L’Outre-mer au Parlement Européen

3 juin 2008

Madeleine de Grandmaison a défendu un rapport exigeant sur la manière de faire face à la rareté de l’eau et à la sécheresse dans l’Union européenne.

La Commission Développement Régional du Parlement Européen réunie le jeudi 29 mai 2008 à Bruxelles a procédé à l’examen et au vote des amendements déposés sur le rapport sur la communication de la Commission Européenne intitulée "sur la manière de faire face aux problèmes de la ressource en eau et de la sécheresse dans l’Union européenne".
A l’issue de ces votes en commission l’avis de la commission développement régional se trouve enrichi des propositions et amendements de la Députée concernant tout d’abord la reconnaissance du fait que la déforestation et l’urbanisation non contrôlées concourent grandement à la raréfaction de la ressource en eau.

La Députée a réussi à faire intégrer dans cet avis le fait que la communication de la Commission n’a pas abordé le problème de la non-épuration des eaux usagées dans de nombreuses régions en Europe. Elle a aussi fait acter la nécessité de mettre en place, à l’échelle de l’Union européenne, une gestion intégrée de la ressource en eau par bassin hydrographique.
Elle a enfin obtenu que les eaux souterraines soient protégées si elles doivent faire partie d’une gestion globale de la ressource en eau, et qu’un soutien à tout dispositif rationnel permettant la collecte des eaux de pluie dans de bonnes conditions sanitaires soit obtenu.

Madeleine de Grandmaison regrette que trois de ses amendements aient été rejetés. Le premier insistait sur le fait que bien que la communication de la Commission Européenne soit bonne, elle ne remonte pas aux causes de cette rareté. Le second voulait faire acter que l’eau est un bien et un patrimoine commun à l’humanité, et que la hausse du prix de l’eau proposée par la Commission ne constitue pas une solution durable au problème de la raréfaction de la ressource, et rentre en contradiction avec les objectifs du millénaire : l’accès à l’eau potable pour tous, et la réduction de la pauvreté. Le troisième amendement insistait sur le fait que les pollutions de toute origine contribuent à la rareté de la ressource en eau, et qu’il est donc urgent de mettre en place, à l’échelle européenne un système stricte de contrôle quant à l’usage de polluants et de pesticides.
La Députée soumettra à nouveau ces trois amendements lors du vote du rapport en session plénière à Strasbourg.

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