Sommet du G20

La crise en Europe au cœur des débats

19 juin 2012

Au lendemain des élections en France et en Grèce, les pays du G20 ont commencé leur réunion au Mexique avec la crise en Europe au centre des débats. Les effets de cette crise touchent le monde, et en particulier les pays émergents.

La crise de la dette de la zone euro doit être au coeur des débats lors de la première session du G20, consacrée à l’économie mondiale.
Dans un entretien paru au cours du week-end, le président chinois Hu Jintao déclare que les membres du G20 devaient aborder la crise de la dette « d’une manière constructive et coopérative », ajoutant qu’il fallait « encourager et soutenir les efforts des Européens pour la résoudre ».
De son côté, le ministre des Finances japonais Jun Azumi a déclaré, lors de son arrivée à Mexique, que Pékin et Tokyo avaient convenu de « demander des efforts supplémentaires à la zone euro, notamment à l’Allemagne, étant donné qu’une stabilité en Europe est indispensable ».
Après avoir privilégié des mesures à court terme face à la crise financière, les principales économies mondiales, et notamment l’Europe, doivent désormais entreprendre des réformes de plus grande ampleur pour favoriser la croissance et réduire le poids de la dette, estime pour sa part la Banque mondiale.
Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a de son côté appelé la zone euro à présenter rapidement un plan de refonte de son fonctionnement.
« La question n’est plus tellement de savoir quel modèle choisissent les Européens. Il faut simplement qu’ils en choisissent un. Et vite », a-t-il dit dans un entretien accordé à plusieurs publications européennes, dont l’hebdomadaire allemand "Der Spiegel".
L’Allemagne, première économie de la zone euro, devrait être pressée de toutes parts pour se montrer moins intraitable sur l’application de mesures d’austérité en Europe avant tout programme favorisant la croissance.

Crise financière G20

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