
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La deuxième ville du Royaume-Uni dans la tourmente
7 septembre 2023
Le conseil municipal de Birmingham s’est placé, le 5 septembre, sous la protection de la "section 114" de manière à ce que seules ses dépenses essentielles puissent être maintenues.
Parmi les raisons de cette faillite, une condamnation pour infraction au droit du travail qui lui a valu une amende de 760 millions de livres et la baisse des financements accordés par les gouvernements conservateurs au cours des treize dernières années. A cela s’ajoute, la hausse considérable du coût de la vie.
Seconde ville du Royaume-Uni, Birmingham, s’est déclarée en faillite, faisant craindre un effet domino sur d’autres municipalités du pays, qui font également face au coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.
À un an des prochaines législatives, l’annonce du Conseil municipal du centre de l’Angleterre, qui gère les services publics de plus d’un million de personnes, alimente les accusations de négligence des services publics visant les exécutifs « Tories » qui se succèdent depuis 13 ans.
Cette annonce intervient également dans un contexte difficile. En effet, les grandes manifestations ont réunit les enseignants, les cheminots, et agents publics ; le secteur hospitalier complètement débordé a fait face à des grèves imposantes ; et entre la crise des écoles bâties avec un béton défectueux, obligeant la fermeture de certaines d’entre elles. Le Royaume-Uni fait face depuis le début de l’année a un vaste mouvement de contestation, en raison de l’inflation, des conditions travail déplorables, les retraites, ...
Concrètement, le conseil municipal de Birmingham n’est pas parvenu à équilibrer son budget comme la loi l’y oblige et sans aide du gouvernement. La municipalité s’est alors placée sous la protection de la « section 114 ». Cela signifie que seules les dépenses essentielles sont maintenues.
Le maire travailliste John Cotton a expliqué avoir pris cette « mesure nécessaire » pour permettre un retour à une situation financière saine. Il a justifié cette décision par les dépenses exceptionnelles, comme une condamnation pour infraction à la loi sur l’égalité hommes-femmes, ainsi que l’installation d’un nouveau système informatique.
Il a également dénoncé la baisse des financements accordés par les gouvernements conservateurs successifs, au cours des treize dernières années, et la crise du coût de la vie. Pourtant, les dépenses sociales explosent et l’inflation fait grimper les coûts, les collectivités locales comme Birmingham sont donc confrontées à « des défis financiers sans précédents », a expliqué l’élu.
John Cotton a évoqué une estimation de la fédération des collectivités locales Sigoma estimant que 26 d’entre elles pourraient se mettre en faillite d’ici 2025. Pourtant, à la tête du gouvernement, la responsabilité incombe aux municipalités.
« Il revient clairement aux conseils élus localement de gérer leur budget », a indiqué un porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak, affirmant que Birmingham avait bénéficié d’une hausse de 9% de ses financements cette année.
Le budget des municipalités au Royaume-Uni dépend des recettes des impôts locaux appliqués aux administrés et aux entreprises, et d’une contribution de l’État, qui a selon John Cotton baissé ces dernières années.
Selon le centre de réflexion Institute for Government, le financement venu de Londres a chuté de 40% en termes réels entre 2009 et 2010, période marquée par l’arrivée au pouvoir des Conservateurs, et entre 2019 et 2020, avant de remonter avec les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie de Covid-19.
Sur cette dernière période, les Britanniques ont vu leurs impôts locaux flamber et la tendance s’est poursuivie récemment avec l’envolée des prix, aggravant la crise du coût de la vie, sans freiner pour autant la dégradation visible des services publics.
« Le système de financement ne fonctionne plus du tout. Les conseils locaux ont fait des miracles depuis 13 ans mais il n’y a plus d’argent », s’est alarmé le président de la fédération Sigoma Stephen Houghton. Ce dernier a lancé un appel à l’aide au gouvernement.
Avant Birmingham, l’arrondissement londonien de Croydon et la ville de Thurrock, à l’est de la capitale, se sont déclarés en faillite depuis un an. « Le gouvernement central a laissé les collectivités vivre au jour le jour et d’année en année pendant bien trop longtemps. Birmingham est le plus important Conseil à avoir fait faillite jusqu’à présent, mais à moins que quelque chose ne change, ce ne sera pas le dernier », a indiqué à l’Agence France presse, Jonathan Carr-West, directeur de la Local Government Information Unit, une association conseillant les collectivités.
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