
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Vers l’abandon de la moitié de la dette
24 octobre 2011, par
Après la réunion des ministres des Finances, vendredi 21 et samedi 22 octobre, les chefs d’État se sont retrouvés dimanche 23 à Bruxelles afin d’échanger sur le second plan d’aide à Athènes. En dépit de toutes ces discussions, aucune décision n’a été annoncée à l’issue du Sommet de la zone euro de dimanche.
Les dirigeants européens avaient promis 109 milliards d’euros de prêts publics, mais ce chiffre devait être revu à la hausse hier. Cette aide devra venir du secteur bancaire, mais avec quel argent ? Pour le moment, si aucune décision majeure n’a été prise, le Sommet de l’Europe a tout de même mis en place trois phases importantes pour éviter la faillite : restructuration musclée de la dette grecque, recapitalisation des banques pour absorber ce choc, et renforcement du pare-feu de la zone euro, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est censé endiguer la propagation de la crise à l’Italie ou l’Espagne.
Des efforts « substantiels » ont été demandés aux banques créancières de la Grèce, notamment BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale. Celles-ci devraient accepter d’effacer « au moins » la moitié de la valeur des dettes grecques qu’elles détiennent, contre 21% initialement prévu en juillet. En contrepartie, les ministres des Finances des 27 ont défini les besoins en recapitalisation du secteur bancaire afin de contenir la contagion, celle-ci devrait s’élever autour de 107 à 108 milliards d’euros, selon une source citée par l’“Agence France Presse”.
Les pays de la zone euro et de l’Union européenne devront donc se mettre d’accord sur une décote de 50% de la dette grecque détenue par les investisseurs privés, a indiqué le ministre des Finances belge, Didier Reynders. Cependant, pour cela, « il faut trouver un mécanisme pour aider les banques à se recapitaliser », a-t-il ajouté.
En effet, depuis le début de la crise de la dette souveraine européenne, des banques sont au bord de la faillite, à l’instar des États qui doivent réduire leurs déficits budgétaires. L’engrenage va conduire les banques et les États à trouver l’argent dans les porte-monnaie des contribuables et clients. Face au manque de liquidité, le Fonds monétaire international devra jouer le rôle de débiteur.
Entre temps, les dirigeants européens ont appelé à une recapitalisation des banques. L’UE souhaite relever le ratio des fonds propres des établissements bancaires. Selon les économistes, la recapitalisation des banques est nécessaire pour tenir compte d’un risque de défaut de paiement de la Grèce, mais aussi de l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Selon un économiste, « les bons d’État de l’ensemble des pays sont mis à mal. La Grèce, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie doivent faire face à des cours très bas sur les marchés ».
La recapitalisation des banques demande des liquidités et des garanties, mais devrait coûter plus cher que prévu. Le principal taux régissant les prêts entre banques a augmenté, la veille des réunions des chefs d’États européens. Cette hausse intervient suite aux mesures de liquidités annoncées par la Banque centrale européenne, qui ne suffisent pas à compenser les tensions croissantes sur le marché interbancaire. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé au début du mois qu’elle fournirait aux banques de la liquidité à long terme pour éviter un nouvel assèchement du crédit, alors que les banques pourraient être appelées à accepter des décotes plus importantes que prévu sur leurs avoirs en dette grecque, a indiqué “Reuters” le 14 octobre.
Devant compter sur la BCE et le FMI, les États devront, en plus de gérer leur déficit budgétaire, trouver des moyens de financer les fonds d’aide du FMI, de la BCE et de l’Union européenne à travers le FESF (Fonds européen de stabilité financière).
C.T.
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