
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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7 juin 2008
La conférence de Rome, qui s’est achevée jeudi, a mis l’accent sur la nécessaire relance de la production agricole des pays pauvres, notamment africains, pour faire face à la crise alimentaire mondiale.
Plusieurs organisations onusiennes, la Banque mondiale et certains Etats se sont engagés à fournir aux petits producteurs locaux davantage d’outils, d’engrais et de semences. Mais, pour les ONG, la relance de l’agriculture ne pourra se faire que dans un contexte de stabilisation et de régulation des marchés des denrées alimentaires, ce qui implique une nouvelle organisation des échanges commerciaux.
Dans le cadre de la conférence sur la sécurité alimentaire de Rome, qui s’achève aujourd’hui, trois agences des Nations unies (PAM, FAO, FIDA1) et l’"Alliance pour une révolution verte en Afrique" (AGRA), ont signé un partenariat pour stimuler la production agricole des pays pauvres.
La FAO distribuera notamment outils, engrais et semences aux petits producteurs locaux via un fonds d’urgence doté de 17 millions de dollars.
La Banque Mondiale, accusée d’avoir négligé l’agriculture des pays en développement au profit de l’investissement dans les secteurs secondaires et tertiaires, a pour sa part annoncé à Rome qu’elle porterait à 6 milliards de dollars le montant total de son aide alimentaire et agricole l’an prochain.
La France consacrera 1 milliard d’euros à l’agriculture africaine
Car si les causes de la flambée des prix sont multiples (croissance démographique, hausse du prix de l’énergie, demande croissante en produits carnés, facteurs climatiques, spéculation, développement des biocarburants...), il ressort des discussions de Rome que le sous-investissement dans les agricultures africaines a joué un rôle déterminant dans la crise actuelle.
Il s’agit d’« une erreur stratégique historique », selon Nicolas Sarkozy, qui a indiqué avant-hier que la France consacrerait 1 milliard d’euros dans les cinq prochaines années au développement de l’agriculture en Afrique sub-saharienne.
Pourtant, selon Henri Rouillé d’Orfeuil, président de Coordination Sud, la relance de l’agriculture africaine ne fonctionnera que si elle s’accompagne d’une nouvelle organisation des échanges commerciaux. « Pour qu’un paysan accepte d’investir et d’innover, il doit avoir la garantie qu’il ne va pas s’endetter à cause d’un effondrement soudain des cours. Le succès de la relance agricole dépendra de la stabilité des marchés et de l’existence d’outils de régulation. »
Vers une banque alimentaire mondiale ?
Le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini, a justement défendu la création d’une banque internationale qui gérerait des stocks alimentaires stratégiques, mobilisables en cas d’urgence pour enrayer la flambée des cours.
Autre piste évoquée à Rome pour stimuler la production des pays en développement : la levée des barrières douanières, censée permettre aux producteurs des pays pauvres de trouver un débouché pour leurs produits en Occident.
Au cœur des négociations de l’OMC, cette ouverture des marchés est cependant contestée par les ONG. Comme le rappelle Henri Rouillé d’Orfeuil, « les Africains ont déjà largement accès aux marchés européens, et pourtant, ça ne stimule pas les productions locales. La compétition est totalement déséquilibrée, et ce sont les Africains qui achètent des produits européens bon marché, aux dépens des producteurs locaux. »
William Bolle, Développement Durable Journal
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