
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Développement durable
Risques d’aggravation de la pression foncière, de la désertification et des changements climatiques
14 novembre 2003
La biomasse demeure la principale source d’énergie pour la plupart des pays d’Afrique au Sud du Sahara où elle représente, à quelques exceptions près, plus de 50% dans les bilans énergétiques nationaux et pas moins de 80% dans la consommation énergétique des ménages, a déclaré Diariétou Gaye, représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin.
Diariétou Gaye, qui s’exprimait mercredi, à Cotonou, lors de la cérémonie officielle d’ouverture d’un atelier régional sur "les stratégies pour le secteur de l’énergie face aux nouveaux défis", a laissé entendre que les consommations des énergies traditionnelles, notamment le bois, le charbon de bois et des déchets végétaux, font du secteur de l’énergie l’un des secteurs qui concourront pendant longtemps encore en Afrique à la dégradation de la couverture végétale.
En effet, a-t-elle poursuivi, la baisse continue du pouvoir d’achat des ménages accentue leur dépendance vis-à-vis du bois-énergie qui demeure la source d’énergie la plus accessible sans être nécessairement la plus économique. « Les pressions qui s’exercent de ce fait sur les ressources forestières et les terres arables compromettent les perspectives à long terme de l’économie tout entière avec des effets néfastes en termes de désertification et de changements climatiques ayant pour principales victimes les couches les plus démunies de la population et particulièrement les femmes », a-t-elle fait observer.
Pour la représente résidente de la Banque mondiale au Bénin, la question qui se pose actuellement, tant aux dirigeants africains qu’aux partenaires au développement du continent, est de savoir comment donner un coup d’accélérateur pour rendre l’énergie disponible au plus grand nombre de population africaine à un coût moindre tout en sauvegardant l’environnement.
Au cours de la décennie passée, a-t-elle rappelé, face à une demande énergétique de plus en plus croissante, la couverture des besoins en investissements est apparue comme une priorité pour la plupart des États africains. Mais « l’incapacité à mobiliser des ressources financières publiques a conduit les gouvernements à recourir aux capitaux privés », a-t-elle révélé. Ainsi, la Banque mondiale, qui a vivement encouragé cette réforme, a défini un certain nombre d’actions visant principalement à appuyer ces pays clients à promouvoir entre autres, la décentralisation des services énergétiques, le développement des réseaux énergétiques dans le cadre de la coopération régionale et enfin l’utilisation de l’énergie en tant que pilier de la croissance économique, a-t-elle expliqué.
« Aujourd’hui, nous devons constater qu’en dépit de ces réformes, le secteur de l’énergie en Afrique connaît toujours des difficultés », a-t-elle déploré, précisant que les défis énergétiques à relever sont considérables : accès aux énergies modernes, sécurité des approvisionnements et enfin la promotion des énergies renouvelables.
L’Afrique du Sud révise à la baisse ses objectifs de croissance |
---|
Trevor Manuel, le ministre sud africain des Finances, a revu à la baisse sa projection de croissance économique de février 2003, de 3,3% à 2,2% pour l’exercice en cours. Il a toutefois maintenu les taux de croissance de l’année prochaine et de 2005 qui sont respectivement de 3,3 et 4%. Trevor Manuel a admis que la croissance de l’économie a été plus lente que prévu. Il a également souligné que le ralentissement global en 2001 et 2002, auquel s’ajoute l’effet modérateur d’un rand fort sur les performances du commerce extérieur sud africain, ont empêché une croissance plus rapide. « Les prévisions de croissance du PIB en Europe, notre premier partenaire commercial, sont fixées à 0,5% seulement. Dans ce contexte, notre économie a fait preuve d’une remarquable faculté de reprise » a-t-il dit. Le ministre a toutefois estimé qu’un taux de croissance économique soutenu est indispensable si le pays veut réaliser ses objectifs en matière de création d’emplois, de réduction de la pauvreté et de l’élargissement de la participation aux opportunités économiques. |
An plis ke sa |
Lancement à Maurice d’une campagne de sensibilisation sur les OGM |
L’Institut pour la protection des consommateurs (ICP) de Maurice a lancé, hier, une campagne de sensibilisation sur les risques liés à la consommation des produits alimentaires à base d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), a constaté la PANA à Port-Louis. Selon Mosadeq Sahebdin, porte-parole de cette organisation des consommateurs, cette démarche se situe dans le cadre d’un mouvement mondial contre l’introduction rapide des OGM, par rapport à la santé des consommateurs, et pour la protection de l’environnement. M. Sahebdin a jugé insuffisantes les provisions du « "Genetically Modified Organisms Bill" à l’étude actuellement à l’Assemblée nationale mauricienne. « Il est déplorable que le principe de précaution ne soit pas appliqué aux OGM. Notre position qui est alignée sur celle de Consumers International, est basée sur la nécessité de délaisser les pratiques commerciales si les risques pour la santé des consommateurs ne sont pas totalement écartés », a déclaré M. Sahebdin. |
Interdiction des sacs en plastique non-biodégradables à Maurice |
Le ministre mauricien de l’Environnement, Rajesh Bhagwan a annoncé ce mercredi, que seuls les sacs en plastique biodégradables, d’une épaisseur minimale de 20 microns et conformes à d’autres spécifications de qualité, seront autorisés à la production à partir de 2004. Cette mesure a t-il précisé, a été prise dans le but de combattre l’abus de l’utilisation des sacs en plastique et la prolifération des déchets qui en découle. Le ministre mauricien a expliqué que cette démarche s’inscrit dans la stratégie du gouvernement en matière de gestion des déchets. « Maurice génère entre 1.200 à 1.500 tonnes de déchets par jour, soit 1 kg par tête d’habitant. Le plastique représente environ 8% de ces déchets et les sacs en plastique à eux seuls en représentent environ 3%. Mais si rien n’est fait, ce chiffre ira en augmentant avec l’accroissement de la consommation », a-t- il dit. Situant l’impact négatif du plastique sur l’environnement de l’île, Rajesh Bhagwan a rappelé que les 300 millions de sacs utilisés par la population ne sont pas biodégradables et échouent au site d’enfouissement à Mare Chicose, dans le Sud de l’île, où ils peuvent demeurer intacts pendant 50, voire 100 ans. « Il y a donc une accumulation d’année en année qui menace de devenir insoutenable ». |
Un plan directeur pour la pêche et l’aquaculture à Madagascar |
Un plan directeur pour le secteur de la pêche et l’aquaculture devait être finalisé mercredi à Antananarivo, a appris la PANA auprès du représentant de la FAO à Madagascar, Martin Smith. Selon M. Smith, ce plan directeur permettra de développer davantage le secteur en donnant plus de moyens aux petits producteurs. L’accès aux sources de financement et l’aide au montage de projets seront les priorités du plan directeur. La participation plus active de la filière pêche et aquaculture à l’amélioration de l’alimentation des couches défavorisées figure également parmi les objectifs du plan directeur. Notons que la pêche et l’aquaculture sont les premiers fournisseurs de devises avec près de 1.000 milliards de FMG de recettes d’exportation par année. De 1997 à 2001, le secteur pêche et aquaculture a exporté un peu moins de 30.000 tonnes de produits halieutiques alors que les prévisions se situaient à 26.000 tonnes. La crevette est toujours au premier rang des produits halieutiques malgaches exportés et le groupe Unima est la première société du secteur avec une production de 7.000 tonnes de crevettes en 2001. Il est par ailleurs prévu que le secteur représentera plus de 7% du PIB du pays en 2007 avec des recettes évaluées à plus de 1.500 milliards de FMG. Mais si les objectifs sont résolument ambitieux, le secteur vit actuellement une conjoncture qui est loin d’être rose. Les prix des crevettes sont en baisse sur le marché international et les entreprises de pêche industrielle peinent à maintenir leur niveau de production. Le risque d’épuisement des ressources marines dans moins de 10 ans est, en outre, bien réel. |
Aide de l’Union européenne pour la réduction de la pauvreté en Tanzanie |
La Tanzanie va recevoir 114 millions d’euros de l’Union européenne (UE), au cours des trois prochaines années, dans le cadre d’un accord signé à Dar Es Salaam qui a pour objectif de soutenir les efforts de réduction de la pauvreté dans ce pays. Ces fonds, qui seront investis dans le cadre de la Stratégie pour la réduction de la pauvreté (SRP), maintenant à sa troisième année de mise en oeuvre, vont soutenir des activités « dans les domaines prioritaires que sont l’éducation de base, les soins de santé primaire, le réseau routier rural, l’hydraulique, le VIH/SIDA, l’agriculture et le système judiciaire », a indiqué l’UE. La SRP identifie une croissance économique soutenue, basée sur une gestion macro-économique saine, l’accroissement des investissements et le renforcement de la productivité, comme la condition préalable de la réduction de la pauvreté. Cette stratégie accorde aussi la priorité à la croissance du secteur agricole et d’autres secteurs marginaux ainsi qu’à la rénovation du réseau routier. |
Vodacom va démarrer ses opérations au Mozambique |
L’opérateur sud-africain de téléphonie mobile, VODACOM, a annoncé le démarrage de l’exploitation d’une licence au Mozambique en décembre prochain, après l’essai effectué dans le courant de novembre, rapporte mercredi l’Agence mozambicaine d’informations (AIM, officielle). Cette compagnie mènera ses activités au Mozambique sous la marque déposée "VM" et un petit pourcentage de ses actions sera détenu par la société mozambicaine EMOTEL. |
La Commission électorale mozambicaine admet 52 observateurs étrangers |
La Commission électorale nationale du Mozambique (CNE) a jusqu’ici accrédité 52 observateurs internationaux pour les élections municipales du 19 novembre 2003, rapporte mercredi l’Agence mozambicaine d’informations (AIM, officielle). Le plus grand nombre d’observateurs est attendu de l’Union européenne (UE) qui entend envoyer des délégués dans les 33 municipalités du pays. Le Commonwealth et le Centre Carter devraient également envoyer leurs superviseurs. Lucas José, le porte-parole du secrétariat technique pour l’administration des élections (STAE), qui est la ramification électorale de la fonction publique, a indiqué que des nationaux figurent également parmi ces observateurs. |
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)