
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Sommet de la Coopération économique pour l’Asie Pacifique (APEC) -1 -
3 novembre 2014, par
17 jours avant la 22e réunion des dirigeants de l’APEC [1], la Chine et une vingtaine de pays ont signé, le 24 octobre 2014, un protocole d’accord visant à créer une banque régionale spécialisée dans le financement des infrastructures, des centrales électriques et réseaux de télécommunications.
Alternative à la Banque mondiale, la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures (AIIB) réunit l’Inde, Singapour, le Kazakhstan, le Pakistan, le Vietnam, le Sri Lanka, le Népal, le Bangladesh, Oman, Qatar, le Koweït, les Philippines, la Mongolie, Brunei, le Cambodge, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, la Thaïlande et l’Ouzbékistan. Le Japon n’a pas signé l’accord pour des raisons militaire, économique et politique.
Le capital initial fixé à 50 milliards de dollars sera porté en grande partie par la Chine qui espère que les contributions des autres pays s’élèveront à 100 milliards de dollars. Ce fonds représentera deux tiers du capital de la Banque Asiatique de Développement (BAD), jugée « pro-américaine » par la Chine.
L’objectif de cette banque sera de financer certaines infrastructures dans la région asiatique, en matière de transports, de barrages, de ponts, de ports... Au cours d’un point presse, suivant la signature du protocole, le président chinois Xi Jinping a indiqué : « En chinois, nous avons un vieux proverbe qui dit : si vous voulez devenir riche, construisez d’abord des routes ; je crois que cela décrit de façon concrète l’importance des infrastructures pour le développement économique ».
Ce projet cher à Xi Jinping vient accentuer la démarche asiatique en matière de coopération. En septembre, les pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont créé un fonds de réserve et une banque de développement, afin de mettre en place une organisation financière distincte de celles dirigées par les Occidentaux. Les membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) a par la suite renforcé ses alliances sur les plans militaire, économique et politique, intégrant également l’Inde et le Pakistan à l’organisation.
Dans cette volonté de s’autonomiser de l’Occident, de nombreux pays asiatiques ont vu l’opportunité de s’associer à cette nouvelle structure. Le but est un développement interne et régional, sans condition, comme c’est le cas avec le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque asiatique de développement (BAD), dominés par l’Europe, les États-Unis et le Japon.
Les pays signataires vont commencer les négociations, afin de définir les détails du fonctionnement de la banque et tenter d’achever ces discussions d’ici fin 2015, a assuré le ministère des Finances singapourien. Pour Xi Jinping, les opérations de l’AIIB « devront suivre des règles et procédures multilatérales », assurant que « nous devons étudier les bonnes pratiques adoptées par la Banque mondiale (BM), la Banque asiatique de développement (BAD) et autres institutions multilatérales de développement ». Ce dernier a plaidé pour « des échanges très interactifs et très significatifs ».
Face à la création de l’AIIB, le Japonais Takehiko Nakao, président de la BAD (basée à Manille), a émit des réserves : « C’est un projet compréhensible, étant donné les besoins de financements dans la région (…) mais nous attendons des détails » sur les membres et contributions respectives, avait-il déclaré jeudi devant des journalistes.
Pour ce dernier, l’AIIB doit adhérer aux « meilleures pratiques internationales en termes d’appels d’offre et de standards environnementaux et sociaux pour les projets et programmes (qu’elle financent) ». Une position affichée par les États-Unis, qui ont assuré — selon La Voix de la Russie — que « la banque ne serait pas capable de respecter les standards écologiques nécessaires à la réalisation des projets d’infrastructure, doutant également que le nouveau projet soit « aux normes » en ce qui concerne les exigences des droits de l’Homme ».
Face aux critiques et inquiétudes du Japon, des États-Unis et l’Indonésie, Pékin a assuré être « en contact » avec leurs représentants. De son côté, Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale (BM), a été moins critique. Ce dernier a indiqué qu’en juillet 2014, les pays en développement avaient besoin d’infrastructures à hauteur d’« au moins » 1.000 milliards de dollars par an. « Nous pouvons donc tout à fait travailler de bonne entente et de façon coopérative avec chacune de ces nouvelles banques, une fois qu’elles seront établies », a assuré ce dernier.
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