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Paul Vergès, président de Région :
2 juin 2005
Avant de se rendre à Bruxelles, le 7 juin prochain chez le président Barroso, avec la Conférence des RUP (Régions ultra-périphériques), le président de la Région Réunion, Paul Vergès, a livré hier après-midi à la presse ses commentaires “à froid” sur les résultats du référendum.
(page 3)
Le caractère “historique” - souvent invoqué - du vote de dimanche dernier est selon Paul Vergès, fonction de la rupture que ce référendum consacre avec les précédents scrutins européens, en particulier le vote pour Maastricht.
La première leçon est que "le rapport des forces électorales a tout changé" dans la vie politique française, au gouvernement et dans les partis politiques. Mais il ne faut pas prendre l’effet pour la cause : "Ce n’est pas le vote qui a créé la crise, mais il indique que les élites politiques sont coupées du “pays réel” et il faut aller chercher les vraies causes de ce verdict", a-t-il poursuivi.
Dans l’Outre-mer, où le “non” arrive globalement en tête, c’est avec deux tendances contraires : une forte abstention dans les DFA (Guadeloupe, Martinique, Guyane) et une participation plus grande à La Réunion "avec un rapport de force montrant le décalage entre les discours politiques et la réalité".
Pour en revenir à l’Europe, la question soulevée par Paul Vergès est celle des conséquences de ce référendum, en tant qu’expression d’une crise politique dans les négociations en cours. Et la question du moment, celle qui va être posée lors du Sommet de juin, porte sur les orientations budgétaires 2007-2013 et la contribution des États au budget de l’Union.
La victoire du “non” n’est pas la cause de la crise
La fronde des 6 États - dont la France, représentée par Jacques Chirac, qui appelait à voter “oui” - refusant d’augmenter leur contribution au-delà de 1% du RNB, prouve bien que la victoire du “non” au référendum n’est pas la cause de la crise, même si elle en amplifie les données. Si l’Union garde le budget des Quinze pour un partage à 25, avec ce que les Allemands appellent la “sanctuarisation” de la Politique agricole commune (PAC), maintenue à 45% du budget, cela débouche forcément sur un âpre partage de la part restante, pour la politique régionale des 25 États et pour les fonds structurels. "S’il n’y a pas de changement fondamental dans le budget d’ici 15 jours, nous allons subir de 2007 à 2013 des contrecoups terribles, avec des problèmes en chaîne pour l’aménagement du territoire, la construction des collèges et des lycées et les autres grands travaux, notamment routiers", a commenté Paul Vergès.
Dans cette situation, la seule voie politique est celle d’un "rassemblement de toutes les forces sociales autour d’une plate-forme de développement durable", dans l’élaboration de laquelle il nous faut "essayer de parler d’une même voix". À partir de quelques exemples pris dans l’actualité du moment (voir encadré), le président de la Région a explicité l’idée d’une plate-forme de rassemblement, sur la base élargie du socle du “non” au référendum. En Europe et dans l’Outre-mer, ce rassemblement est la réponse des forces sociales à la crise politique, économique et sociale qui va traverser toute l’Europe.
"Cette crise appelle des transformations radicales. Celles-ci vont-elles avoir lieu ?". Et sur ce suspens insoutenable, le président de la Région a laissé les journalistes pour se préparer au départ.
P. David
Vers une plate-forme de rassemblement
Comparant les forces du “non” dans ce référendum aux voix de l’Alliance dans le scrutin des Européennes de 2004, Paul Vergès a constaté que la base du rassemblement, déjà très large l’année dernière, avait gagné en ampleur : à un nombre de votants plus important, il faut ajouter un nombre de voix pour le “non”, supérieur encore.
Sur ce constat d’un "élargissement de la contestation", Paul Vergès estime que seul le fait de se retrouver sur des objectifs clairs défendus par tous, peut permettre d’élaborer une plate-forme de sortie de crise.
Il a d’abord cité, actualité oblige, l’exemple de l’implication de la Région dans les investissements pour le CHRU (voir page 4).
À cet exemple, les forces sociales sauront ajouter la sauvegarde des services publics, les créations d’emplois et la défense des emplois existants, la protection de l’environnement ; la réflexion à approfondir sur le commerce et les taxes de douane, dans la perspective des APER (Accords de partenariats économiques régionaux) que l’UE va signer avec certains pays de la Zone.
P. D.
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