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Droits humains
Médecins du Monde
17 octobre 2003
À l’occasion de la Journée internationale du refus de la misère, organisée tous les 17 octobre depuis seize ans par ATD Quart-Monde, l’association Médecins du Monde tire la sonnette d’alarme : les conditions d’accès aux soins des plus démunis et des publics les plus fragilisés se sont dégradées. L’association lance « un appel à la vigilance et à la défense du principe de solidarité ».
Médecins du Monde (MdM) intervient à La Réunion dans le cadre de permanences médicales et sociales assurées avec d’autres associations, comme la boutique Solidarité (Abbé Pierre) à Saint-Denis, trois demi-journées par semaine ou encore en partenariat avec l’assistante sociale du CHD. Et depuis cette année, en partenariat avec deux éducateurs de rue de Pass’Port, Yasmina Djardem, médecin urgentiste, a inscrit deux sorties nocturnes (de 18 heures 30 à 21 heures) dans les quartiers Saint-Ange Doxile et SIDR, au Port, pour une action de prévention et de réduction des risques liés à la consommation de drogues médicamenteuses associées à l’alcool. Depuis ce mois-ci, les rencontres ont pris la forme d’un débat continu avec un groupe d’habitants des quartiers considérés.
Ces permanences s’inscrivent dans l’action que Médecins du Monde mène au plan national et régional pour garantir l’accès aux soins pour tous. À l’approche du 17 octobre, l’association lance « un appel à la vigilance et à la défense du principe de solidarité », exprime Sylvie De Carheil, secrétaire générale de la délégation MdM de l’océan Indien. Pour cette occasion, la Mission de France MdM a rendu un rapport éloquent (d’une vingtaine de pages) sur « l’accès aux soins des plus démunis en 2003 ». Les principaux constats en sont que « les gouvernements n’ont plus, depuis fin 2000, fait preuve de détermination politique à faire appliquer les dispositifs… », que « depuis un an et demi, seules deux timides mesures ont porté sur l’amélioration de l’accès aux soins… » et que « …dans le projet de loi de finances 2004 de la Sécurité sociale, diverses mesures économiques envisagées ont des conséquences très pénalisantes pour les plus pauvres… ». La mobilisation de Médecins du Monde tend à empêcher « qu’un système fondé sur le principe de solidarité ne dérive vers un système privé, où les notions de responsabilités individuelles face à la santé prennent le pas sur les notions de santé publique ».
Ce principe de solidarité veut que « chacun paie selon ses ressources et reçoit selon ses besoins de santé ». Or il est déjà menacé à travers la mise en place de la CMU et de la CMU complémentaire, dont continue à être exclu un nombre important de personnes âgées, d’handicapés et d’une façon générale, ceux qui vivent des minima sociaux et qui n’ont pas accès à une mutuelle. « Au 1er septembre 2003, le seuil de la CMU a été relevé de 10% dans les DOM, mais le calcul des ressources, en incluant l’allocation logement et le forfait logement, continue d’exclure de fait les personnes âgées de la complémentaire gratuite. Il faut modifier la loi, en faveur des allocataires des minima sociaux d’une façon générale », a ajouté Sylvie De Carheil.
L’Aide médicale d’État (A.M.E), qui couvre les besoins urgents de soin pour les étrangers en situation irrégulière résidant sur le territoire français depuis moins de trois mois, a, elle aussi, été revue à la baisse. Si dans notre île, les permanents de MdM n’ont relevé dans leurs statistiques 2003 que 7 cas d’étrangers (sur 79 dossiers sociaux dépouillés, dont 58 ont répondu à l’enquête démographique), ils estiment que c’est en grande partie dû à une sous fréquentation des structures de soins par ces populations, souvent intégrées à un réseau de solidarité familiale très forte.
Enfin, les quatre PASS (Permanences d’accès aux soins et de santé) mises en place en 2000 « fonctionnent plutôt mieux à La Réunion qu’en France », selon MdM, qui attribue ce fait à « une bonne coordination, sous la responsabilité de la DDASS » et « à l’implication des chefs de service et des médecins des urgences ». Dans ces PASS, toute personne, avec ou sans couverture sociale, française ou étrangère, doit avoir la possibilité de recevoir des soins.
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