Nouvelle preuve de la corruption des opposants au pouvoir élu par le peuple au Brésil

L’initiateur du coup d’État institutionnel tombe pour entrave à la justice

7 mai 2016

L’initiateur du Coup d’État parlementaire contre la présidente du Brésil vient d’être suspendu de ses fonctions par la Cour suprême brésilienne, pour entrave à la justice dans une enquête pour corruption.

La Cour suprême du Brésil a confirmé jeudi à l’unanimité la suspension du président de la chambre des députés du Congrès, Eduardo Cunha, pour entrave à la justice dans une enquête pour corruption. Il n’a donc plus aucune chance d’être président de la République du Brésil si jamais le coup d’État institutionnel qu’il a initié trouverait une issue conforme à ses intérêts. Dans quelques jours, le Sénat sera saisi d’un texte demandant la poursuite de la procédure de destitution visant Dilm Rousseff. Compte tenu du poids de l’opposition dans cette assemblée, le coup d’État a de fortes possibilités de se poursuivre. Dans ce cas, la présidente de la République serait suspendue six mois, et le vice-président assurerait la fonction de chef de l’État.

En tant que président de la chambre des députés, Eduardo Cunha, qui appartient au Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre), était le troisième personnage de l’Etat dans la ligne de succession de Rousseff si le coup d’État parlementaire allait à son terme.

En effet à la suite de cet arrêt de la Cour suprême, la présidence de la République a demandé l’annulation de toute la procédure. La suspension du président de l’Assemblée nationale du Brésil montre qu’il a tout intérêt à renverser Dilma Rousseff. En effet, cette dernière n’est jamais intervenue pour freiner une enquête visant à faire la lumière sur les affaires de corruption qui gangrène la direction politique de ce pays.

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