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Tension en Asie
11 avril 2013, par
Face aux exercices militaires, provocations et menaces de la Corée du Nord, les autorités et une partie de la population sud-coréennes s’inquiètent. Cependant, la jeunesse sud-coréenne semble être indifférente, selon la presse canadienne.
La Corée du Sud et les États-Unis ont décidé de relever mercredi 10 avril, leur niveau d’alerte face à la « menace vitale » de la Corée du Nord. Pyongyang serait sur le point d’effectuer un ou plusieurs tirs d’essai de missiles, le 15 avril, date anniversaire de la naissance du fondateur du pays, Kim Il-sung.
D’après les médias canadiens, les jeunes sud-coréens accordent peu d’importance à l’escalade des tensions entre le Sud et le Nord. Pour Jeong Ho Jae, 22 ans, interrogé par La presse, « il y a toujours eu un ennemi au-dessus de nos têtes. [...] Qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse ? ». Séoul a durci le ton en envisageant des frappes préventives, afin de détruire certains sites nucléaires et militaires nord-coréens. Malgré les tensions, « le calme des rues de la capitale contraste toutefois avec l’escalade entre les deux pays ».
Habitués aux menaces
L’état de guerre est devenu « business as usual », a expliqué Barthélémy Courmont, professeur au département de science politique de l’Université de Hallym en Corée du Sud, au site lapress.ca. Cela signifie que les provocations et attaques de la Corée du Nord sont devenues monnaie courante, « c’est la réalité du quotidien ici. Il n’y a absolument rien qui montre une nouvelle forme de tension ou une évolution particulière de la situation », a-t-il indiqué. Les principales inquiétudes de la jeunesse sud-coréenne restent l’emploi et la croissance économique, d’après la récente étude d’opinion publique menée par l’institut asiatique pour des études politiques, parue le 25 février.
Le sentiment de sécurité, notamment en raison de la présence militaire américaine, des Sud-Coréens est dû à la perception qu’ils ont de l’armée nord-coréenne. Ce sentiment n’est pas partagé par l’ancienne génération, qui a connu la guerre. Lee Sung-Jin, 58 ans, s’alarme de l’imprévisibilité de Kim Jong-un : « Il est encore jeune, il n’a pas vécu la guerre comme son père Kim Jong-il, il n’en connaît pas les horreurs. Il est capable de tout », a-t-elle expliqué à LaPress.ce. Quelle que soit l’issue de ce conflit, les Sud-Coréens sont persuadés qu’une guerre reste inévitable, mais pas imminente.
Ban Ki-moon appelle au calme
Le Comité nord-coréen pour la paix en Asie-Pacifique a indiqué dans un communiqué diffusé par l’agence de presse KCNA, que la péninsule coréenne se dirigeait vers une guerre « thermo-nucléaire » sur la péninsule coréenne. Par la suite, Pyongyang a appelé les étrangers présents sur le territoire sud-coréen à envisager de quitter le pays. Face à ces menaces, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon a lancé un appel à l’apaisement, qualifiant le niveau des tensions « très dangereux ».
« Un petit incident pourrait déclencher une situation incontrôlable », a averti Ban Ki-Moon. « En cas de guerre, nous ne voulons pas que les étrangers vivant en Corée du Sud soient exposés », a ajouté le comité, qui a exigé que « toutes les organisations étrangères, les entreprises et les touristes à mettre au point des mesures d’évacuation ». Pour l’heure, celles-ci n’ont pas évacué leurs personnels.
En dépit des appels au calme et à la reprise des échanges, le renseignement militaire sud-coréen a affirmé que « le Nord est désormais prêt à effectuer un tir qui pourrait survenir autour du 15 avril », ont indiqué les agences de presse. Ce tir pourrait coïncider avec la visite à Séoul vendredi 12 avril du secrétaire d’État américain John Kerry et du secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen. De son côté, le Japon a indiqué le 9 avril qu’il se tenait « en état d’alerte » pour intercepter tout missile menaçant l’archipel.
Céline Tabou
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