
Mal-do-mèr dann sarèt
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Accord Russo-Américain de désarmement
10 avril 2010, par
Deux décennies après la fin de la guerre froide, les deux grandes puissances nucléaires ont convenu d’un abaissement considérable de leur potentiel nucléaire. Un accord historique, dont notre région pourrait paradoxalement ne pas bénéficier.
Jeudi dernier, les États-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie ont conclu un accord bilatéral visant à réduire à 1.550 ogives l’arsenal respectif des deux puissances. Une réduction de 75% par rapport au traité START-I (Strategics arms reduction talks) de 1991, parvenu à échéance en 2009. Le traité russo-américain signé cette semaine souligne non seulement une évolution certaine des rapports stratégiques entre les deux pouvoirs nucléaires, mais aussi une volonté brandie par les USA de « montrer la voie » à l’Iran et à la Corée du Nord.
Une démarche qui tranche avec la stratégie d’escalade engagée par Georges Bush et son état-major au cours de deux mandats présidentiels consécutifs. Aujourd’hui, les arsenaux des pays respectifs s’élèvent à plus de 3.000 ogives pour la Fédération de Russie et à 2500 environ pour les États-Unis. D’ampleur historique, cette réduction du potentiel nucléaire des deux États laisse néanmons de nombreuses questions en suspens.
Limites d’une avancée historique
Que va-t-il advenir du fameux « bouclier antimissile » que les USA projettent d’installer en Europe de l’Est dans le but officiel de prévenir une attaque iranienne, mais que la Russie perçoit comme une menace directe envers sa souveraineté ? Alors que la diplomatie russe veut voir dans le nouveau Traité une première étape vers l’abandon de ce projet, les États-Unis ont plutôt laissé entendre que le bouclier anti-missile demeure à l’ordre du jour. D’autre part, pour significatives qu’elle soient, ces coupes dans les arsenaux laissent entre les mains des anciens protagonistes de la guerre froide un nmbre sfisant assez d’armes atomiques pour détruire entièrement la planète.
Quelles conséquences dans l’océan Indien ?
Louable au niveau global, cette initiative pourrait l’être nettement moins à l’échelle de notre région, où la dénucléarisation est une revendication de longue date des forces de paix et de progrès. À La Réunion, à l’île Maurice et sur le pourtour de l’océan Indien, des combats ont été menés pendant plusieurs décennies pour faire de l’océan Indien une « Zone de paix », en application de la Résolution 2.832 adoptée par les Nations unies en 1971. Une démarche complétée à l’échelle de l’Afrique avec le Traité de Pelimbada (2002), qui vise à faire du continent africain une zone dénucléarisée. Paradoxalement, la perspective d’un désarmement substantiel du côté américain n’est pas porteuse d’espérances directes pour la zone, où les États-Unis disposent d’une base d’importance capitale : l’île porte-avion" de Diégo-Garcia, située dans l’Archipel des Chagos.
Diégo-Garcia, base nucléaire
Un dispositif qui comprend une dimension nucléaire affirmée : outre la présence permanente de bombardiers à longue portée porteurs d’armes atomiques, l’île accueille en cette année 2010 le navire-amiral de la flotte de sous-marins nucléaires "USS Emory S. Land. De plus, l’état-major de la flotte américaine a fait connaître en décembre dernier la construction prochaine d’une base flottante, afin d’acueillir à Diégo-Garcia au moins quatre sous-marins lanceurs de missiles nucléaires intercontinentaux "Tomahawk". Rien ne prouve donc que la zone Océan Indien bénéficiera de ce nouveau pas vers la dénucléarisation . Cette dynamique va-t-elle finalement renverser la tendance de miltarisation perceptible aujourd’hi ? Ou présage-t-elle à l’inverse d’un redéploiement du potentiel nucléaire des États-Unis vers l’océan Indien, en passe de devenir le pivot du monde avec l’émergence de la Chine et de l’Inde ?
Geoffroy Géraud-Legros
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