
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une évolution pour les droits des femmes
5 décembre 2022
L’abolition de la police des moeurs intervient à la veille de trois jours de grèves et de manifestations annoncés pour défendre les droits des femmes. Ce geste inédit de la parti du gouvernement iranien ne devrait pas apaiser la colère des millions de manifestants et manifestantes dans le pays.
Selon, l’agence de presse Isna, la justice révolutionnaire, dirigée par le procureur général, Mohammad Jafar Montazeri, a annoncé que « la police des mœurs », à l’origine de la révolte lancée depuis deux mois et demi contre le pouvoir, « a été abolie par ceux qui l’ont créée ».
Connue sous le nom de « patrouilles d’orientation », cette police avait été créée sous le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013). L’objectif était de « répandre la culture de la décence et du hidjab », obligatoire en République islamique d’Iran, depuis plus de quarante ans.
Cette police des mœurs avait arrêté le 13 septembre Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, à Téhéran, en l’accusant d’avoir mal porté le voile. Sa mort trois jours plus tard – après avoir succombé à un passage à tabac par la police, selon sa famille – a déclenché une vague de manifestations. Durant ces mouvements des femmes ont brûlé leur foulard, en criant : « Femme, vie, liberté. »
Depuis, elles ont été rejointes par les étudiants à travers le pays, ainsi que par les habitants des provinces du Kurdistan et du Baloutchistan. L’Iran a alors fait face à un mouvement de contestation d’une ampleur et d’une durée inédite
Malgré la mort de plus de 400 manifestants, l’arrestation de plus de 15.000 autres et une répression sanglante, particulièrement dans les provinces périphériques, le gouvernement n’arrive pas à étouffer la colère populaire.
Jusqu’à présent, les autorités avaient choisi la répression face à ses opposants. Mais malgré les coups, arrestations et assassinats, les manifestants n’ont pas arrêté leurs manifestations.
« C’est une victoire pour les manifestants », a estimé Esfandyar Batmanghelidj, présidente d’un think-tank. Cette dernière a indiqué à l’Agence France Presse que « cette concession ne satisfera pas les demandes des contestataires qui sont plus profondes » que le port du voile.
Selon celle dernière, le gouvernement n’est pas parvenu au cours des dernières années à réformer le pays, raison pour laquelle les manifestants veulent un changement de gouvernance.
En dépit de l’unité affichée par les dirigeants, « certains gardiens de la révolution (la très puissante unité d’élite en charge de la protection du régime) avaient critiqué la brigade de moralité pour ses comportements qui mettaient en danger la survie du régime », affirme l’universitaire et spécialiste de l’Iran, Jonathan Piron.
Avant l’élection du président ultraconservateur Ebrahim Raissi en juin 2021, certaines filles et femmes laissaient tomber quelques instants leur foulard sur les épaules, ce qui ne leur attirait pas les foudres d’une police religieuse. Cependant, depuis un an et demi, cette politique est devenue plus intrusive.
Le procureur général a également annoncé que le Parlement et une autre instance dirigée par le président Raissi planchaient sur une modification de la loi sur le port du voile, sans plus de détail. Selon certaines sources parlementaires, la police pourrait cesser toute arrestation et imposer des amendes pour non-respect du voile.
Ces annonces interviennent au moment où des appels ont été lancés pour trois journées de manifestations et de grève à partir du 5 décembre. Pour Jonathan Piron, « le régime cherche à démobiliser les manifestants, mais comme il n’y a aucune brèche en son sein, il ne reculera pas fondamentalement ».
De son côté, le chercheur Farhad Khosrokhavar a indiqué « que leur mouvement a connu un certain tassement ces derniers jours », mais il sera intéressant d’examiner l’impact de cette première concession du pouvoir sur la mobilisation.
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