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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
11 janvier 2011, par
Prises d’otages, assassinats, mort de soldats au front… La violence des conflits armés est tous les jours à l’actualité de pays occidentaux prétendument « en paix ». Signe d’un nouvel ordre mondial, où la guerre s’installe à l’état diffus.
Sommes-nous en guerre ? Aux yeux du droit et des règles censées gouverner les conflits armés, non. Officiellement, les forces armées de la République participent à des missions de maintien de la paix. Mais insensiblement, nos sociétés s’imprègnent de la normalité de la guerre.
La guerre banale
53 soldats sont tombés sur le front afghan sous les couleurs françaises depuis le début du conflit. Parmi eux, 3 Réunionnais. Les premiers morts avaient droit aux honneurs d’une presse qui faisait écho aux cérémonies officielles. Il semble que la chose soit devenue banale : la mort, avant-hier, du caporal Hervé Guinaud n’a donné lieu qu’à quelques lignes dans les médias. De même, l’énumération des attentats dans les pays occupés par les États-Unis et leurs alliés est aujourd’hui réduite à une litanie de morts, de blessés et de démolitions. Les critiques de la propagande officielle de la guerre du Vietnam il y a quarante ans, et ceux de la première guerre du Golfe, il y a deux décennies, dénonçaient la banalisation de la violence via les journaux télévisés du soir, qui servaient la guerre aux familles occidentales avec le plateau-télé. Aujourd’hui, c’est pour ainsi dire dans l’air, de manière lancinante, diffuse, insidieuse et permanente, que l’on parle des conflits, des morts et des ravages occasionnés par la « guerre contre le terrorisme ».
D’où vient le terrorisme ?
Un terrorisme qui, dans la définition que lui donnent les pouvoirs belligérants et les médias, n’englobe que les actions meurtrières menées par les groupes armés organisés… Jamais celui des États ou des compagnies privées — de plus en plus nombreuses — impliquées dans le conflit d’échelle planétaire déclenché par Washington, bien avant l’attaque du 11 septembre 2001 contre les twin towers de New York. Car l’hémorragie d’actes de guerre et l’explosion de la violence armée trouvent moins leur origine dans un quelconque "choc" entre l’Orient et l’Occident que dans volonté des pays du Nord, États unis en tête, de réorganiser l’ordre du monde. Formulée devant le Congrès des USA par Georges Bush Sr le 11 septembre 1990,— exactement 11 ans avant l’attentat — à l’orée de l’attaque de la plus grande coalition militaire de l’Histoire contre un pays de 16 millions d’habitants, la vision d’un « nouvel ordre mondial » a inspiré une série d’actes de barbarie perpétrés par les États les plus puissants de la planète contre les populations du Sud, inégalés depuis la fin des guerres coloniales. En Irak, les bombardements massifs dirigés contre la population civile ont fait plus de 100.000 morts. La Somalie, le Panama, la Colombie, et même un Etat européen (la Serbie) ont tour à tour fait les frais de la volonté des grands États industriels de remodeler à leur profit le monde de l’après-Guerre froide. Le bilan de la seconde guerre du Golfe, lancée en 2003 par les États-Unis d’Amérique, contre la volonté de l’ONU, pourrait atteindre 1,2 million aujourd’hui. L’usage de bombes incendiaires, de mines antipersonnel, l’ouverture de prisons de non-droit à Abou Grahib et à Guantanamo, la destruction et le pillage des économies des pays par les USA... ces exactions sont bien plus coûteuses en vies humaines que tous les attentats du monde ne sont jamais comprises au nombre des actes terroristes. Même contraires au droit international, elles sont présentées comme autant de pratiques légitimes : l’idée selon laquelle le terrorisme d’État est « normal » s’ancre dans les consciences.
Un monde d’otages
Il n’y a pas de hiérarchie dans la violence, et l’exécution d’otages ne saurait être excusée… et ne peut même être assimilée à un acte de résistance, puisqu’elle a pour effet de légitimer et de renforcer la présence et l’intervention étrangère. “Témoignages” évoquait hier l’écrasante responsabilité du pouvoir français, dont l’alignement servile envers les buts et les méthodes de guerre de l’OTAN a entraîné les ressortissants français œuvrant dans l’humanitaire à subir les représailles des groupes armés. Mais là encore, qu’est-ce qu’une « prise d’otages » ? De même que le largage de napalm et de produits chimiques par un bombardier portant les couleurs d’un Etat sur une population désarmée n’est pas considéré comme un acte terroriste , des actes tels que l’enlèvement, la torture, le chantage aux familles, et parfois l’assassinat d’individus en dehors de toute forme juridique ne sont pas considérés comme prises d’otages, dès lors qu’ils sont ordonnés par un gouvernement. Les "otages" ne sont -ils pas d’abord les populations civiles, pris dans l’étau de la guerre entre adversaires complices que se livrent les USA et leurs alliés, et les mouvements dits islamistes ? Une guerre qui vise moins le contrôle des âmes que celui des richesses et du pouvoir : pétrole en Irak et dans le Golfe, drogue en Afghanistan, au Panama et en Colombie, uranium au Niger, qui fut la semaine dernière le tombeau d’Antoine de Loécourt et Vincent Loéry.
Geoffroy Géraud-Legros
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