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29 décembre 2012, par
L’Ambassade de France a été attaquée le 26 décembre par des manifestants centrafricains en colère, accusant l’ancienne puissance coloniale de ne pas aider les autorités à freiner l’avancée des rebelles vers la capitale, Bangui.
Une centaine de manifestants ont brandi des affiches sur lesquelles était écrit : « Non à la guerre ! Non à la France ! ». Ces derniers accusent la France d’avoir colonisé le pays pour ensuite faire fi des problèmes après des années de système françafricain.
L’appel à l’aide du président centrafricain
« Nous demandons à nos cousins français et aux États-Unis d’Amérique qui sont des grandes puissances de nous aider à faire reculer les rebelles à leur base initiale de façon à permettre la tenue du dialogue à Libreville pour résoudre la crise actuelle », a demandé, le 27 décembre, le Président François Bozizé, alors que les rebelles s’avancent vers la capitale. Ces derniers, regroupés au sein d’une coalition appelée « Séléka », dénoncent le non-respect par le gouvernement de l’accord de paix du 13 avril 2007. Ils ont pris les armes le 10 décembre pour réclamer « le respect » et se sont rapidement emparés de villes stratégiques comme Bria (ville diamantifère du centre), Bambari (ville aurifère du centre Sud), puis Kaga Bandoro (centre Nord).
L’entourage du Président François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup de force en 2003 et vainqueur depuis de deux élections, a indiqué que « la situation est devenue très sérieuse ». Aux portes de Bangui, les rebelles auront en face d’eux les troupes tchadiennes venues appuyer les autorités de Bangui alors que les chefs d’État ou leurs représentants d’une dizaine de pays de la région ont appelé à l’arrêt des combats et à l’ouverture d’un dialogue avec Bangui.
La Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) va envoyer de nouvelles troupes pour sécuriser la capitale. Cette force a pour mission d’aider à consolider la paix dans le pays miné par des années de guerres civiles et de nombreuses rébellions. Elle a compté jusqu’à 500 soldats en provenance du Gabon, de la République démocratique du Congo, du Tchad et du Cameroun. Elle avait commencé à se retirer progressivement de la Centrafrique, qu’elle était censée quitter définitivement avant le 31 décembre 2013, a indiqué "L’Humanité".
Le refus de Paris
Malgré l’appel à l’aide, l’ancienne puissance coloniale ne tient pas à intervenir. Le Président François Hollande a d’ailleurs indiqué que la présence militaire française n’était pas destinée à « protéger un régime », mais les ressortissants et les intérêts français. Ce dernier a tenu à mettre fin à la Françafrique. « Si nous sommes présents, ce n’est pas pour protéger un régime, c’est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts, et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d’un pays, en l’occurrence la Centrafrique. Ce temps-là est terminé ».
Face à cette déclaration, des centaines de personnes ont manifesté devant l’Ambassade de France pour demander à tous les Français présents sur le sol de quitter le pays. « C’est la France qui nous a colonisés et elle devrait nous soutenir jusqu’à la fin. Malheureusement, les Français n’ont rien fait. Dans ce cas, nous leur demandons purement et simplement de quitter notre pays » , a lancé un jeune manifestant devant l’ambassade, cité par l’agence de presse américaine “Associated Press”.
« Nous sommes ici à l’Ambassade de France, parce que c’est la France qui nous a colonisés. On n’a plus besoin de la France, la France n’a qu’à prendre son ambassade et partir » , a affirmé un des membres d’associations proches du Kwa Na Kwa (le parti du Président François Bozizé).
De son côté, le chef de l’État français, François Hollande, a demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, « de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité » des 1.200 Français de Centrafrique et de son personnel diplomatique.
Céline Tabou
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