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Bilan 2017 selon la Banque mondiale -1-
15 février 2018
La Banque mondiale a publié un bilan en 12 points de l’évolution de l’économie mondiale l’an passé. La première partie rappelle l’impact de deux phénomènes qui ne sont pas une fatalité mais sont le résultat de décisions politiques : la pauvreté et le changement climatique.
Quel bilan tirer de l’année 2017 ? Certes, l’économie mondiale a repris des couleurs, mais l’année qui s’achève a été marquée par nombre d’événements dramatiques et des évolutions préoccupantes. Des tempêtes et des inondations catastrophiques se sont abattues sur l’Asie du Sud et les Caraïbes, dévastant les foyers et les moyens de subsistance des populations. Sur le front de l’éducation, la qualité n’est pas au rendez-vous dans de nombreux pays, alors même qu’une grande partie du monde est entrée à vive allure dans l’ère numérique. Malgré tout, l’extrême pauvreté continue de décliner (a), les innovations et les progrès technologies contribuent à l’amélioration de la qualité de vie, tandis que le capital humain représente désormais la principale composante de la richesse mondiale.
On estime qu’environ 83 millions de personnes dans 45 pays ont eu besoin d’une aide alimentaire d’urgence en 2017 — un chiffre supérieur de 60 % à celui de 2015. Le Yémen détient le triste record du plus grand nombre d’habitants en situation d’insécurité alimentaire : 17 millions de Yéménites n’ont pas accès à une nourriture suffisante et plus de 3 millions d’enfants, de femmes enceintes et allaitantes souffrent de malnutrition aiguë. Les conflits et fragilités, les déplacements de population massifs, le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles sont autant de facteurs qui aggravent l’insécurité alimentaire pour des millions de personnes dans le monde, alors que la demande alimentaire mondiale est appelée à augmenter d’au moins 20 % au cours des 15 prochaines années.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2), qui sont en grande partie à l’origine du changement climatique, ont augmenté de 60 % entre 1960 et 2014. Le 12 décembre 2017, soit deux ans jour pour jour après la signature de l’accord de Paris, le One Planet Summit rassemble dans la capitale française des chefs d’État et des dirigeants du monde entier. Alors que ces leaders internationaux réaffirment leur détermination à lutter contre le changement climatique en appelant à des actions concrètes, les concentrations de carbone n’ont jamais été aussi élevées depuis 800 000ns. Après trois années de stagnation, les émissions mondiales de carbone sont reparties à la hausse en 2017.
Des ouragans d’une violence inédite, des pluies de mousson torrentielles et des inondations historiques ont emporté des vies et détruit des infrastructures des Caraïbes à l’Asie du Sud en passant par les États-Unis. En Sierra Leone et en Colombie, des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies ont fait des centaines de morts. Le nombre de catastrophes naturelles — des événements qui font plus de 10 morts ou plus de 100 sinistrés — a quadruplé depuis les années 60.
Quand une catastrophe frappe, elle n’affecte pas tout le monde de la même manière : si les pauvres ne représentent qu’une infime partie des pertes économiques dues aux catastrophes naturelles, ils en payent le plus lourd tribut. Selon le rapport Indestructible paru en 2017, il est indispensable d’investir dans la résilience socio-économique des populations pour briser le cercle vicieux des catastrophes naturelles et de la pauvreté.
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