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Crise en Europe
30 mars 2013, par
L’instabilité politique qui règne en Italie, depuis le 25 février, vient d’atteindre son paroxysme, avec l’échec annoncé par Pier Luigi Bersani de ne pouvoir former un nouveau gouvernement. Faute de majorité, le pays est dans l’impasse.
Après six jours de « consultations », Pier Luigi Bersani a rendu son mandat au Président de la République, Giorgio Napolitano. Ce dernier a indiqué, vendredi 29 mars, qu’il allait faire ses propres consultations et donner le nom de celui qui sera chargé de former le « gouvernement du Président ».
Après avoir obtenu la majorité absolue à la Chambre des députés aux législatives des 24 et 25 février, le Parti démocrate de Pier Luigi Bersani a dû faire face à une tripartite au Sénat, où trois forces politiques ont eu des taux équivalents : la gauche, la droite de Silvio Berlusconi et le Mouvement Cinq Etoiles (M5S).
Ce dernier aura consulté l’ensemble des forces sociales, de la société civile et économique ainsi que les partis, sans pour autant parvenir à dégager une majorité au Sénat. « Les discussions n’ont pas abouti », a constaté devant la presse, jeudi 28 mars, Pier Luigi Bersani. La formation politique de ce dernier, le Parti démocrate (PD), a précisé qu’il n’a « pas renoncé à la charge que lui a confié le président, contrairement à l’interprétation que les médias ont fait de son geste », a indiqué l’Agence France Presse.
Le Président Giorgio Napolitano va « sans attendre prendre les initiatives qui lui permettent de vérifier personnellement les développements possibles », a indiqué un porte-parole de la présidence à la presse. Pour l’heure, la seule solution trouvée est la mise en place d’un « gouvernement de Président » à souveraineté limitée. La pression monte pour le Président qui doit trouver un gouvernement à la troisième économie de la zone euro. D’autant que le pays va devoir affronter des problèmes économiques et sociaux.
« La priorité de l’Italie, c’est d’appliquer les réformes, ce qui implique d’améliorer la gouvernance, de lutter contre la corruption, d’améliorer le système judiciaire », a déclaré jeudi à l’AFP l’économiste en chef de l’OCDE, Pier Carlo Padoan. La coordination d’organisations agricoles Agrinsieme a de son côté indiqué que le « manque de gouvernabilité et de stabilité politique risque d’avoir des effets très lourds sur nos entreprises et notre économie qui ne peuvent pas se le permettre ». En récession depuis 18 mois, le chômage atteint 12% et les élections ont entraîné une hausse de la différence entre les taux d’intérêt payés par l’Italie et l’Allemagne.
D’après les dires des médias italiens, plusieurs possibilités s’offrent à Giorgio Napolitano, comme « la nomination d’une personnalité qui n’appartienne pas au monde de la politique pour diriger un gouvernement de techniciens capable de sortir le pays de la crise économique, semblable à celui du chef du gouvernement sortant, Mario Monti, ou encore une grande coalition soutenue par tous les partis », a révélé l’AFP.
L’inquiétude fait rage en Italie, où le journal économique italien “Sole 24 Ore” titrait « Arrêtons de jouer », mettant en avant le chômage des jeunes : « un jeune sur deux est sans travail » et « des dizaines d’entreprises ferment leurs portes chaque jour ».
Cette situation rappelle celle de 2011 lorsque Silvio Berlusconi avait été privé de majorité au Parlement. Ce dernier avait dû céder sa place à Mario Monti, en pleine tempête sur la zone euro.
Pour Ugo Magri, éditorialiste de “La Stampa”, si aucune solution n’est apportée rapidement, « nous risquons d’être de retour à la situation d’il y a deux ans, ou même pire ». Giorgio Napolitano peut mettre en place un gouvernement dit « technique », dont l’action sera limitée à des mesures budgétaires et à réformer la loi électorale, principale cause de l’impasse actuelle.
Céline Tabou
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