3 ans après l’offensive de l’OTAN, l’instabilité s’étend sur le continent

L’impact de la crise en Libye sur l’Afrique du Nord et la zone sahélienne inquiéte

7 août 2014

Les répercussions de la crise libyenne sur les pays d’Afrique du Nord et la région sahélo-saharienne préoccupent au plus haut point les représentants de l’Egypte, de l’Algérie, de la Libye, du Maroc, de la Tunisie et des Etats-Unis au Sommet Etats-Unis/Afrique à Washington, rapportent jeudi les médias libyens.

Selon un communiqué de presse publié par les services du porte-parole du Département d’Etat américain, ces derniers ont appelé les protagonistes de la crise libyenne à mettre fin immédiatement aux combats et à entamer des pourparlers pour traiter les questions relatives aux défis sécuritaires et à la stabilité dans leur pays.

La poursuite de la violence entre Libyens provoque "une dramatique crise humanitaire aux conséquences désastreuses sur la vie des Libyens, notamment les femmes et les enfants" et menace le processus de transition démocratique dans le pays, déplorent ces représentants dans un communiqué commun.

Ils exhortent tous les Libyens à rejeter le terrorisme et la violence et à recourir au dialogue pour mettre fin à l’instabilité qui se propage partout dans le pays.

Ils appellent, notamment, le Parlement élu récemment et les autres institutions démocratiques en Libye à adopter des politiques bénéfiques pour l’ensemble des Libyens et à former un gouvernement à même de répondre aux aspirations du peuple libyen en termes de sécurité, de réconciliation et de prospérité.

Ils saluent dans leur communiqué la détermination du peuple libyen à instaurer un pouvoir démocratique fondé sur la suprématie de la loi.

Ils se réjouissent également de la participation de toutes les parties prenantes en Libye dans la réalisation d’un dialogue constructif au service de l’intérêt de leur pays.

Le communiqué souligne en outre la position de soutien ferme de la communauté internationale au peuple libyen, à ses institutions élues démocratiquement et son refus de l’ingérence étrangère dans cette phase de transition en Libye.

On rappelle que le nouveau Parlement libyen, sur lequel repose tous les espoirs pour sortir le pays de la double crise politique et sécuritaire, a été installé lundi à Tobrouk (est) et a adopté mercredi soir une résolution enjoignant aux belligérants de décréter un cessez-le-feu immédiat et sans condition.

Libye

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