
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Sommet de la Coopération économique pour l’Asie Pacifique (APEC) -2 -
5 novembre 2014, par
En août 2014, la Chine et la Russie s’accorde sur les échanges de devises nationales afin de « mettre un terme à l’hégémonie du dollar », ont assuré des observateurs occidentaux. Deux mois plus tard, c’est la Chine et Singapour qui renoncent au dollar dans leurs échanges, préférant le yuan, à quelques jours du Sommet de l’APEC.
La « guerre financière de l’Occident », comme l’a nomme le journal allemand Die Welt, a débuté en 2009, lorsque Pékin a lancé un programme pilote permettant aux entreprises chinoises de facturer leurs exportations en yuan, et en offrant la possibilité aux entreprises de payer leurs importations en yuan.
Les résultats se sont avérés concluants pour les Chinois, si bien qu’ils ont décidé de signer des accords avec différents pays comme le Japon, la Malaisie, les États-Unis, Nouvelle-Zélande, l’Angleterre, l’Australie et la Russie. Les récentes annonces de coopération et de création de fonds et de banque de développement entre les pays émergents et la Chine sont des moyens de pression sur le dollar américain et sa politique.
En effet, le prochain sommet de l’APEC, placé sous le thème « Construire l’avenir à travers un partenariat en Asie-Pacifique », aura une dimension financière importante. En effet, au-delà de la crise économique et financière internationalisation lancée par les États-Unis, les pays émergents tiennent à conserver leur avances, même minime, sur les occidentaux. Raison pour laquelle, s’allier à la Chine, seconde puissance mondiale, reste le principal objectif.
Par la suite, plusieurs alliés asiatiques ont préféré la monnaie chinoise au dollar américain. Après l’Asie, la banque centrale chinoise a autorisé le China Foreign Exchange Trading System d’effectuer les transactions directes du yuan vers l’euro, a annoncé en septembre, la banque.
« Les transactions directes yuan-euro sont favorables pour réduire les coûts de change pour les acteurs du marché », a indiqué la Banque populaire de Chine (BPC). Ces transactions yuan-euro obtiendront un « soutien actif », afin selon la structure d’"approfondir les relations économiques et financières bilatérales ». Cette démarche n’est pas nouvelle, au début de l’année, Pékin a permis des transactions nationales directes vers la livre sterling anglaise et le dollar néo-zélandais.
L’objectif de Pékin est d’internationaliser sa monnaie, en vue de se défaire de la domination occidentale, et tout particulièrement américaine. Ainsi, la Chine a plusieurs objectifs à la fois commerciaux, stratégiques et idéologiques. Cette internationalisation du yuan permet de diminuer le risque de change pour les entreprises chinoises et contribue à l’expansion du commerce chinois, notamment vers d’autres économies émergentes.
Selon un rapport des Ministères de l’Économie et des Finances et du commerce extérieur, « le yuan reste la seule des devises des six plus grandes économies du monde qui n’est pas encore une monnaie de réserve, ce qui confère au processus une forte dimension politique ».
Pour Iakov Berguer, expert de l’Institut de l’Extrême-Orient, cité part La Voix de la Russie, « cette tendance gagne en force par rapport à de nombreuses monnaies. La Chine développe le swap dans des contrats avec près de 30 pays ». Ce dernier a assuré que « l’internationalisation du yuan accroît la stabilité du système monétaire mondial et diminue la domination du dollar exposé à de fortes fluctuations. Le yuan fait participer aux échanges monétaires sans dollars les monnaies des pays avec lesquels la Chine développe ses échanges commerciaux et monétaires ».
Cet objectif se traduit dans la création de la banque asiatique d’investissement et dans la volonté affichée auprès de ses voisins de la nécessité de créer une zone de libre-échange régionale. L’APEC aura comme l’une des tâches de définir un modèle de coopération financière dans la région asiatique, l’internationalisation du yuan pourrait être un moyen pour les États de sortir de leur dépendance aux États-Unis.
De leur côté, les Européens poussent à l’internationalisation du yuan, Paris pourrait devenir prochainement le troisième centre européen d’opérations en yuans après Londres et Francfort-sur-le-Main, car « l’intérêt porté à la monnaie chinoise est stimulé par le besoin réel de l’économie mondiale en nouvelles monnaies de réserve. Les banques mondiales centrales ont besoin de diversifier leurs réserves budgétaires et tentent pour cela d’utiliser d’autres devises que le dollar et l’euro. D’autant plus que ces dernières années, dans le contexte de la crise, ces devises fluctuent considérablement, que ce soit dans l’économie américaine ou européenne. De nombreux pays souhaiteraient donc utiliser en tant que monnaies de réserve les devises des pays en développement rapide comme la Chine », a expliqué Iaroslav Lissovolik, économiste en chef de Deutsche Bank.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Messages
13 janvier 2015, 09:13, par dautel
L’euro doit être plus présent dans l’achat de pétrole, estime de Margerie
Christophe de Margerie, le pdg de Total est revenu ce samedi sur la place de l’euro face au dollar dans les achats de pétrole. Pour lui, une utilisation plus importante de l’euro serait souhaitable
L’euro doit être plus présent dans l’achat de pétrole, estime de Margerie
Il n’y a "aucune raison de payer le pétrole uniquement en dollar" pour Christophe de Margerie Reuters
@Lopinion_fr
Publié le samedi 05 juillet 2014 à 16h36 - Mis à jour le jeudi 10 juillet 2014 à 16h45
Par L’Opinion
Les faits - En marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence, Christophe de Margerie a estimé aujourd’hui qu’il n’y a "aucune raison de payer le pétrole uniquement en dollar".
Christophe de Margerie, le président-directeur général de Total, a estimé ce samedi que le rôle de l’euro face au dollar devait être accru dans les achats de pétrole.
"Se passer du dollar, ce n’est pas réaliste, mais utiliser plus l’euro, cela me paraît souhaitable", a déclaré le patron du groupe pétrolier. "Il n’y a aucune raison de payer le pétrole uniquement en dollars", a-t-il ajouté en marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Actuellement le dollar est la monnaie utilisée pour fixer les prix du baril sur les marchés. Le pétrodollar permet en effet à l’économie américaine de maintenir sa place de monnaie de réserve.