynamique européenne [...]. Douze ans plus tard [...], l’argument "Faites-nous confiance, on va se mettre au travail" ne portera plus. Si l’on ne veut pas que le “non” l’emporte aux référendums [...], si l’on ne veut pas que l’Europe [...] devienne une zone de libre-échange sans puissance politique, il faut d’urgence inclure dans la Constitution un vrai complément social [...] aussi [...] contraignant que le fut le Traité de Maastricht en matière monétaire".
Un appel qui n’a pas été entendu
"Cet appel n’a pas été entendu", constate Jean-Louis Andréani. "Bien-sûr, dès l’article I-3 sur "les objectifs de l’Union", le texte affiche des buts : justice sociale, plein-emploi. (...), tout comme l’encouragement au dialogue entre partenaires sociaux", écrit le journaliste, "mais les problèmes commencent avec la mise en œuvre", ajoute-t-il. Il note : "la Constitution évoque une "stratégie coordonnée pour l’emploi" (III-203), mais ajoute immédiatement que cette stratégie doit être "compatible avec les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union" (III-204)". "Le deuxième article restreint beaucoup la portée du premier", commente-t-il. "La principale orientation des politiques économiques des États est décidée à Bruxelles et consiste (...) à réduire les déficits publics. Le III-204 semble donc exclure, par exemple, toute politique budgétaire nationale un peu massive pour l’emploi. La tonalité aurait été tout autre si le texte avait indiqué que ce sont les "grandes orientations" de l’UE et des États qui doivent être "compatibles" avec une stratégie pour l’emploi...".
Les doutes de Chirac
Jean-Louis Andréani relève plusieurs autres contradictions dans le texte. Celle-ci par exemple : "pour la "politique sociale" (III-209), les objectifs sont généreux : "promotion de l’emploi, (...) amélioration des conditions de vie et de travail, permettant leur égalisation dans le progrès (...), protection sociale adéquate (...), dialogue social". Mais le texte ajoute aussitôt : "À cette fin, l’Union et les États membres agissent en tenant compte de la diversité des pratiques nationales, en particulier dans le domaine des relations conventionnelles, ainsi que de la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie de l’Union”".
Ce dispositif, écrit-il, "est protecteur pour les pays scandinaves à forte protection sociale. Mais il revient aussi, pour les autres, à limiter l’harmonisation des conditions sociales à une conséquence attendue, à terme, de la libre circulation des biens et services et d’un rapprochement volontaire des dispositions légales. Les craintes de dumping social liées à l’élargissement et au mode de construction de l’Europe ne sont donc pas absurdes".
Pour le journaliste, "c’est peut-être parce qu’il a conscience de ce décalage que M. Chirac a laissé transparaître ses doutes en public, au moins une fois, le 11 février, lors de son meeting à Barcelone pour le “oui” avec José Luis Rodriguez Zapatero, le président du gouvernement espagnol. Interrogé sur la place des droits sociaux dans la Constitution, M. Chirac avait déclaré, après plusieurs secondes de réflexion : "J’ai tendance à penser que l’on aurait pu être un peu plus ambitieux"". "Rien de ce qui s’est passé depuis ne l’a sans doute fait changer d’avis", conclut Jean-Louis Andréani.
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