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En échange d’un nouveau plan d’austérité
13 mars 2012, par
La Grèce a évité la faillite vendredi 9 mars. Le pays est parvenu à un accord avec ses créanciers privés pour participer à la plus grosse opération de réduction de dette de l’Histoire. Sous l’égide de ses partenaires de la zone euro, la Grèce recevra une seconde aide de 130 milliards d’euros.
Le défaut de paiement a été évité grâce à la forte participation de ses créanciers privés à l’échange d’obligations qui permettra au pays de réduire son endettement d’une centaine de milliards d’euros et de bénéficier du deuxième plan d’aide international, a expliqué “Les Echos”.
Enthousiasme chez les uns, prudence chez les autres
Herman Van Rompuy, reconduit à la présidence de l’Union européenne, a estimé que « le tournant dans la crise est atteint ». « Nous allons vers une mer plus calme », a-t-il affirmé. Les dirigeants européens, comme le candidat UMP Nicolas Sarkozy, ont jugé que « la page de la crise financière est en train de se tourner ». Toutefois, des voix s’élèvent pour appeler à la prudence. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré à la presse : « Nous ne sommes pas sortis d’affaire, mais nous avons fait un grand pas important ». De même, Holger Schmieding, économiste chez Berenberg Bank, a indiqué que « cet échange ne règle en rien la situation de la Grèce. Evidemment, sans lui, la Grèce serait au fond du trou, mais son problème, c’est le retour à la croissance ; sans cela, aucune charge de la dette n’est gérable ».
Pour pouvoir obtenir ces aides et le soutien des créanciers, le gouvernement grec a entrepris un énième plan d’austérité et des mesures drastiques qui ont conduit des milliers de Grecs dans les rues. La disparition de nombreux emplois et plus de la moitié des jeunes au chômage n’ont pas empêché le gouvernement, dicté par la Troïka, à diminuer de 20% le salaire minimum. Cependant, cette situation va accentuer la récession et bloquer la relance économique du pays. Les perspectives économistes sont sombres, car les objectifs budgétaires fixés par les bailleurs de fonds internationaux en échange de leur aide ne devraient pas être atteints.
La Grèce pas assurée d’éviter la faillite
L’effacement d’une partie de la dette grecque répond à l’urgence, mais ne donne pas de perspectives économiques au pays. Les réformes engagées servent à payer les dettes, mais sans pour autant réduire le déficit. Le cercle vicieux de l’endettement ne devrait s’amoindrir qu’à l’horizon 2020 pour atteindre une dette représentant 120% de son PIB, ce qui se révèle être un ratio considéré soutenable, car équivalent à celui de l’Italie. Cette dernière n’est pas en faillite, alors les autorités européennes ont estimé que ce ratio pourrait être soutenable également par la Grèce, « tout en sachant que la structure de l’économie est totalement différente dans les deux pays », a précisé “Les Echos”.
Ces estimations ne sont pas sûres, le pays n’est pas sorti d’affaire, toutefois, le gouvernement souhaite gagner du temps. Pour Fabio Liberti, directeur de recherche à l’IRIS, cité par “Le Monde”, « la dette va entrer dans une phase de "congélation", notamment grâce à l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE) qui a prêté de l’argent aux banques, qui elles-mêmes ont prêté aux États membres en difficultés ». Selon ce chercheur, ce mécanisme a évité la contagion des États voisins, mais il a aussi créé une Europe à deux vitesses.
Céline Tabou
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