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Crise en Europe
16 décembre 2013, par
L’Irlande est devenue officiellement dimanche 15 décembre, le premier pays de la zone euro, sous assistance financière, à sortir du système d’aide de la troïka. Pour Istvan Szekely, de la Commission européenne, ’L’Irlande effectue une très belle sortie du plan UE-FMI’.
Après avoir eu recours à un plan d’aide international de 85 milliards d’euros en 2010, lors de l’explosion de la bulle immobilière qui a ravagé son secteur bancaire, l’Irlande est parvenue à retrouver son indépendance économique et financière, mais également sa souveraineté.
Le pays a reçu ses dernières tranches d’aide de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI), devenant ainsi un exemple pour Chypre, la Grèce et le Portugal, selon les économistes. Cependantm d’après les syndicalistes, les économistes et les politiques de l’opposition ayant rencontré l’équipe de la troïka, Istvan Szekely et son homologue de la BCE, Klaus Masuch, étaient les plus intransigeants vis à vis des mesures d’austérité, a cité Courrier International.
Pour Ashoka Mody, représentant du FMI durant les deux premières années du programme, "il n’aurait pas fallu mettre l’accent sur l’austérité", et demander une annulation de la dette de l’Irlande. Le Premier ministre Enda Kenny, arrivé au pouvoir en 2011, avait la tâche de redresser l’ancien "tigre celtique" plongé dans la crise. En dépit des doutes sur l’efficacité de l’austérité, ce dernier s’est réjoui de voir la "crédibilité" de son pays restaurée sur la scène internationale.
Malgré cette reconnaissance, le chef du gouvernement devra convaincre la population, durement touchée par l’austérité et notamment par les hausses d’impôts et les réformes imposées par le plan d’aide de la troïka -Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI-UE. La sortie du plan d’aide n’a pas entrainé d’enthousiasme de la part de la population, car le gouvernement a prévenu que les mesures d’austérité allaient se poursuivre.
"Nous devons continuer le même genre de politique car le déficit est trop élevé", a averti le ministre des Finances Michael Noonan. Ces mesures devraient s’atténuer progressivement, avant 2016, année des élections a indiqué un journal irlandais, l’Irish Independent. L’Irlande reste "encore confrontée à d’importants défis" a indiqué le Fonds Monétaire International. Car malgré l’assainissement des établissements bancaires irlandais, les tests de résistance du secteur menés en Europe en 2014, pourraient mettre en avant les faiblesses du système héritées des prêts hypothécaires risqués.
Avec une croissance "en dents de scie", un taux de chômage élevé de 12,8% et une demande intérieure en berne, les Irlandais émigrent en masse, avec près de 90.000 départs chaque année. Mais le gouvernement a choisi de sortir du plan d’aide, renonçant à demander à ses créanciers une ligne de crédit de précaution. La Commission européenne a indiqué continuer à surveiller de près les progrès de l’Irlande jusqu’à ce que 75% des aides soient remboursées.
Céline Tabou
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