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Feuille de route du sommet européen
17 février 2015, par
Depuis les attentats de Paris et ceux de Copenhague ce week-end, les dirigeants européens ont mis les bouchées double pour trouver des moyens afin de lutter contre le terrorisme hors de leurs territoires et en leur sein.
Prenant conscience de sa fragilité, l’Europe a décidé de mener une lutte acharnée contre le terrorisme, principalement djihadiste. Au cours du Sommet européen, du 12 février, les dirigeants européens ont établit une feuille de route,
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a annoncé jeudi 12 février, que son institution allait présenter en avril sa proposition d’« Agenda européen sur la sécurité 2015-2020 ». Le texte devrait proposer d’identifier les outils politiques permettant de prévenir et de combattre la radicalisation mais aussi de lutter contre le financement du terrorisme. Ensuite, face aux défis de la mondialisation du terrorisme, l’Europe souhaite renforcer la coopération entre Europol et les autres organismes européens, afin d’avoir une action plus efficace et des informations accessibles plus rapidement et efficacement.
Le texte commun publié le 12 février suite au Sommet européen rappelle les grands principes évoqués dans le précédent programme 2009-2014. Mais il fixe surtout des objectifs plus précis comme une meilleure détection et une meilleure identification des terroristes, une meilleure coordination des actions locales et nationales dans les prisons et les écoles, l’accroissement des contacts avec les pays tiers du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, du Sahel ou des Balkans, d’où viennent en grande partie les terroristes.
Bien que l’Union Européenne ne puisse engager des actions et surtout des politiques communes en matière de lutte contre le terrorisme, les Etats devraient consolider leurs relations, afin de lier leurs renseignements. Ainsi selon Europol, office de police européen, entre 3.000 et 5.000 citoyens de l’UE seraient partis faire le djihad au Moyen-Orient.
Dans un tel contexte, et avec l’aggravation de la situation dans le Moyen-Orient, leur nombre pourrait augmenter si les problèmes de fond sont ignorés tels que le chômage, la pauvreté, les inégalités mais aussi l’exclusion sociale, la stigmatisation des religions. Pour parer en partie à de possibles attentats, les dirigeants européens débattent de la mise en place un fichier comportant toutes les coordonnées des passagers recueillis par les compagnies aériennes, sur proposition de la France.
Suite aux attentes de Paris, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté trois points pour lutter contre le terrorisme ; qui restent encore à débattre au sein du Parlement Européen, en raison des attentes aux libertés. La France propose ainsi de contrôler “systématiquement” les ressortissants européens des 26 pays membres de l’espace Schengen. Alors que la législation européenne ne permet pas d’« établir la traçabilité du parcours des combattants étrangers, des terroristes », il faut selon Bernard Cazeneuve, « créer les conditions de contrôle systématiques pour nos ressortissants de l’Union européenne ». Un contrôle qui va l’encontre des libertés de circuler mais qui est une solution pour le ministre. Cette proposition est soutenue par l’Espagne, qui souhaite également une révision des règles de Schengen, afin de « limiter la mobilité des djihadistes revenant en Europe ».
Le second point est l’identification de tous les passagers des avions. Comme indiqué plus haut, ce fichier de gestion permet de collecter toutes les données collectées par les compagnies aériennes auprès des voyageurs au moment de réserver et d’acheter leurs billets d’avion. La France possède déjà ce système appelé, API-PNR France, mais le gouvernement souhaite le généraliser à toute l’Union Européenne. 11 ministres de l’Intérieur de l’UE ont accepté cette proposition en janvier, mais de nombre eurodéputés s’y opposent en raison du caractère intrusif de ce système.
Enfin, Bernard Cazeneuve veut endiguer la propagande djihadiste sur Internet. D’après ce dernier, « 90 % de ceux qui basculent dans le terrorisme qui le font par le biais d’Internet ». Raison pour laquelle, les directives prises par l’UE en matière de pornographie doivent pour lui avoir lieu pour la lutte contre le terrorisme.
L’agenda présenté en avril devrait clarifier les prochaines mesures que prendront les pays de l’UE en matière de lutte contre le terrorisme. Pour l’heure, les propositions restent encore en débat en raison de l’émotion qui entoure la question et notamment après les attentats de Paris et Copenhague.
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