
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le président de la Région Réunion élu au Parlement européen :
3 juin 2004
La place des régions dans la construction européenne est une question fondamentale. Elle se pose avec une acuité particulière à l’heure de l’élargissement. Au moment où des pays en retards de développement font leur entrée dans l’Union européenne, le nombre de régions pauvres va considérablement augmenter. Les crédits consacrés à la politique régionale, et notamment aux régions dites “objectif 1”, devront donc être partagés sur un plus grand nombre.
C’est dans ce contexte de difficultés aggravées que les régions d’outre-mer, appelées régions ultra périphériques (R.U.P.), -La Réunion, Guyane, Martinique, Guadeloupe pour la France, les Canaries pour l’Espagne, Madère et les Açores pour le Portugal- doivent se battre pour maintenir à leur profit un niveau d’aides suffisant. En même temps, elles doivent obtenir la prise en compte de leur situation particulière à tous les niveaux des politiques décidées pour l’ensemble du territoire de l’Union.
Pour défendre leurs intérêts auprès des instances européennes, les présidents de ces sept régions se sont regroupés depuis quelques années dans une “Conférence des présidents des RUP” ; les travaux de cette Conférence ont notamment été marqués par l’élaboration du "mémorandum" des RUP adopté à Cayenne et qui a été présenté en 2002 au président alors en exercice de l’Union européenne. C’est à partir de ce mémorandum des RUP que la France, le Portugal et l’Espagne ont adopté l’an dernier en Martinique un document qui a servi de base à la “communication” que la commission européenne vient d’adopter en mai dernier. Les présidents des RUP ont donc mené un combat permanent qui leur a permis, notamment, d’obtenir que leur statut soit reconnu dans le traité de l’Union européenne : c’est le fameux article 299-2 du traité d’Amsterdam qui constitue l’article 330 du traité de la nouvelle constitution. C’est un résultat considérable d’avoir obtenu que la situation d’environ 3 millions de citoyens soit prise en compte dans un traité concernant aujourd’hui plus de 400 millions d’habitants.
Mais le combat n’est pas fini et il sera encore plus difficile dans les années à venir : le front des RUP risque d’être affaibli par la sortie des Canaries et des Açores des régions en objectif 1, et Madère et la Martinique sont également menacés.
Or, les RUP, et notamment les régions d’outre-mer françaises ont des rendez-vous décisifs à négocier prochainement : les suites des conséquences de la réforme de l’octroi de mer avec, désormais, un contrôle accru de Bruxelles ; les questions agricoles avec les règlements des marchés de la banane et du sucre et les prochains DOCUP (2007/2013) qui détermineront le niveau des crédits européens pour le développement durant cette période.
Il est donc capital de renforcer le poids des présidents de régions ultra périphériques à l’heure de ces défis.
C’est donc une chance à saisir et ce sera un atout supplémentaire pour toutes les RUP et pour les territoires et collectivités d’outre-mer, que d’avoir parmi les futurs députés au parlement européen, le président de la Région Réunion.
Qui mieux que Paul Vergès pourra défendre les intérêts et les dossiers de la Région Réunion, de l’ensemble des RUP et des collectivités d’outre-mer ?
Au moment où de nouveaux rapports de force interviennent au niveau des instances européennes en plein renouvellement avec l’élargissement, il faut que les représentants de l’Outre-mer au Parlement européen aient une parfaite maîtrise de la situation et que le partenariat entre l ces régions et l’Europe soit permanent. Ce partenariat, déjà construit avec la conférence des présidents des RUP, doit s’intensifier. Les régions doivent être informés en permanence de ce qui s’élabore et se décide au sein des différentes instances de l’union ; de même, les autorités européennes doivent être en permanence sensibilisées sur la situation des régions d’outre-mer. Le fait d’avoir un président de région au Parlement européen constitue une garantie de ce partenariat permanent.
Il vaut toujours mieux d’être directement au front des luttes que de dépendre d’une “sentinelle” !
Un atout
Ce qui est certain, c’est que ceux qui sont dans l’opposition à la Région Réunion ou qui la critique ne sont pas les mieux placés pour la défendre.
Pour défendre les régions d’outre-mer en général et la Région Réunion en particulier, mieux vaut être représenté au Parlement européen par le président de la Région Réunion qui est de surcroît vice-président de l’association des régions de France, plutôt que par des adversaires masqués ou déclarés de la Région Réunion.
Tahiti : Le No Oe e te Nunaa et la liste conduite par Paul Vergès
"Le partage d’intérêts communs"
En présence de l’élu communiste réunionnais Lililan Malet, venu aider à la préparation de la campagne européenne, Nicole Bouteau a indiqué hier avoir rejoint la liste européenne conduite par Paul Vergès, parce que son parti, le No Oe e te Nunaa, se reconnaissait dans cette union de gauche.
"Le No Oe e te Nunaa n’est pas communiste" a ironisé Nicole Bouteau. "Nous avons rejoint Paul Vergès parce la liste qu’il conduit a été mise en place par des élus de l’Outre-mer, sans directives des dirigeants de la métropole. Le No Oe e te Nunaa se reconnaît dans cette liste. Au sein de cette liste, les idéologies respectives ont été mises de côté mais nous partageons des intérêts communs, ceux de l’Outre-mer" a-t-elle ajouté.
Nicole Bouteau s’est réjouie de la nouvelle circonscription d’Outre-mer, qu’elle considère comme "une chance de pouvoir se faire entendre au sein de l’Union européenne". Parmi les projets qu’elle souhaite voir évoquer prioritairement auprès des instances européennes : "la mise en place de l’euro. Il est indispensable que la Polynésie française se repose sur une monnaie forte. L’euro permettra de faciliter les échanges commerciaux et de sécuriser les investissements et les investisseurs" a souligné l’ancienne ministre du Tourisme et de l’environnement, en précisant néanmoins que sa mise en place "ne pourra pas se faire du jour au lendemain".
Outre son désir de voir l’euro mis en place en Polynésie française, Nicole Bouteau a fait part des intérêts polynésiens qu’elle souhaitait voir défendus au niveau européen, sous le signe du développement durable. Elle s’est ainsi prononcée en faveur de "l’accession à l’eau potable pour tous les Polynésiens. Un projet important", a-t-elle déclaré, qui nécessite "un investissement de quelques 11 milliards de Fcfp (environ 92 millions d’euros)". Nicole Bouteau a également appelé "à un assainissement généralisé, notamment dans la zone urbaine où les odeurs deviennent de plus en plus nauséabondes", ainsi qu’au "développement du tourisme vert" et au règlement du "problème de l’habitat insalubre".
Nicole Bouteau a regretté que "la Polynésie française n’ait que peu fait appel aux fonds européens" jusqu’à présent. "Les fonds européens mis à la disposition de la Polynésie française ne sont pas très importants comparés à ceux dévolus aux régions ultra périphériques" a-t-elle expliqué.
Nicole Bouteau a conclu en faisant de ces élections européennes "une confirmation du désir de changement exprimé par les Polynésiens" lors du scrutin du 23 mai dernier.
(Tahiti Presse)
Margie et la Constitution
Une dépêche de l’Agence France Presse indique : "Margie Sudre, qui dit vouloir défendre tous les dossiers de l’Outre-mer, a tenu aussi à préciser qu’il fallait que la Constitution européenne soit adoptée dans les plus brefs délais. La député européenne sortante souhaite que le statut de région ultra périphérique y soit mentionné clairement afin de permettre à ces régions d’avoir une position privilégiée lors des débats sur les grands dossiers".
Margie “souhaite”. Un autre “décide”... Toujours est-il que Margie Sudre a oublié une toute petite chose : le statut de région ultra périphérique (RUP) a été reconnu dans le traité de l’Union européenne et formalisé dans l’article 299-2 du traité d’Amsterdam. Un concept repris dans la nouvelle constitution et intégré au sein de l’article 330 du traité.
Avec la fusion du MGER et des Verts de Mayotte
Création de la Fédération des Verts de l’océan Indien
Hier, à Mayotte, le secrétaire général du MGER, Guy Ratane-Dufour, et le secrétaire général du MGEM, Ahmada Salime, ont signé "un accord consacrant la fusion de ces deux mouvements" écologistes de l’Outre-mer. Nous publions le communiqué ci-après.
"Les Verts de Mayotte, le Mouvement de la gauche écologiste réunionnaise, réunis [hier] à Mamoudzou (Mayotte), ayant analysé leur convergence de vue, prenant conscience que les décisions prises pour la défense de l’Environnement dans les zones françaises de l’océan Indien, ne peuvent être initiées que par les citoyens résidant sur ces départements et territoires d’Outre-mer, ont signé un accord consacrant la fusion de ces deux mouvements dans une seule entité, ayant pour appellation :
pour Mayotte : MGEM, Fédération des Verts de l’océan Indien ;
pour La Réunion : MGER, Fédération des Verts de l’Océan Indien".
Médias
Que se passe-t-il à RFO Radio ?
Depuis quelques semaines, l’information sur RFO Radio semble être en pleine dérive...
Jeudi dernier, Paul Vergès présente la liste de l’Alliance pour l’Outre-mer à Paris. Aimé Césaire adresse un message de soutien à Paul Vergès. RFO ne dit pas un mot.
Lundi, alors qu’on est entré en campagne officielle, François Hollande, après Jean-Claude Fruteau, est de nouveau pour la liste PS l’invité des “Matinales”. Que va faire RFO pour rétablir l’équilibre avec les autres listes ?
Hier, la Région rend public le dispositif qu’elle va mettre en œuvre en faveur des lycéens pour les livres scolaires. Dans son rôle de service public, RFO a le devoir d’informer ses auditeurs, mais l’information est écrasée dans tous les bulletins radio du matin. L’interview du vice-président Raymond Mollard qui avait été enregistrée est censurée et ne sera pas diffusée dans les bulletins du matin.
Le même jour, le président de la Région Paul Vergès rend hommage à Issop Ravate par une déclaration. RFO réussit le tour de force de citer systématiquement le communiqué du préfet, de René-Paul Victoria et du Parti socialiste mais prend le soin de censurer celui du président de la Région.
Va-t-on laisser RFO-Radio ainsi dériver et laisser telle ou telle personne imposer une ligne éditoriale aussi partisane ?
Une telle attitude ne saurait perdurer...
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