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31 octobre 2008, par
Récemment, nous avons consacré un “billet philo” à la question : pourquoi s’énerver ? (1) Comme ce comportement est très fréquent dans nos sociétés et a une grande influence sur les relations humaines, nous pourrions continuer à réfléchir sur ses causes, sur ses conséquences et sur les moyens d’y faire face, afin de limiter ses dégâts.
Demandons-nous d’abord si ce qui est dit et fait du matin au soir - en dehors des obligations professionnelles et autres - est réellement davantage dicté par des sentiments que par la raison, ou bien l’inverse. Ces sentiments et leurs formes d’expression sont bien sûr très différents : colère, tristesse, amertume, déception, jalousie, satisfaction, bonheur, etc... Mais ils ont comme point commun d’être parfois impulsifs et dominés par une sorte de sensation, d’impression voire de passion plutôt que d’être raisonnables, mesurés, contrôlés.
Apparemment, il n’y a pas d’étude statistique sur ce sujet. On ne peut donc pas donner une réponse scientifique à la première question. Mais chacun de nous fait l’expérience quotidienne, parfois jusqu’à en souffrir, du poids très lourd de l’irrationalité dans notre vivre ensemble.
Il suffit de lire les journaux, d’écouter les radios et de regarder les télévisions, il suffit de voir ce qui se passe dans les vies familiales, socio-professionnelles, politiques et associatives au niveau de la façon de s’exprimer et d’agir.
Paroles et actions sont très souvent impulsives, agressives, méprisantes, hostiles, ironiques, péremptoires, dominatrices, donneuses de leçon... Cette façon de parler et d’agir envers les autres entraîne souvent des conflits et des contentieux, que de tels comportements alimentent et rendent encore plus compliqués à résoudre.
Quelles sont les sources de ces attitudes ? Sont-elles essentiellement dues à des problèmes psychologiques et à des souffrances mentales qui empêchent la personne de se maîtriser ? Ou bien sont-elles le reflet de positions de pouvoir et de rapports sociaux contradictoires liés à des intérêts de classe inconciliables, à des ambitions personnelles ?
La vantardise, l’égocentrisme, le fait d’être imbu de soi-même ou alors l’incapacité de réagir autrement qu’en écorché vif devant le moindre problème sont d’autres causes de dérives délirantes, d’abus de pouvoir et de “ralé-poussé”.
Mais attention : parfois une humiliation personnelle ou une violence sociale peuvent également entraîner une riposte vive et légitime de la part de la victime.
Comment résoudre ce genre de problème général et très fréquent ? Ce n’est pas simple car les causes sont souvent multiples et complexes. Mais c’est indispensable pour la cohésion sociale. Cela passe notamment par des remises en cause de soi-même et par une pédagogie afin d’aller vers la “zénitude”, vers la non-violence transformatrice de la société et vers le dialogue par un rapport de forces différent.
Dimanche dernier à l’église de Saint-Gilles les Bains, lors d’une cérémonie religieuse à la mémoire d’un père de famille récemment décédé, le prêtre a invité toute l’assemblée à « agir ensemble pour renverser l’ordre établi du monde » afin de faire régner la paix sur la Terre. Et la chorale a chanté un magnifique hymne à l’amour : « Sans amour je ne suis rien. (...) La charité se donne sans cesse, ne cherche pas son avantage. La charité ne jalouse personne. La charité jamais ne s’irrite. En tout temps, elle excuse et espère. La charité supporte tout ».
Voilà une preuve que parfois un discours religieux peut rejoindre une démarche philosophique, au sens étymologique du terme, puisqu’en grec “philosophie” signifie “amour de la sagesse”. Cet amour est-il interdit à quelqu’un ?
Roger Orlu
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(1) Voir “Témoignages” du 29 août 2008.
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